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EAN : 9782970032502
148 pages
Sept Flèches (22/09/2006)
4/5   2 notes
Résumé :
Publier une méditation signifie donc divulguer quelque chose de soi même. Lorsque quelqu'un fait imprimer des méditations, il le fait pour l'amour de ses compagnons de route qui, comme lui, sont en route vers le sens de la vie et vers le sens de l'univers. Car de la récollection de l'un, d'autres aussi peuvent tirer profit...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les Musulmans témoignent des égards pleins de vénération à l'araignée, qui sauva en effet la vie du Prophète en tissant une toile devant l'entrée de la caverne où il s'était caché de ses ennemis. Déjà la moindre comparaison entre la toile d'araignée et les entrelacs géométriques de cuivres arabes et des murs des mosquées indique, mis à part ce motif historique extérieur, qu'un rapport intérieur entre l'araignée et l'Islam doit exister.

De même que le monde est un tissu éphémère produit par l'unique Réalité d'Allah, la fragile toile d'araignée provient entièrement de la propre substance de celle-ci ; à ce point de vue, l'araignée et sa toile sont une métaphore du dogme islamique suprême : pas de divinité si ce n'est Dieu. Le modèle de la toile d'araignée et celui des arabesques se ressemblent en ce qu'ils partent d'une forme fondamentale unique qu'ils modifient richement ; les rayons de la toile d'araignée irradient à partir d'un point unique et se joignent à des distances de plus en plus grandes à des cercles, et, tout comme la chaîne et la trame d'un métier à tisser, ces fils – les uns partant du centre et les autres croisant circulairement les premiers – symbolisent l'interpénétration de Dieu et du monde. L'art arabe présente constamment de semblables dessins à la même signification.

Si les poursuivants de Mohammed prirent la toile comme preuve que personne n'aurait pu pénétrer dans la caverne, ils furent victimes au fond de l'illusion originelle des hommes : de même que les hommes tiennent le voile fragile du monde pour éternel, ils ne pouvaient pas concevoir la vitesse de travail de l'araignée. Le Prophète était cependant à l'abri derrière le tissu du monde, dans la Réalité divine, dans la caverne protectrice. Afin de détourner ses ennemis de lui, la déesse Mâyâ, pour parler en langage hindou, a déroulé devant Mohammed son voile fait de la multiplicité des mondes et des êtres. Dans la biographie de Mohammed et dans l'histoire de l'Islam, cette façon d'aveugler les adversaires s'est sans cesse répétée, elle caractérise un certain aspect de la barakah (bénédiction) islamique. (pp. 99-100)
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Dans la prime enfance, l'âme ne pense ni à hier ni à demain, elle vit dans le présent, à proximité de ce Présent qui lui sur elle comme un soleil clair et chaud. C'est pourquoi le bonheur de l'enfant est un reflet anticipé de la Béatitude, et peut-être chez les saints un reflet anticipé du Présent.

La proximité de l'enfant avec le Centre céleste est figurée aussi dans son extérieur : en comparaison de celle de l'adulte, sa tête est plus sphérique, donc plus en corrélation avec le Centre, et elle représente pour ainsi dire un globe terrestre en petit ; les membres de l'enfant sont incomparablement plus souples que ceux d'une personne âgée ; ce haut degré de mobilité correspond à la grande richesse des possibilités qu'offre le Centre. Finalement on peut rappeler la capacité de l'enfant, quant à son esprit et à son psychisme, à assimiler rapidement et complètement une ou plusieurs langues, par imitation et intuition : comme il est proche du Centre céleste, il est proche aussi du langage paradisiaque primordial, dont les différentes langues humaines sont issues ; la très grande peine que l'homme adulte éprouve à apprendre une langue étrangère indique combien il s'est éloigné de cet état central.

Non moins significatif est le fait que la nourriture, le vêtement et tout ce dont l'enfant a besoin – dans des circonstances non perturbées – affluent à lui sans travail ; il est pour ainsi dire encore au Paradis, et ne dois pas gagner son pain « à la sueur de son front » comme l'homme déchu. (pp. 30-31)
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Pour l’homme proche de Dieu, les animaux, les végétaux et les minéraux sont plus que de simples allégories de qualités particulières comme celles que les fabulistes attribuent aux différents animaux. Le lion par exemple n’est pas seulement l’archétype du courage : la crinière en forme d’auréole et la couleur jaune, la voix grondante, mais aussi la profondeur du champ du regard et le caractère de totalité du mouvement et de l’attitude, l’élèvent au rang d’animal solaire et de symbole de la Majesté divine.
(…)
De ce point de vue, l’extermination de tant d’espèce d’animaux à l’heure actuelle n’est pas sans rapport avec le non moins sensible appauvrissement de l’homme en possibilités spirituelles. La disparition progressive de l’aigle de nos régions est révélatrice ; et le déclin d’espèce animales aussi puissantes que le bison, l’élan, le lion de l’Atlas, etc., va de pair avec une atrophie de l’âme humaine moyenne. (pp. 20-21 & 88)
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