Ayako, l'enfant de la nuit, tome 1

J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans la lecture de cette nouvelle adaptation de l'oeuvre du maître mangaka Osamu Tezuka « Ayako ».

A la lecture des premières critiques, pas bonnes, j'hésite encore plus. Je tombe même sur une vidéo sur YouTube où trois chroniqueurs n'arrivent pas à se mettre d'accords sur l'avis à donner sur ce manga.

Au détour d'un rayon manga, les deux premiers tomes se présentent à moi, je décide de me lancer dans la lecture d'Ayako, l'enfant de la nuit.

Les éditions Delcourt / Tonkam proposent avec la jaquette comme un écrin de papier aquarelle. Ce qui donne une sensation très douce au toucher de la couverture. Presque sensuelle !

La lecture du manga demande d'être concentré, les textes de Kubu Kurin sont importants tout au long du tome. L'auteur n'a pas lésiné par rapport à l'oeuvre originale pour poser ses dialogues.

Il en va de même pour les dessins, Kubu Kurin fait un dessin magnifique ! Les décors urbains ou bien ceux des campagnes restent pour moi de petites oeuvres dans chacune des cases.

Concernant les personnages et ils sont nombreux, le choix de Kubu Kurin est la sensualité.

Ce qui va être le point fort de cette nouvelle édition, car le thème principal de l'histoire est un inceste dans une famille de propriétaires terriens. le patriarche de la famille n'a aucune limite dans ses envies de femmes !

Kubu Kurin, dans ses dessins des personnages féminins, arrive à mettre le lecteur mal à l'aise en faisant de nous un « observateur voyeur » des relations hommes / femmes de la famille Tengé !

Kubu Kurin suggère plus qu'il ne montre ce qui fait sûrement que ce manga n'a pas la classification « pour lecteur averti ».

L'auteur utilise la perspective pour mettre en valeur la plastique de ses personnages féminins. Ainsi que des gros plans.

Kubu Kurin arrive progressivement à embarquer le lecteur dans une ambiance malsaine où nous ne pouvons que tourner les pages et avancer dans l'histoire.

Là est là force de cette nouvelle adaptation de l'oeuvre d' Osamu Tezuka !

Transposer une histoire post seconde guerre mondiale (Ayako) dans notre époque moderne (Ayako l'enfant de la nuit) est une réussite !

Oui cette adaptation est dérangeante !
Oui on peut avoir envie de ne pas terminer la lecture de ce manga !
Ce que Kubu Kurin veut peut-être mettre en avant dans sa relecture de l'oeuvre originale c'est tout simplement, que presque huit décennies après l'édition de d'Osamu Tezuka, rien n'a changé dans les violences faites par des hommes aux femmes et aux enfants !

A lire !

Je dois avouer que la couverture m'a tout de suite attiré. Je la trouve vraiment très belle et vraiment magnifique et ça m'a donné envie de découvrir ce titre. le coup de crayon du mangaka est vraiment remarquable. C'est vraiment très beau et agréable à lire. Les illustrations sont vraiment incroyables, on ressent parfaitement bien les différentes émotions sur les visages des différents personnages. Visuellement parlant c'est vraiment très beau à voir.

Je dois avouer qu'après ma lecture je suis assez surprise.. Il se passe certaines choses dans ce premier tome qui m'ont laissé perplexes, mais vraiment perplexes. Je ne vais pas dire que ça m'a choqué puisqu'il m'en faut beaucoup pour être choqué mais je me suis retrouvé décontenancée face à ce que j'ai lu. Mais en même temps ma curiosité a clairement été piquée. J'ai tout de même hâte de découvrir la suite puisque comme je viens de le dire, ma curiosité a été piquée. Mais il faut quand même bien le préciser qu'il se passe des choses vraiment étrange dans ce manga. Pas mal de scènes de sexe et c'est surtout ces scènes là qui m'ont décontenancé. Si jamais vous l'avez lu vous savez de quoi je parle si vous ne l'avez pas lu vous verrez bien à la lecture.

