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3.96/5 (sur 275 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Nuremberg , 1965
Biographie :

Né en 1965 à Nuremberg, EWALD ARENZ a étudié la littérature et l’histoire anglaise et américaine. Il travaille comme professeur dans un lycée à Nuremberg. Ses romans et pièces de théâtre ont reçu de nombreux prix. «Alte Sorten» (DuMont 2019) figurait sur la shortlist du («Livre préféré des Indépendants») en 2019 et a figuré dans la liste des best-sellers du magazine "Der Spiegel", et ce tant au format broché qu'au format poche. Son roman "Der große Sommer" («Le grand été»; DuMont 2021) a reçu le prix «Livre préféré des Indépendants» en 2021. L’auteur vit avec sa famille près de Fürth.

Source : https://www.dumont-buchverlag.de/autor/ewald-arenz/
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Au sommet de la route étroite qui montait entre champs et vignobles, l’air chaud vibrait sur l’asphalte. Liss, qui grimpait lentement la côte sur son vieux tracteur sans cabine, croyait voir de l’eau, une eau plus fluide que la normale ; plus légère et plus ondoyante.Une eau qu’on ne buvait qu’avec les yeux.
Sur les champs moissonnés où luisaient les chaumes, le blé était encore présent dans la puissante odeur de paille ; poussiéreuse, jaune, saturée. Le maïs commençait à sécher ; son bruissement dans la brise d’été n’évoquait plus le vert, il se transformait en un chuchotement rauque à la lisière du champ.
L’après-midi était torride et le ciel haut, mais quand on coupait le moteur on remarquait soudain que les chants d’oiseaux étaient moins nombreux et les stridulations des grillons plus sonores. L’été tirait à sa fin, Liss le voyait, le humait, l’entendait.
C’était une sensation agréable.

(incipit)
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Sally craignait qu’il ne l’attende pas indéfiniment et qu’elle finisse par succomber, parce que ça la tiraillait tellement fort qu’à un moment ou un autre elle allait se retourner comme un gant, tout ce qu’elle avait de fragile au fond d’elle serait dehors et il serait trop tard. Parce qu’on ne pouvait pas vivre quand on était retourné comme un gant.
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Elle n’en connaissait aucun qui n’ait pas tenté d’une façon ou d’une autre de la ligoter. La maison. L’école. Les cliniques. On y entrait, et voilà que les ficelles, les chaînes, les cordes et les filets se mettaient à pousser des murs et du plafond, il devenait de plus en plus difficile d’aller et venir à l’intérieur, il devenait de plus en plus impossible de sortir – de la maison, de l’école, des maisons des amis et de partout. C’étaient des chaînes souples, des cordes élastiques et des filets en caoutchouc, mais plus on voulait partir, plus ils vous retenaient, vous tiraient doucement en arrière ; la nuit, ils devenaient collants et lourds et si on ne fermait pas la bouche, si on ne respirait pas par le nez, ils pénétraient en vous. Ou bien ils se collaient à la nourriture et on les avalait par mégarde comme un cheveu, un cheveu qui n’en finissait pas, de plus en plus en plus épais et solide et qui vous tiraillait à l’intérieur jusqu’à vous faire vomir. Parfois il valait mieux ne pas manger.
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Elle n'avait encore jamais vu abattre un animal. Elle n'avait encore jamais vu à quel point c'était facile, cet instant minuscule qui séparait la vie de la mort.
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Toutes choses qui avaient eu un jour leur raison d’être puis étaient tombées dans l’oubli, encore belles malgré tout, mais qui ne servaient plus à rien.
Il y avait des gens pour qui c’était pareil.
Elle était de ceux-là.
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Elle regarda les couteaux. Tranchants. Minces. Beaucoup n’avaient qu’un seul usage, le jour de l’abattage, sinon on n’y touchait jamais.
Il y avait des gens pour qui c’était pareil.
Elle était de ceux-là.
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Sally ne connaissait aucun adulte qui grimpé ainsi dans les arbres. Ceux qu'elle connaissait faisaient du sport. Mais ce n'est que du sport. Ils ne bougeaient pas pour arriver quelque part. Ils bougeaient pour être quelque chose. Plus minces ou plus rapides ou meilleurs. En réalité, ils ne faisaient que tourner en rond.
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Il y a des jours où il est plus difficile de regarder seulement ce qui est. Ni en arrière, ni devant. Juste ce qui est là. Parce que tout ce qui est là en ce moment précis ne sort pas du néant et ne va pas vers le néant. Toute chose a une histoire. Même les objets inertes ont une histoire.
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Quand on savait tout de quelqu’un, on le tenait au bout d’un millier de fils. Comme son père la tenait.
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Avec elle ils faisaient tous comme s’ils la voulaient un peu, la voulaient beaucoup, la voulaient absolument, mais ce qu’ils voulaient en réalité n’était qu’un reflet qu’ils puissent appeler Sally, afin d’être moins gênés de n’avoir d’yeux que pour eux-mêmes.(…) Personne ne la voulait pour ce qu’elle était, songeait-elle sans grande émotion.
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Le tableau disait que le monde entier n’était qu’un beau mirage empoisonné. Que personne ne faisait rien sans penser d’abord à soi. Le serpent était présent dans chaque tractation, chaque amitié, chaque amour – dans tout ce qui se jouait entre les hommes.
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Quand une machine ne fonctionne plus, on la démonte, on enlève les pièces cassées et on la réassemble. Ils ont toujours essayé de faire ça avec moi. Me démonter, puis réassembler les morceaux. Mais les humains ne sont pas des machines. Quand un truc en eux est cassé, parfois il faut tout simplement qu’il se ressoude, et pour. Ça il faut leur laisser du temps. Tu l’as fait avec moi.
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Sally, tu ne peux pas savoir à quel point tu me … Quand on s’est vues la première fois, tu grimpais dans le vignoble d’un air furibond et c’était comme si je me voyais dans un miroir me renvoyant mon image avec 30 ans de retard.
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Il était si rare que les choses soient en équilibre. Sans bonheur ni chagrin. En d’autres termes : que le bonheur et la tristesse soient en suspens, se contrebalancent si parfaitement qu’on n’a plus envie de bouger.

(Albin Michel, p.154)
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