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3,75

sur 312 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel talent! Marie-Hélène Lafon est décidément un grand écrivain! J'avais déjà dit tout le bien que je pensais d'elle après la lecture de son précédent roman: "l'Annonce". Mais là, c'est confirmé!
Tout est beau dans ce livre, le style, le thème, la poésie, les odeurs transpercent les pages.
Marie-Hélène Lafon raconte l'histoire De Claire, jeune femme qui quitte son Cantal natal, ses meurs, ses silences, ses hivers, pour "monter" à Paris, où elle va étudier les Lettres Classiques à La Sorbonne. Claire, c'est elle, Marie-Hélène Lafon (lors de la conférence chez Mollat, où j'ai eu l'immense honneur de me faire dédicacer le livre et de l'entendre en parler, nous en lire des extraits, elle explique sa pudeur de dire "je", préférant se cacher derrière le personnage De Claire...). Sous la forme d'un roman brut, aux mots si "choisis", aux phrases travaillées, elle décrit cet arrachement à sa terre, aux siens.
Elle nous raconte en trois volets l'histoire, la sienne, étudiante besogneuse plongée en milieu inconnu: Paris! le livre est empli de métaphores pour illustrer la plongée en ses mondes parfois hostiles, entourée d'étudiants, bourgeois et cultivés, de rencontres d'êtres précieux (Lucie notamment) qui l'initieront à Flaubert, la musique, la peinture. La boursière qu'elle est, va s'employer à tout avec la même assiduité que celle de la traite des vaches pour acquérir cette culture, ces connaissances, s'intégrer. Des cours de grec ancien à son job d'été dans une agence bancaire, elle ne lâche rien.
Elle mettra un an avant d'oser acheter un nouvel habit, presque une folie : un pantalon rouge. "Elle avait vu ce pantalon en vitrine, dans un magasin du boulevard. Il était à la mode. Les filles dans les rues, certaines filles en cours, plutôt celles qui étudiaient les lettres modernes portaient ce genre de pantalon (..). Pour se récompenser, puisqu'elle était reçue, elle pouvait s'offrir le pantalon rouge, elle avait prévu l'argent pour ça (...).
Petit à petit, elle se familiarise à cette ville, ses odeurs, sa vitesse, ses rites... et oublie peu à peu d'où elle vient. La distance s'installe. Elle rentre rarement au pays, et la famille vient encore plus rarement la voir. La dernière partie, consacrée à la visite de son père à la capitale est à la fois dure et sublime. Alors qu'il visite le Louvre, le paysan qu'il est, perdu dans ce grand musée et sa pyramide en plexiglas ne cesse de répéter "ils sont beaux les sols, ils sont beaux".
Jetez-vous dessus, c'est sublime.
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Un véritable coup de coeur. Ce style tour à tour précieux ou terre à terre, m'a emballée. La simplicité apparente des portraits fait mouche, Claire, son étudiante si décalée, m'a touchée, les membres de sa famille sont si vrais qu'on croit les connaître, les descriptions de la faune des Sorbonnards et des employés de banque ne manquent pas de sel. Les ruminations du père agriculteur en Auvergne face à la vie parisienne sont un régal. Taiseuse la fille, mais son regard est acéré!
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Un vrai bon livre.L'écriture est lumineuse, très travaillée comme un bel ouvrage d'artisan, une vraie justesse dans les mots y compris dans les plus rares, un grand plaisir pour le lecteur.
Ce roman touchera tous ceux qui de près ou de loin connaissent la campagne et le monde des paysans que Marie-Hélène Lafon appelle son monde premier; avant de devenir professeur à Paris qu'elle apprécie petit à petit pour d'autres raisons.
Mais comment oublier le goût du Saint-Nectaire, les bruits, les couleurs de sa ferme natale...ce livre raconte tellement bien ce délicat passage d'un monde à l'autre que chacun y retrouvera un souvenir perdu ou ses racines oubliées mais sans nostalgie avec un sourire au coin des lèvres.."Elle se tenait à côté de ces choses de toujours, muettes et larges, qui d'elle garderait trace, et lui faisaient un creux, une place pour rester et attendre sans parler"...superbe!
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Son premier contact avec la capitale, alors qu'elle est encore enfant, se révélera bien décevant : autant le salon de l'agriculture que la découverte sommaire de la ville.
Elle y reviendra pourtant pour des études supérieures studieuses à La Sorbonne, immergée corps et âme dans l'apprentissage du grec et du latin, de certaines littératures qui lui sont encore inconnues et obscures. Elle réussira, aux prix d'un travail acharné et solitaire, recluse et ne découvrant enfin Paris qu'au bout des dix mois de cette première année d'études, quelle ne pouvait se permettre de redoubler. Elle découvre des êtres fantasques qu'elle ne pouvait imaginer dans son univers terrien et se lie d'amitié avec Lucie, d'un milieu si différent du sien. Fille de paysans, Claire s'est arrachée à sa terre natale, le Cantal, déconcertée par les odeurs si différentes dans la grande ville , loin de ce monde ancestral, bientôt disparu, qu'elle ne peut partager avec personne, ou presque. Les pays, c'est la terre d'origine, mais aussi les gens qui s'y rattachent, notre terre d'origine à tous que nous avons en nous,ces morceaux d'identité que nous portons et qui font partie de ce que nous devenons, ce que nous en faisons. D'abord nostalgique et étrangère dans une ville bruyante, pressée, déshumanisée, où se côtoient tant d'êtres anonymes, elle finit par l'apprivoiser, pour s'y sentir totalement à l'aise, vingt ans plus tard. Au prix d'une distance d'avec son monde d'avant, sans le renier, et d'un étonnement mêlé d' incompréhension chez ce père qui lui a permis de brillantes études.
Roman largement autobiographique, mais universel, Marie-Hélène Lafon veut laisser une trace de ces "derniers Indiens" que sont les agriculteurs qui cultivent la terre et produisent de façon ancestrale, dans un écrin d'écriture, dans une langue travaillée, aux descriptions précises, qui laisse transparaître une patience, une ardeur, un travail liés à ses racines .Elle fait partie de nos grands écrivains contemporains.
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Nous suivons Claire qui, petite fille, « monte » à Paris avec ses parents pour le Salon de l'Agriculture. Une fois jeune fille, elle quitte définitivement son Cantal natal pour étudier les lettres classiques à Paris. Devenue enseignante, nous la retrouvons à travers le regard de son père.

