Pour les amoureux de l'art, voici une façon fort intéressante de découvrir le parcours créatif d'une Québécoise qui a sans aucun doute laissé sa marque dans notre Belle Province, et même bien au-delà de celle-ci.
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[La] jeune femme qui, dans son unique pièce de la rue Oldfield à Montréal, produit des œuvres au crochet sur un châssis de fabrication domestique est-elle la même qui séjourne longuement au Japon afin de matérialiser le rideau de scène du Centre national des arts à Ottawa ? Est-ce bien celle qui partage pendant deux étés la vie des Inuits ou qui voyage auprès des peuples autochtones d’Amérique centrale pour se documenter de première main sur leur art et les rapports que les matériaux indigènes entretiennent avec les tissus qu’ils créent ? Le parcours de Micheline Beauchemin vaut d’être abordé sous divers aspects – esthétique, sociologique, technique – afin d’éclairer la recherche qu’elle a poursuivie et sa contribution remarquable à la question de l’intégration de l’art à l’architecture.
Ma joie est de travailler avec des matériaux que je considère assez précieux, que ce soit les fils métalliques que j’emploie pour traduire cette lumière de givre et de glace, que ce soit les lins qui me viennent d’Australie, avec lesquels j’aime tant travailler à cause de cette grande luminosité, ou dernièrement, depuis mon séjour en Amérique du Sud, des laines d’alpaga si douces et de tons naturels si riches. C’est peut-être le seul luxe que je m’offre.
Les meubles anciens du Canada français
Jean Palardy
Nathalie Chauvin, Laurier Lacroix, Olivier Perreault-Jacques et Pierre Wilson témoignent de l'importance de l'ouvrage Les meubles anciens du Canada français pour le développement de la connaissance historique.