Sinon pour ce qui est de l'histoire, je l'ai trouvé interessante à lire. On suit le personnage de Jin, le fils cadet des Tengé, gros propriétaire terriens de Yodoyama. Il revient chez lui après plusieurs années d'absence. Et une fois rentré au bercail, il découvre quelque chose d'irréaliste pour lui. Son père, couche avec sa belle fille. Mais le pire? Ayako est nait de cette relation et tout le monde accepte cette situation. Ayako est présenté comme la fille des parents de Jin. Ce qui est vraiment étrange. Kazuma, le fils de Tengé ne dit rien puisque c'est lui qui a proposé sa femme en échange de terre pour son héritage (oui oui sympa le mec hein!). Jin se retrouve au coeur de cette famille pour le moins particulière.. On suit donc Jin dans cette vie dans une ville où l'argent, les terres ont le dessus, le pouvoir est important, les non dits et les secrets pullulent cette ville..

Je ne sais pas vraiment mettre des mots sur mon ressenti après ma lecture de ce premier tome. Je suis intriguée ça c'est indéniable. C'est malaisant par moment, ça c'est indéniable également. Mais en même temps j'ai beaucoup aimé le personnage d'Ayako, cette petite qui n'a rien demandé et se retrouve dans cette vie. Elle est hyper mignonne et hyper touchante, toute innocente. Jin aussi m'a beaucoup plu également. J'ai beaucoup aimé le personnage de O-Ryô. Elle aussi est une enfant illégitime et s'en prend pas mal dans la face.. Ce sont clairement mes trois personnages préférés pour le moment. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite tout de même, je suis vraiment intriguée et je me demande où va nous emmener par la suite.
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Tout d'abord Ayako est un remake remis au goût du jour d'une oeuvre de Tezuka Osamu que je n'ai pas lu, dans l'oeuvre d'origine l'histoire se passe en période d'après guerre, ici nous sommes dans le présent !
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On entre ici dans une histoire assez complexe d'une famille puissante possédant de nombreuses terres, le père profitant de sa position dominante va tout se permettre, il va proposer à son fils s'il veut des terres le droit de coucher avec sa femme. Et voilà que Ayako née cette union. le père la reconnaîtra mais ils feront comme si elle était la fille de la mère de famille.
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Elle va être malmenée par sa vrai mère qu'elle appele du coup "ma tante" et battu par son oncle. Une fratrie ou tous les coups sont permis, une famille vraiment atypique et compliquée à suivre ! Je pense qu'il n'y a pas qu'Ayako comme enfant illégitime...
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C'est un récit tout en noirceur mais qui avec un fan service très prononcé (ce qui ne me dérange pas en sois mais ne va pas plaire à tout le monde car très présent) va complément dénaturer l'oeuvre originale qui était vraiment plus sombre que celle ci. le mangaka est aussi connu pour ses hentai et on le voit bien dans son style de dessin !
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J'ai quand même bien apprécié cette lecture et à la fin de celle ci (finie en 3 tomes) je me laisserais peut être tenter par l'oeuvre originale. Il me tarde de lire le tome 2 pour voir si le scénario sera plus approfondi.

Un titre qui me laisse perplexe. Les dessins m'ont beaucoup attiré de prime abord, mais l'histoire m'a pas mal dérangé.

Jin, le cadet de la famille Tengé, reviens au pays après plusieurs années. C'est alors qu'il découvre qu'il a une petite soeur, mais étonnement il sent qu'elle n'est pas de sa mère. Il se dit que comme toujours son père a dû engrosser une bonne.

C'est alors qu'il découvre que son père couche avec la femme de son frère. Ayako est l'enfant de cette union. Cette dernière n'est qu'une enfant qui n'a rien fait de mal, mais va se prendre cher du haut de sa jeune innocence de par cette famille remplie de complot.

Bon, l'histoire est spéciale et à ne pas mettre entre toutes les mains. Je pense qu'il ne plaira pas forcément à tout le monde et qu'il y a un public en particulier pour. Pour ma part, je ne saurais pas vraiment vous dire ce qui m'a dérangé dans cette histoire. Il y avait quelques choses qui me mettaient mal à l'aise, l'ambiance générale du manga !

En bref, vous l'aurez compris, pour ma part, c'est un titre que je ne continuerais pas. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à terminer ce tome et malheureusement je n'y ai pas accroché. Malgré tout, cela reste mon avis et j'espère que parmi vous, certains l'auront lu et aimé ! 😉
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