Marie-Hélène Lafon évoque la vie estudiantine De Claire, du fossé qui la sépare, elle dont la culture est pratique, aux autres étudiants citadins. Elle bûchera comme un paysan sa terre, sans aucune des fioritures que sont le cinéma et autres futilités. « Claire n'allait pas au café, Claire ne se divertissait pas elle ne savait pas le faire et elle n'en avait pas besoin. »

Claire s'est trouvé un pays en la personne d'Alain magasinier à la bibliothèque qu'elle fréquente assidument. Pays, quel joli mot, qui permet de parler à l'autre avec le langage de là-bas. Lui, aura sa mutation loin de cette capitale où il se considérait en transit avant le retour au pays. Claire, elle n'y pense pas. « Elle prendrait avec Alain la mesure d'une distance déjà creusée entre elle et ceux qui, comme lui, continuerait à vivre à l'unisson des parents et amis demeurés à l'épicentre du séisme » Non, elle restera à Paris, même pendant les vacances d'été où elle travaillera dans une banque.

Le Cantal emplit ce livre malgré la vie parisienne De Claire. Mais est-t-elle pour ça devenue parisienne ? Je ne le pense pas, elle devient transfuge car elle n'appartient plus au Cantal, mais n'est pas pour cela parisienne. C'est un livre sur l'exil choisi. le Cantal est à jamais dans le coeur De Claire qui y retourne souvent.

C'est également le récit, d'une initiation, de l'apprentissage d'un changement radical dans le rapport aux éléments. du végétal, Claire passe au minéral ; du cake maison au jambon fade, de l'espace à la promiscuité… enfin bref, de la campagne à la capitale. « Elle avait dû apprendre à l'arraché cet entassement de l'immeuble où croissaient, vivaient, s'étiolaient dessus dessous et sur les côtés d'autres corps, que l'on ne connaissait d'abord pas, que l'on frôlait ensuite, parfois, dans l'ascenseur ou dans le couloir. »


Comme dans Tunis Blues, nous avons cette dualité entre l'ancien et le nouveau, la tradition et la modernité. Ici aussi, ils sont étroitement mêlés. Marie-Hélène Lafon parle d'un monde qui disparait ou a disparu : la paysannerie. Je ne parle par des agriculteurs, mais bien des paysans. La réussite De Claire l'éloigne à jamais de la vie que son père a connue.

On pourrait penser que ce livre est ennuyeux. Et bien non, Marie-Hélène Lafon, l'air de rien m'a petit à petit envoutée avec son écriture. Marie-Hélène Lafon, outre son Cantal, a un pays de prédilection : l'écriture. Ses phrases longues sont souples sans jamais être ennuyeuses. J'ai aimé son écriture, son style

Le passage De Claire entrant dans une librairie acheter des livres est une pure merveille, tout comme son travail d'été dans une banque.

