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32 pages
http://www.bibnum.education.fr/ (01/12/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
Article sur le système Binet, pour évaluer les manques éducatifs d'un enfant et y remédier.
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Que lire après Alfred Binet et l’Échelle métrique de l’intelligenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce petit document, 32 pages, ce demande d'abord, ce qui fait qu'un licencier en droit, admit au barreau de Paris, abandonne pendant les 6 années de stage obligatoire! Il se passionne pour la psychologie alors balbutient ! Pour cela il va se faire aider d'un ancien camarade de Louis le Grand.... si cela pouvait fonctionner toujours comme cela, combien de gens pourraient vraiment se diriger vers leur voie réelle, hélas on fait tout pour que cela ne fonctionne plus comme cela, en sabotant l'enseignant de base pour obtenir des équivalences qui n'existent pas en interdisant de reprendre des études à zéro dans une autre filière! Car si vus avez fait deux années pour obtenir un Deug.. et bien il ne vous reste plus qu'un an pour en passé un autre! Pourtant un Deug se prépare en deux ans... authentique, c'est ce qu'on ma dit quand j'ai voulu changé de voie... C'est différent en Licence ? Non, car vous devez avoir alors accès à une autre Licence et pas en commençant par un DEUG... alors que l'Education Nationale ne vous a déjà que mal préparer au étude des de DEUG... et encore, cela a empiré depuis mon époque ! Pitoyable la façon dont on gère l'enseignement supérieure, alors que l'enseignement de base est de moins en moins efficace dans sa fonction, ne songeant qu'à élaguer les programmes alors que la connaissance devient exponentielle dans ses progrès grâce à la science ! Et on prône d'abandonner le Braille et le Morse... peut être pour la vie personnelle... mais pour certains métiers, cela apprend à détecter les escrocs ou espions,... et cela apprend à réfléchir... Pitoyable ! le pire c'est qu'on ne demande même pas ce qu'en pense les handicapés et ce qui se passe pour leur intégration ON SAIT, pitoyable phrase que l'on entend trop de la part de gens.... qui justement, ne savent pas ! Et en savent certainement moins d'ailleurs que le simple citoyen ! Il faut bien le dire, les passionnés de leur art comme Binet, n'ont plus leur place... et du coup on prétend qu'il n'existe pas d'art de la guerre, d'art équestre, on les as remplacé par le Street Art sans goût des bobos, même l'art n'a plus le droit d'être passionné et besogneux... il doit se devoir facile, accessible au fainéant.... qui critique les peintures d'Hitler, alors que moi, je me demande si je pourrai un jour en faire autant, et pourtant je déteste ce petit caporal criard qui a tué 6 millions d'âmes.. sans doute plus car on parle de juifs.. C'est quand même autre chose... une autre vérité que ce film à deux balles où l'on voit Charcot se taper une patiente en plein délire... certainement pas ce qu'avait cet imminent professeur qui connaissant sans doute le besoin de prendre de la distance avec son patient... que l'on confond trop souvent avec ne pas écouter le malade... ce n'est pourtant pas le même sujet ! Mais très vite, comme le Dr Maria Montessori, dont on supprime tout le temps le titre médical, il va s'intéresser aux enfants.... Car oui, comment aider l'adulte, si l'on ignore les méfaits de l'éducation ? Bien des psy de bazard et pourtant légaux devraient en prendre exemple ! Et là on apprend que l'on traitant les hystériques par des aimants, par des médecins très reconnus comme Charcot, et on ose nous dire que le Reiki et le Shiatsu cela ne marchent pas... mais de qui se moque-t-on ? Seulement en médecine il n'y a que de rares médecins actuels comme Philippe Charlier, qui s'intéressent à l'histoire, les infirmières vous disent même à quoi cela sert ? Question qui revient dans un cours futuriste de médecine par un étudiant lors de la 3 e saison de Serviteur du Peuple... et on revient sur une pseudo histoire de l'Ukraine après qu'un prof d'histoire... hasard ? Je ne crois pas... Zelensky est bien plus fins que certains ne le disent.... hantés par la jalousie ! Alors Binet s'intéresse aux calculateurs prodiges, (et quand on voit Rain Man on commence à comprendre !) à la physiologie des insectes (intelligence très chimique et spatiale) bref, incroyable le chemin de ce passionné... pour arriver à mettre une méthode pour diagnostiquer les faiblesses éducatifs, mais certainement pas en faire un état impossible à vaincre, juste un constat d'échec des systèmes éducatifs... mais on préfère encore aujourd'hui que l'échec soit personnel et non pas du système... c'est tellement plus facile de refuser les réformes utiles ! Oui, un document qui sur le net 32 pages nous fait comprendre bien des choses... que malheureusement n s'entête, par facilité, à ne pas appliquer !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Alfred Binet (1857-1911) est un savant aussi célèbre que méconnu. Si son nom est resté inscrit dans l’histoire, avec celui de Théodore Simon (1873-1961), pour la création de la première Échelle métrique de l’intelligence, on en sait souvent peu sur sa vie, sa carrière et son travail. On ignore même souvent tout des conditions de création de son fameux test, précurseur de celui du Quotient Intellectuel, ainsi que des enjeux de ses développements. Pourtant, depuis sa mort prématurée en 1911, et plus encore au cours des deux dernières décennies, les travaux sur la vie, l’œuvre et les archives de ce psychologue français se sont multipliés, révélant à la fois les conditions exactes de création de cette fameuse Échelle, et surtout, au-delà, une œuvre vaste, plurielle et diversifiée qui joua un rôle majeur dans la fondation de la psychologie scientifique.
