Loveless, tome 5

Cela devient de plus en plus glauque. Franchement, je n'arrive pas à comprendre l'état d'esprit de Yun Goka vis-à-vis de son histoire. Plus on avance, plus il y a cette atmosphère poisseuse. Et l'on ne comprend toujours pas où elle veut nous mener, et franchement, après cinq tomes cela commence à être très frustrant.

La première partie était pourtant intéressante. Ritsuka rencontre certains membres des Sept lunes qui eux aussi cherchent à découvrir la vérité concernant Seimei. On voit clairement que notre jeune héros ne connaissait pas son grand frère qui joue un double jeu depuis très longtemps. D'ailleurs, l'aîné des Aoyagi semble avoir simulé sa propre mort… Avec les quelques indices que l'on a sur sa vraie personnalité, cela ne m'étonne guère, surtout que les Sept lunes l'accusent d'un acte grave (lequel on ne sait pas, mais visiblement cela mériterait son élimination).

Yun Goka donne donc l'impression de nous révéler quelque chose, mais franchement… pour moi, on creuse un peu plus le mystère sans encore nous donner d'explications. On ne sait toujours pas à quoi servent les combattants et les sacrifices… Et elle préfère nous noyer avec des nouveaux combats et des nouveaux personnages à chaque tome. Encore une fois, cela est très lassant.

La dernière partie est celle que je trouve la plus dérangeante. Depuis le premier tome, on sait que la mère de Ritsuka abuse de son plus jeune fils. Elle semble déséquilibrée, mais personne, je dis bien personne ne fait rien. Pourtant, les blessures de son fils devraient inquiéter, non ? Et là, en plus des relations très tendancieuses entre adultes et enfants, je me dis que la mangaka gère très mal la maltraitance sur enfants. Pire, elle semble même parfois l'attiser. Un personnage poussant la mère de notre héros à le tuer. Mais franchement ? On parle d'un enfant de douze ans quand même… Et puis, que cela soit au niveau des dessins et des dialogues… c'est vraiment poisseux.

Un tome qui malheureusement ne me convint toujours pas. Ayant tous les tomes sous la main, je vais continuer ma relecture, mais je n'avais pas du tout ce souvenir de Loveless.