La boxe est un prétexte. Bien sûr. Pour
Barbara Pellerin, fille de boxeur, c'est tout un univers qui a conditionné sa vie. Pas juste son enfance, son adolescence... sa vie. Même le choix d'un compagnon, il vient en droite ligne de ce père absent et trop présent à la fois.
C'est une histoire dure, celle d'un vide qui ne sera jamais comblé, celle d'un dernier rendez-vous manqué... bêtement manqué, par une sorte de volonté bravache, d'orgueil déplacé que Barbara se reprochera toute sa vie. Et pourtant on ne rate pas les retrouvailles avec son père pour un simple café refusé.
Les dernières pages, faites d'un texte de
Barbara Pellerin, et de photos d'enfance, sont terriblement émotionnelles.
Le scénario est touchant, mais...
Le dessin est dur, mais...
C'est inégal et non abouti, à mon avis. Il y a trop de chaos dans le déroulement du récit. Trop de crayonnés qui donnent un sentiment de brouillon dans le trait. Si le récit avait été un peu plus tendu. Si le dessin avait été du même niveau que la page de couverture, cela aurait été un carton.