Je l'ai découverte lors de l'émission de François Busnel, sur « Les 20 livres qui ont changé votre vie » ; un grand plaisir de l'écouter parler du « Grand Meaulnes » d'Alain Fournier, qui fut mon livre de chevet toute jeune fille et que je garde dans mon coeur. J'ai aussitôt sorti son livre de mes étagères pour découvrir l'auteur. Comme j'ai bien fait !

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Claire quitte le Cantal, « son pays » natal pour un autre « pays », Paris, pour faire ses études à la Sorbonne. Elle raconte son parcours de jeune provinciale parmi des étudiants de classes sociales plus aisées. Elle vient de la campagne et ses parents sont agriculteurs. La littérature et la culture de manière générale ne sont pas leur tasse de thé. Son père d'ailleurs ne comprend pas son envie d'étudier les lettres classiques à Paris. Ce n'est « pas du rôti pour elle ». Mais il a bien compris qu'elle n'a pas la fibre agricole.
A la bibliothèque, elle rencontrera un bibliothécaire qui vient du pays. Un point commun qui permet de converser et de faire connaissance, de se « reconnaître » entre gens du pays. Elle délaisse son enfance pour devenir une femme, s'émanciper.
On parcourt les rues de Paris avec elle. Elle y passe ses étés pour travailler deux mois dans une banque et gagner de l'argent pour ses études. Quand elle passe du Cantal à Paris, lors de ses rares visites à ses parents, on sent une rupture entre ces deux mondes. Elle est différente selon qu'elle se trouve dans l'un ou l'autre lieu.
Elle raconte son métier de professeur et plus tard les visites de son père avec son neveu, deux fois par an, dans son petit appartement. Elle se transforme alors en guide et les emmène de musée en monument, en passant par le cinéma. Elle essaye de ne pas trop bousculer les habitudes de son père, de cohabiter quelques jours.
Un roman autobiographique en trois parties qui permet de mieux cerner Claire, un des personnages notamment de son dernier roman « Les Sources ». Vous l'aurez compris, Claire est son double.
Et puis il y a cette phrase issue de ce roman, citée par Laurine Roux récemment lors d'une rencontre « Un endroit où aller » : « Lire écrire c'était comme respirer, inspirer expirer, de tout le corps. » Marie-Hélène Lafon écrit comme elle respire et c'est beau. L'écriture dans ce roman de 2012 est déjà reconnaissable, concise et précise, même s'il y a davantage de descriptions.
Bref je poursuis ma #lafonmania et mes lectures toujours aussi passionnantes de l'oeuvre remarquable de Marie-Hélène Lafon.
Lien : https://joellebooks.fr/2023/..
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Ce récit m'a profondément touché : la justesse de ton de M.H Lafon, sa grande tendresse envers la terre du Cantal - sans sombrer dans les clichés du choc culturel entre paysans et citadins, la joie d'apprendre et de transmettre... Une oeuvre dans le sillage des romans de Pierre Michon ou du Ramuz de la fête des vignerons.
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Clara est fille de paysans, les derniers de leur époque... Elle vit en Auvergne, mais ne rêve que des bancs de l'école, de ce qu'elle va pouvoir puiser dans les livres et les études. Ses rêves se réalisent grâce à sa grande tenacité, elle devient étudiante, mais pas n'importe pas. Ce sera la Sorbonne ou rien. Un univers à l'opposé de celui dont elle vient...
Je recommande fortement la lecture de ce très beau roman de Marie-Hélène Lafon. Son écriture est précise et élégante, comme dans ses autres livres, et l'atmosphère y est plus lumineuse. Les personnages et les situations sont merveilleusement réels, peut-être parce que cette histoire est puisée au coeur même de l'histoire personnelle de l'auteur. Ce roman prend sa place parmi ses précédents écrits, comme une pièce de puzzle qui s'ajuste parfaitement.
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Etre d'ici et d'ailleurs. Avoir deux pays comme le chantait Joséphine Baker; le pays premier et celui dans lequel il a fallu se couler, s'habituer, se faire accepter. Claire quitte son pays premier, son Cantal natal, pour suivre des études de lettres à Paris. Choc culturel! Outre le métro, le bruit, la ville, autant d'odeurs si différentes de celles du foin, de l'herbe coupée , de la montagne, des animaux de la ferme, c'est la confrontation avec les étudiants de milieux sociaux plus favorisés, citadins, habitués des musées, de spectacles culturels en tout genre, maîtrisant des codes de langage à des années lumières de expressions cantalouses de sa famille. Marie-Hélène Lafon livre dans ce récit, plus poème en proses que roman, le cheminement de l'étudiante qu'elle fut sans doute, ses choix de vie qui creusent un profond sillon entre les êtres chers du pays premier et son cheminement de femme libre qui s'est affranchie des standards du