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3,85

sur 737 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans cette nouvelle, nous suivons Scott Carey, un homme divorcé, atteint d'un mal étrange. Tous les jours, il perd entre quelques grammes et 1 kg 500, sauf qu'il a aucune transformation physique. Jusqu'à arriver à arriver à ne plus rien peser.

Une nouvelle mêlant la tristesse de ce qui arrive au personnage principal et la joie de voir son amitié avec ses voisines se développer. Il sait tirer du positif et de la joie dans sa situation terrible. 

Cela me change des autres livres de Stephen King que j'ai lu ; ici, il va droit au but, la tension et l'horreur sont présents dès le début pour se diriger vers la joie et la douceur.

Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Petit roman de 150 pages pour continuer ma découverte de cet auteur ! Gros changement par rapport à 22/11/63 (qui fait plus de 1000 pages) mais je suis contente de lire King dans un autre registre.

Dans ce livre, on va suivre Scott, un quarantenaire sans histoire. Sa vie bascule lorsque, du jour au lendemain, il perd du poids sans changer d'apparence. Pire que ça, tout ce qu'il ramasse ou porte sur lui devient aussitôt léger comme une plume. Une seule question nous trotte dans la tête, que se passera-t-il lorsqu'il arrivera à 0 kg ? En parallèle, on suit sa relation avec un couple de voisinés récemment installées…. Si cette relation commence mal, Scott va tenter de se rattraper.

Rapide, court, efficace. Une bonne histoire qui mérite d'être lue. Entre humour et incompréhension, la vie de Scott nous entraine dans 150 pages de plaisir et de simplicité.
Il me semble que ce livre pourrait être une bonne idée pour commencer à lire King 👑

Vous en avez lu ? Et celui-ci ? J'ai l'impression qu'il est très peu connu.
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Scott Carey, concepteur de site Web, a un problème de santé : il perd du poids. Vite, et beaucoup. Mais, comme si cela ne suffisait pas, son aspect ne change pas, il reste ce solide gaillard assez enrobé. Pire, qu'il soit nu ou habillé, avec des poids dans les mains et des pièces plein les poches, le poids ne varie pas. Scott se confie à un de ses rares amis, le docteur Bob Ellis, médecin à la retraite, qui lui non plus n'a aucun explication au phénomène.
Tandis qu'il voit les chiffres sur la balance s'amenuir, Scott doit aussi faire face à un autre problème, celui des chiens de ses deux voisines qui prennent sa pelouse pour un lieu de déjections… Alors qu'il se demande sans véritable angoisse à quel moment il ne pèsera plus rien, Carey comprend que l'attitude refermée des deux femmes est en grande partie liée à celle, négative, de la population, qui ne tolère pas l'installation chez eux de lesbiennes mariées et est prête à tout faire pour condamner leur restaurant. Il décide alors de les aider comme il le peut, comme une dernière BA.
Grosse nouvelle de 147 pages parue au Livre de Poche, plutôt qu'un véritable roman, Elevation est une façon pour Stephen King de revenir faire un tour à Castle Rock, sa ville mythique. L'histoire est plaisante, avec son quota émotionnel, mais elle reste une oeuvre mineure non exempte de défauts : on sent tout le plaisir de l'auteur derrière les lignes, sans pour une fois qu'il se donne la peine de délivrer d'explications au phénomène de perte de poids, alors qu'habituellement King n'en est pas avare. Peut-être a-t-il jugé qu'il n'avait pas matière (à juste titre) à écrire un roman volumineux comme il en a le secret ?
C'est sans doute là justement que le bât blesse : passé le moment de la perte de poids et de ses conséquences, l'histoire du sauvetage du restaurant et de la course organisée en ville deviennent juste des anecdotes, des « instantanés » de la vie de la cité. Même si je suis assez inconditionnel de l'auteur, je suis resté sur ma faim avec cette petite histoire. J'ai même eu l'impression curieuse de ne pas tout à fait reconnaître le style de Stephen King, comme si quelqu'un d'autre l'avait écrite pour lui.
Elevation est donc à mon sens un petit intermède pour l'auteur, amusante et parfois émouvante, bien qu'un peu légère. J'avais été déçu par la fin de l'Outsider, je retrouve là le même problème, même s'il s'agit d'une nouvelle.
A noter les illustrations très sympathiques qui parsèment chaque début de chapitre.
Je remercie le Livre de Poche pour sa confiance.
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Voilà une nouvelle étrange (ce qui colle bien à Stephen King, quand on y songe !), dont je ne sais pas trop quoi penser. Elle se lit agréablement, on s'attache sans peine aux personnages, on est même assez ému par la fin...

Mais je ne saisis pas bien ce qu'a voulu nous transmettre comme message Stephen King, ni même s'il y avait d'ailleurs quelque chose à comprendre de cette histoire.

C'est un sentiment assez particulier de se dire qu'on a aimé un récit, sans en avoir bien saisi le sens... Mais qu'importe, après tout ? Passer un bon moment en compagnie d'un livre, n'est-ce pas là l'essentiel ?
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Scott a deux problèmes dans son existence. Il y a d'abord ses voisines lesbiennes dont les chiens font leurs besoins sur sa pelouse. Et puis surtout, il y a cette perte de poids, constante, inexplicable, inéluctable. Enfin, selon sa balance, car son corps, lui, ne change pas du tout.

