Sans qu'il s'agisse à proprement parler d'une suite, nous retrouvons dans
le sang des rêves les personnages que nous avions rencontrés dans
La malédiction de Constantin, mais dans un autre temps et sur d'autres territoires. L'histoire et la géo-politique sont toujours au coeur de ce roman qui joue avec les codes des genres littéraires, s'en amusant autant que leur rendant une forme d'hommage. Nous sommes cette fois plongés dans un monde qui, en plus de l'anticipation politique, est celui de l'espionnage et, dans une certaine mesure, de la science-fiction. L'hommage à l'un des maîtres du genre est triple, à travers le personnage de Daryal, alias Nejla, déclinaison turque d'un certain Bond, James Bond, au travers du maître de l'opération en cours, un certain Flemming, comme le créateur de l'agent 007, et au travers des situations rocambolesque que traversent les personnages de ce roman.
Mine G. Kirikkanat nous entraîne sans coup férir dans les joutes complexes et improbables entre agents jonglant avec la ruse et les dissimulations, le secret et la séduction, mais aussi capables d'erreur et de naïvetés.
Au delà de la fantaisie propre au genre, le décor renvoie lui à des enjeux politiques régionaux et internationaux qui sont bien réels et pas vraiment amusants ou distrayants... [la suite sur filsdelectures.fr]
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