mariage et de la maternité. Férue de lettres, elle s'approprie les mots de la langue française avec un certain amusement, détourne en sens littéraire des termes techniques ou scientifiques dans une langue à la fois très classique et très parlée mettant en relief les langages de ses deux pays, celui de l'oral rural de sa campagne familiale et celui de la fac de lettres. Un récit où les phrases sont cependant dans l'ensemble beaucoup trop longues à mon gout, presque absentes de ponctuation, manquant donc de respiration, obligeant une lecture en apnée. Et une plume qui court à l'envi et s'accorde des redites: la libération des deux renardeaux de l'école, les états du père, ressassées....un petit manque de rigueur pour mon cerveau cartésien. Mais derrière le beau récit littéraire, l'air de rien, une intéressante étude sociologique.
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A l'origine Claire vient de son Cantal, contrairement à sa fratrie elle n'est pas destinée à la terre, sa maladresse est légendaire ainsi que son aptitude pour les études.
Les paysDe Claire sont le Cantal qui l'habite et Paris qui l'habille.
En prévision de son entrée à la Sorbonne, son père l'amène à Paris, lors du Salon de l'Agriculture.
Pour ce court séjour, ils habiteront chez des amis demeurant à Gentilly, Henri et Suzanne, qui viennent chaque année rendre visite à leur famille dans le Cantal.
Le père souhaitait venir en voiture, mais il en fut dissuadé, trop compliqué quand on n'a pas l'habitude.
Le père a une antienne, son monde qui s'efface. La fille engrange tout ce qui est possible pendant ce séjour, elle sait que sa vie sera là.
Ses premiers pas à la Sorbonne, sont ceux d'une fille de son pays qui se rappelle à elle par l'importance qu'elle accorde à la gestuelle, à la structure des corps de ses nouveaux compagnons de route.
Qu'ils soient étudiants ou professeurs, ce sont leurs corps qui parlent, qui disent.
Les mains de son professeur de Grec sont terriblement vivantes. Ce sont pourtant des mains d'intellectuel.
L'éveil à ce nouveau monde n'est pas sans douleur, se taire sur tout ce qu'elle ne sait pas de façon innée, combler ce fossé avec acharnement, travailler encore et encore.
« Claire s'exhortait à ne rien perdre, à ne rien laisser flotter ; elle pressentait qu'il lui serait difficile de revenir seule au Louvre sans être écrasée, sans crouler sous les références qu'elle n'aurait pas ; elle devait prendre ce qui était donné, là ici maintenant, et faire son miel… »
Travailler toujours, pendant les vacances « se faire des sous » qui devront, ajouter à sa bourse, faire toute l'année.
Lors de la réussite de son examen de première année, faire une folie, s'offrir un pantalon rouge, comme celui que porte les filles à la mode, c'est une récompense bien méritée.
Cet achat est une mue.
Son amitié avec Lucie lui parait improbable, comme la vie à Paris où les voisins ne voisinent pas mais s'entassent, car le mètre carré habitable est cher.
Avec Gabriel, « elle apprit la géographie. »
Claire est laborieuse, joyeusement laborieuse, « elle n'avait pas besoin de divertissement. »
Tendue comme un arc vers son but : réussir ses études.
Elle découvre qu'il y a une vie culturelle, un trésor qu'elle ne laissera pas échapper.
Elle se forge. Si son physique a la force de ceux qui ont vécu avec la terre nourricière, se sont endurcis au contact de la rudesse de cette dernière, elle devient intense et singulière.
Des années plus tard, elle transmet à son neveu. Elle a fait le choix de ne pas avoir d'enfant, son père a du mal à comprendre cette fille dont il est fier, mais qui vit de façon si éloignée des manières qui l'ont vu naître.
« Avec des femmes comme Claire, qui ne voulaient pas se charger d'une famille, supporter un mari, des enfants, et habitaient dans des appartements bourrés de livres, allaient à des spectacles ou voir des peintures dans des musées, à Paris en Autriche à New-York, au lieu d'élever des gosses et s'occuper d'une maison, avec rien que des femmes comme elle, qui gagnaient leur argent sans attendre après les hommes, ça serait bientôt la fin du monde. »
Ses mots sont comme des pierres polies par l'activité dense de la rivière, ces mots qui sont devenus les siens pour les offrir à ses lecteurs, sont autant d'empreintes de son pays, de ses pays.
« … il n'y avait pas de paradis, on avait réchappé des enfances ; en elle, dans son sang et sous sa peau, étaient infusées des impressions fortes qui faisaient paysage et composaient le monde, on avait ça en soi, et il fallait élargir sa vie, la gagner et l'élargir, par le seul et muet truchement des livres. »
Un roman où sensualité et cérébralité font bon ménage dans une belle humanité.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 2 septembre 2019.
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