Bon, j'ai retenté une intégrale comics éditée par Panini. Il s'agit de Captain America. L'intégrale contient les histoires du héros éditées en 1967 et 1968. C'est à cette époque que l'homme au bouclier étoilé quitte le magazine Tales of Suspense – qu'il partageait avec Iron Man – pour s'installer dans son propre comics.
Eh bien cette fois on ne m'y reprendra pas !
Certes l'objet est de qualité et les reproductions des dessins de grande qualité. Mais les traductions, adaptées au « goût du jour » je suppose, m'insupportent et me donnent envie de vomir. Tous les personnages parlent le même langage de débile. Comment pourrais-je accepter entendre Captain America s'écrier « alors tu es derrière tout ça, moustachu maboul ! », ou répondre à un « que faut-il pour t'abattre » par un « plus que ce que tu as en magasin ». Non mais, sérieux, vous imaginez l'incarnation de l'Amérique, le porte-drapeau de la liberté parler comme ça ?
Les histoires elles-mêmes ne sont pas du plus grand intérêt. Les combats contre Crâne Rouge (je n'aime pas ce vilain) ou l'AIM (eux ça va) tiennent la petite route départementale, mais il y manque la force d'une vie normale d'être humain quand il enlève son collant. Cap n'est pas Spider-man ou Daredevil, dont la vie personnelle est aussi intéressante que la vie de héros. On a plutôt l'impression qu'il se déguise quand il enfile une veste et pose un chapeau sur sa tête. Stan Lee et Jack Kirby ont bien essayé d'ajouter une touche de « romance impossible » entre lui et l'agent 13 du SHIELD Sharon Carter, mais c'est d'un gnangnan pathétique.
Reste tout de même les dessins d'un Jack Kirby au meilleur de son art, toujours formidablement inventif dès qu'il s'agit de concevoir des armements ou des véhicules futuristes dont émane une puissance non mesurable. cela ne suffit pas à compenser le reste, mais ça reste très agréable à regarder.
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La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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