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La commission va alors demander à Binet de déterminer une méthode qui permette de dépister efficacement les « arriérés » et les « instables ». C’est ainsi que va naître l’Échelle métrique de l’intelligence. Mettant à profit les travaux qu’il mène à ce sujet depuis les années 1890, et notamment, depuis 1899 dans le cadre de sa collaboration avec Théodore Simon (dont la thèse de médecine soutenue en 1900 et réalisée en collaboration avec Binet portait sur l’étude céphalométrique de 300 garçons arriérés de la colonie de Perray-Vaucluse où il réalisait son internat), Binet ne mettra que six mois à produire ce nouvel outil en étudiant les enfants hospitalisés dans le service du Dr Jules Voisin (1844-1920) à la Salpêtrière et ceux scolarisés dans différentes écoles parisiennes
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CONCLUSION
En créant une Échelle métrique de l’intelligence, Binet et Simon entendaient tant contribuer à l’évolution d’une science de l’esprit en pleine formation que faire œuvre d’utilité sociale en répondant au problème très concret de la scolarisation des enfants anormaux. Le succès de leur outil a démontré qu’ils comblaient ici un vrai manque et qu’ils étaient parvenus à mettre sur pied un instrument efficace d’étude scientifique des fonctions supérieures de l’esprit. De ce point de vue, nul doute qu’ils ont participé à faire entrer la psychologie dans une ère nouvelle, tant en termes de scientificité qu’en termes d’objet d’étude et de champ d’application. Pour autant, l’Échelle métrique de l’intelligence s’inscrivait avant tout dans un programme général de recherche qui visait à étudier dans son ensemble la vie de l’homme mental et à faire de cette psychologie normale une science à part entière, fondée sur un expérimentalisme propre et distinct tant de la psychopathologie et de son modèle médical, que de la philosophie et de son subjectivisme introspectif.
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À la tête de son laboratoire et de sa propre revue, Binet a les mains libres, et ce bien que les financements lui manquent et que l’impossibilité pour son laboratoire de décerner des diplômes réduise drastiquement le nombre de ses élèves. Il peut alors explorer pleinement cette psychologie expérimentale normale qu’il entend pratiquer et faire reconnaitre comme science à part entière et dont il établit dès 1896 le programme sous le titre de « psychologie individuelle10 ». Il multiplie donc les recherches et les objets d’étude pour tenter de comprendre et de décrire le fonctionnement des facultés supérieures de l’esprit humain que sont l’intelligence, la mémoire ou l’imagination. En 1898, il inaugure une « Bibliothèque de pédagogie et de psychologie » chez l’éditeur Schleicher en publiant avec Victor Henri un ouvrage sur la fatigue intellectuelle dans lequel il explore de nouveaux moyens d’approche de la vie psychique.
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Pour mener à bien cette étude, nous reviendrons tout d’abord sur la vie et la formation de Binet1 afin de comprendre comment un avocat a pu en venir à se passionner pour la psychopédagogie. Nous nous attarderons ensuite sur la communication de Rome, en la mettant notamment en perspective avec une série d’articles, complémentaires, publiés par Binet la même année dans L’Année psychologique . Nous pourrons ainsi cerner les conditions d’apparition de ce projet de mesure de l’intelligence, et en préciser le contenu exact avant d’aborder son évolution (l’Échelle connait en effet deux autres versions en 1908 et 1911), ainsi que son devenir après la mort de Binet. Nous serons finalement en mesure de restituer l’Échelle métrique de l’intelligence dans son contexte historique et scientifique, tout en offrant un aperçu de l’œuvre plurielle d’Alfred Binet et sur son rôle dans l’histoire de la psychologie scientifique.
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