La malédiction du perroquet

La couverture ainsi que les bandes argentées qui caractérisent la maison d'éditions sont sublimes et attirent immédiatement l'oeil du lecteur. On prend un malin plaisir à essayer de décortiquer tous les indices présents avant la lecture de la 4ème de couverture qui finira de convaincre les plus septiques.

Dès les premières pages, Marie Kneib parvient à nous immerger dans son univers tout en veillant à démarrer l'intrigue très rapidement. Elle nous donne cette impression d'être présente sur les lieux tant les descriptions sont parfaitement maîtrisées, au point de nous croire au coeur de l'intrigue. L'écriture est simple, authentique et pousse constamment à la curiosité tant par des petits détails que par cette envie irrésistible de connaitre les prochaines péripéties des personnages que l'on apprend à découvrir progressivement.

Une mention particulière est à donner au héros « malgré lui » de ce roman, le terrible Capitaine Connors, transformé en perroquet suite à une malédiction dont on ne sait, visiblement, pas grand chose. On retiendra plus particulièrement les nombreux traits d'humour parfaitement distillés à l'évocation de son état physique et qui provoqueront de nombreux rires aux futurs lecteurs.

En un peu plus de 200 pages, l'auteure parvient à nous embarquer dans un intrigue qui tient la route et aurait très bien pu se permettre quelques chapitres supplémentaires au sujet de ce merveilleux et terrible voyage que le lecteur partage avec cette bande de pirates. Au fil des pages, nombre d'entre eux disparaissent, certainement plus tragiquement que d'autres, et c'est un véritable déchirement et l'on en vient à souhaiter que l'histoire ne se termine pas aussi bien que les habituels « classiques » du genre.

Et même si le dénouement final est prévisible et peut-être « deviné » après quelques pages à peine, on ne peut qu'apprécier cette facilité à nous rendre impatient de savoir ce qu'il se passera dans le chapitre suivant en nous mettant constamment dans le doute que cela se terminera « comme il faut ».

Je n'ai qu'une seule critique négative. La présence d'illustrations au milieu du roman. Ces dernières sont sublimes et apportent une précision visuelle sur les personnages principaux du roman. Mais pourquoi diable les avoir placé au milieu d'un chapitre ? N'y avait-il pas moyen de les placer 3 pages plus tôt avant l'entame du chapitre 7 ?
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L'intrigue est intéressante puisqu'on suit le capitaine Connor qui souhaite à tout prix lever la malédiction dont il est victime. le fait de devoir lever une malédiction n'a pas été sans me rappeler l'histoire de Pirates des Caraïbes et la Malédiction du Black Pearl.

On suit Neven, un jeune mousse, ancien pensionnaire d'une abbaye, fervent croyant et instruit. Il est assez peu musclé et se retrouve au coeur d'un navire pirate, celui du capitaine Connor qui se trouve être... Un perroquet ! Enfin non, il était humain avant d'être frappé d'une malédiction (dont on dispose de très peu de détails sur le pourquoi du comment à la fin du livre) qui l'a transformé en perroquet. Neven va se lier d'une amitié assez étrange avec un pirate nommé Mishrad, qui le prend sous son aile.

Connor, sous sa forme de perroquet, donne des ordres et son épouse, muette et également victime de la malédiction, fait régner l'ordre sur son navire. C'est une figure féminine forte mais j'ai trouvé dommage qu'elle ne soit pas davantage présente.

Globalement, les personnages ne sont pour moi, pas assez exploités. Ils sont beaucoup trop plats à mon goût...

L'univers est assez riche. On dispose même d'une carte pour nous montrer les différentes îles de cette histoire ! J'ai adoré que les sirènes aient leurs formes traditionnelles et non celles que l'on retrouve plus souvent dans la littérature. de plus, la religion, les divinités et les histoires qui s'y rapportent sont assez intéressantes. J'aurais néanmoins apprécié qu'on nous explique un peu plus le pourquoi du comment Connor est devenu un perroquet : a-t-il volé un item maudit ? A-t-il profané un sanctuaire ? J'avoue ne pas avoir trop compris et j'ai très bien pu passer à côté de la réponse !



On alterne entre le point de vue de Neven et du capitaine pour nous donner une vision d'ensemble. Celui-ci, de part son apparence, se faufile auprès de son équipage, car il a fait l'acquisition d'un grand nombre de perroquets qui vive sur son navire. Néanmoins, j'ai eu un peu de mal avec ce type de point de vue (interne et troisième personne de ce que j'ai vu).

L'écriture est vraiment bonne et de nombreux termes liés à la navigation ou au navire montrent que cet univers a été creusé. Pourtant, pour moi, l'ensemble manquait d'émotion. Je n'ai pas ressenti de peur ou d'appréhension de la part des personnages dans certaines situations et j'ai trouvé cela dommage...

Conclusion ?
Un univers riche et travaillé, une écriture recherchée et des termes employés précis, avec des personnages assez peu exploités à mon goût.
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La petite histoire
Autrefois, pas un navire ne prenait la mer sans craindre le capitaine Connor et son redoutable équipage de pirates. Seulement, voilà : un malheureux incident l'a privé de la confiance de ses hommes, de sa réputation, ainsi que de son corps… Victime d'une terrible malédiction, le voilà transformé en perroquet !
Mon avis
Une aventure en pleine mer infestée de monstres, un sortilège à inverser, des complots..
Je n'ai que ces mots en bouche : " A l'abordage !" Un moment d'évasion intense, exotique et magique avec des personnages attachants : un jeune mousse naïf, un boucanier rustre et protecteur, un corsaire traître, une capitaine en second déterminée et sorcière élémentaire et un perroquet en guise de chef de pirates.
L'univers est riche et bien exploité on plonge dans le récit sans écueil.

On va suivre Connor, un pirate un peu spécial car à la suite d'une malédiction, il se trouve transformer en perroquet. Il sera prêt à braver tout les dangers et à mettre en périls sa vie et son équipage pour échapper à son sort.
C'est un roman plein de mystère et de piraterie avec des personnages bien représentés. Ça me change de mes lectures habituelles mais la touche de magie et de mythologie m'ont fait apprécier ce roman. Je déplore juste quelques longueurs dans l'écriture. Même si les événements s'enchaînent à bon rythme; mon sentiment en début de roman reste sur cette idée de longueur. J'aurais également adoré découvrir plus de dangers de la mer Archaïque.
Un belle découverte en tout cas qui m'a fait passé un bon moment de lecture!

Le redoutable capitaine Connor n'est plus si redoutable que ça. Suite à une malédiction, il a été transformé en perroquet. Malgré les monstres marins, il va tout de même foncer vers le danger pour faire lever le maléfice.

Déjà, parlons de l'édition, comme à leurs habitudes la maison d'édition a fait un très bel objet livre, avec à l'intérieur de belle illustration en couleur.

J'ai pris plaisir a arpenté les mers au côté de cet équipage. J'ai ri par moment, car la condition de notre capitaine le rend drôle malgré lui. Je me suis cru sur ce bateau à leurs côtés, bien que le récit soit très court, celui-ci est assez détaillé pour se prendre au jeu. Mais il est vrai que quelques pages de plus auraient été appréciables.