Lue en VO, cette longue nouvelle (ou court roman, c'est selon), se lit rapidement. On retrouve l'univers cher à Stephen King, des gens normaux à qui il arrive quelque chose d'extraordinaire. Une nouvelle construite sur la technique du "what if" (que se passerait-il si…), c'est souvent comme cela que travaille SK, il imagine une situation et il voit où cela le mène, il suit ses personnages. C'est sans doute aussi pour cela que les fins sont souvent les points faibles de ses récits. Il se lance sans jamais vraiment savoir où cela va le mener. Dans le cas présent, de toute évidence, l'élan insufflé par cette idée de base originale (perte de poids irréversible) s'est rapidement essoufflé au point de rapidement bouclé l'histoire dans un final certes poétique mais qui laisse un peu sur sa faim. Là où d'habitude SK prend tout son temps, il semblait presque pressé d'en terminer avec ses personnages.
L'histoire reste malgré tout très divertissante et se penche aussi (un peu) sur la situation difficile des couples lesbiens dans les petites villes américaines peu encline à la tolérance.

Pas du grand SK, une longue nouvelle néanmoins touchante et agréable à lire.
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Avec ce livre de 140 pages seulement, Stephen King nous offre une histoire légère.
Trop court pour développer une réelle intrigue, ce livre ressemble plus à une nouvelle qu'à autre chose.
Si le nom du King n'était pas marqué sur la couverture je n'aurais jamais deviné l'auteur.
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Pas si mal que ça! Ont n'y trouve la belle Amérique Trumpist dans tous ces travers. Un bon pamphlet.
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J'adresse tous mes remerciements au site Netgalley et aux éditions Livre de Poche pour la découverte de la toute dernière nouveauté de Stephen King (du moins en France).
Avec ce roman que je définirais comme « fantastique », l'univers « surnaturel » diffère de celui dont je suis adepte en général. Fan de la série des années 80 « la 4e dimension », Stephen King me ramène dans une ambiance similaire basée sur une hypothèse d'histoire fondée hors de toute logique scientifique. Sans tergiverser, dès le départ, l'étrangeté pèse avec cette surprenante « souffrance » de notre héros : il perd du poids d'après les chiffres de sa balance mais son physique reste inchangé, et à son contact la force gravitationnelle sur les êtres vivants ou objets (vêtements) disparaît.
Un étrange phénomène
Les termes choisis et le ton léger pour expliquer le phénomène d'une bizarrerie absolue enlève toute idée de gravité. Pourtant l'inquiétude de notre héros croît dans des progressions inversement proportionnelles aux chiffres de la balance baisser. de visu, l'obésité de Scott demeure mais son poids disparaît un peu plus de jour en jour… de là, un mystère. Quoi qu'il fasse, les kilos s'envolent et rien n'empêche cette progression. Ses calculs logiques mesurent les jours qui le séparent d'un poids réduit à un fatidique zéro.
Un compte à rebours pour un envol des tabous
La solitude de Scott l'empêche de se raccrocher à sa descendance ou à son environnement familial, alors il se tourne vers son ami le plus proche. L'imminence de sa fin va faire évoluer son approche avec autrui va évoluer. Les querelles à l'égard de ses voisines deviennent des broutilles pour se transformer en quelque chose de plus profond. Conscient de la fatalité de l'avancement concrète de sa fin, on devine chez Scott le sentiment de laisser une trace bienveillante de lui avant de disparaître ; et ses voisines vont à leur façon lui permettre de se réaliser. Stephen King dénonce les préjugés avec le tabou de l'homosexualité, avec ce couple de femmes lesbiennes et de surcroît mariées ! Et la déchéance de Scott sera, d'une certaine façon, leur salut dans ce village…
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Scott est un web designer habitant à Castle Rock. Fraîchement divorcé, seul avec son chat, il tente de se reconstruire, mais il constate qu'il commence à perdre du poids. Presqu'un kg par jour, de manière régulière, quoi qu'il fasse, quoi qu'il mange. Et surtout, sans que cela n'influence son apparence physique perpétuellement bedonnante...
Un rapide calcul lui indique que dans moins de 3 mois, Scott atteindra le poids de 0 kg. Que se passera-t-il à ce moment?
Fable étrange reprenant un thème cher à l'auteur (La peau sur les os), Elevation n'a pas vraiment réussi à m'emballer, l'histoire manquant de consistance et d'intérêt, à l'exception peut-être de son oeil critique sur les dérives trumpistes d'une Amérique en mal de valeurs.
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Ça pouvait attendre.
Pourquoi avoir publié cette nouvelle en dehors d'un recueil ? Peut-être parce que King n'a sorti qu'un seul roman la même année et qu'il tient à au moins 2 titres par an ?
Si elle n'est pas mauvaise, on est loin de certains bijoux qu'on peut trouver dans Danse macabre ou Juste avant le crépuscule. C'est une version plus douce et gentille de la peau sur les os et si c'est mignon à lire, ça manque un peu de corps.
Une nouvelle qui aurait très bien pu trouver sa place dans une compilation d'histoires courtes, il n'y avait pas d'urgence.
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