Sur le papier, ce livre traite de sujets fort qui ont tout pour plaire.
Gwendoline a vécu des choses atroces tout au long de sa vie. Elle perd ses parents pendant la seconde Guerre Mondiale, se retrouve orpheline, quitte tout pour recevoir une éducation, se mari à un homme qui s'avérera être violent, et n'arrive pas à s'imposer et protéger son fils... Tant de difficultés pour une seule femme qui malgré tout fera preuve d'une grande résilience et sortira de son enfer.
J'ai pas moment eu du mal à comprendre Gwendoline, pourquoi ne pas dire non, pourquoi laisser faire et se taire? Et puis, grâce aux chapitres sur sa vie passée qui s'intercale avec ceux du présent, on fini par la comprendre.
Muette recouvrera enfin la force de parler!
Malgré cela, je pense être complètement passée à côté de ce livre. Trop de confusions à certains moments avec des récits trop évasifs...
Et une histoire avec Thea dont je ne n'aurai pas perçu toutes les subtilités...
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Elle était malade de chagrin, souffrait de sa disparition, elle était régulièrement prise de vomissements, mais de là non plus elle ne pleurait pas, ne pleurait inlassablement pas, elle ne faisait que fixer le vide, elle ne faisait que mourir, encore et encore, parce qu’on lui avait tout pris, elle était malade dans ce corps inutile...