Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Enfin. Quel plaisir de retrouver Mikaël et Lisbeth. J'avais pris connaissance de quelques critiques. Celle de France Inter était moyenne, celle du Monde était bonne. Ayant une idée des postures des critiques littéraires, j'étais donc plutôt rassuré. Je savais aussi que David Lagercrantz avait écrit la biographie de Zlatan, et que son livre avait été apprécié.

J'ai donc savouré, dégusté ce livre. 10 ans d'attente depuis le tome 3, entre temps la ou les séries et films, certains mieux réussis que d'autres. J'ai donc mis une petite semaine, sans hâte, je reposais parfois le livre pour ne pas arriver trop vite à la fin, ne pas se précipiter après une trop longue abstinence. D'un côté, un tome 4, ça tue un peu le mythe, mais franchement, il vaut mieux la réalité que le mythe. Et ce tome 4, sans être un chef d'oeuvre de la littérature mondiale est tout de même très réussi. le mythe débouche sur une série de polars, avec certainement, enfin, je l'espère, d'autres livres.

Pour en revenir à ce tome 4, sans dévoiler l'intrigue, comme dans les 3 tomes précédents, les parcours des principaux protagonistes se chevauchent, se rencontrent, essentiellement sur les réseaux.

Intelligence artificielle, hacker, enfants maltraités, autisme, mathématiques, violence, famille(s), une histoire bien construite, des personnages comme on les avait quittés il y a plus de 10 ans.

Si on chipote, on trouvera bien entendu, parfois quelques longueurs, des passages qui sont moins percutants que d'autres, mais c'est tout de même un très bon roman policier.

Cette suite réussit aussi à échapper à certains travers "commerciaux" dans lesquels d'autres grandes séries ont pu tomber. Il y a un vrai travail d'écriture, de recherche, et pas de facilité. de quoi en sortir confiant pour l'avenir et c'est l'essentiel.

Un moment que je l'attendais, tout le monde à la bibliothèque le voulait.
Dès les premières pages j'ai été déçu, l'histoire démarre mollement. A peine on retrouve les trois personnages principaux : pas de Lisbeth, d'Erika, de Mikael. En plus c'est pas le même auteur. Scrongneugneu. Dire que ça m'a agacé est légèrement en dessous de la vérité. de plus on se retrouve à l'instar de "Rain Man" avec un autiste surdoué.
Bon, Il faut tout de même reconnaitre à l'auteur un certain talent pour la construction du scénario, que j'ai tout de même eu du mal à capter au départ.
Et puis tout doucement le rythme s'accélère. Les trois personnages font de plus en plus d'apparitions à partir de la seconde moitié du livre. Très vite ce bouquin devient impossible à lâcher. D'autant plus que le puzzle se met lentement en place, l'auteur sait distiller ses effets pour nous garder sous pression (tiens je boirais bien une 'tite Leffe).
Je ne parlerai pas de l'histoire qui est à peu près impossible à résumer, trop de situations imbriqués les unes dans les autres.
La fin se lit à la vitesse de la lumière et je dois bien admettre que j'y ai pris grand plaisir.
Vu la fin de ce numéro quatre il est quasi obligatoire qu'il y est un cinq.

On l'attendait depuis deux ans, depuis que la célèbre maison d'édition suédoise Norstedts l'avait annoncé en fin 2013!
Le journaliste suédois David Lagercrantz a été engagé pour écrire ce quatrième volet de la série Millenium dont le troisième et avant-dernier volet avait été publié il y a déjà quelques années.
Petit rappel pour ceux qui auraient oublié: le journaliste Stieg Larsson qui a écrit les trois premiers tomes, est décédé peu avant la publication de son oeuvre.
A priori, peu de points communs entre David Lagercranz, issu de la haute noblesse suédoise et Stieg Larsson, qui était d'origine provinciale et populaire. Tous deux sont ou ont été toutefois journalistes.

David Lagercrantz était connu jusqu'ici pour avoir écrit une biographie du footballer Ibrahimovic, mais il a une expérience de journaliste de crime, qu'il emploie fort heureusement ici. Il a aussi écrit un roman autour du célèbre mathématicien anglais Alan Turing, qui sortira en France en 2016.

David Lagercrantz relève plutôt bien le défi énorme de faire revivre ces personnages mythiques de Millenium, même si les critiques suédoises sont loin d'être tendres; l'éditeur a même été accusé de piller les tombes! Il est vrai que le contexte est sensible suite au procès qui a eu lieu après le décès de Larsson et qui a opposé son ancienne compagne, Eva Gabrielsson au père et au frère de l'écrivain.

Je ne suis pas déçue par cette lecture qui est particulièrement haletante.
Mêmes personnages, le journaliste Mikael Blomkvist et la jeune hackeuse Lisbeth.
Un nouveau personnage: Frans Balder, spécialiste de l'intelligence artificielle, qui retourne dans sa Suède natale pour s'occuper de son fils autiste qui, malgré son jeune âge, manifeste déjà d'immenses capacités pour les maths. Frans Balder en sait un peu trop sur la NSA , la célèbre agence de sécurité américaine.
Même cadre: Stockholm.
Une intrigue passionnante sur fond de piratage informatique et d'intelligence artificielle.
Les thèmes comme l'espionnage industriel, la surveillance généralisée, le mélange des genres entre recherche scientifique, milieux d'affaires et groupes mafieux sont très bien traités ici. le récit est très documenté, en particulier sur les enjeux de l'intelligence artificielle et les techniques des hackers.
Le personnage de l'enfant autiste apporte beaucoup sur le plan humain et donne une nouvelle dimension à cette série.
Ceux qui ont aimé les précédents tomes ne devraient pas être déçus.

A noter qu'une part des recettes ira au journal anti-raciste "Expo" qui avait été fondé par Stieg Larsson...

Reprendre la suite d'un succès tel que la trilogie Millenium n'était certainement pas une mince affaire. David Lagercrantz a rempli sa mission et le tome 4 se laisse lire sans éprouver de secousses trop violentes du fait du changement de plume.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages des trois premiers livres. Surtout Lisbeth Salander, comme tout le monde. On peut dire que c'est elle qui fait avancer le navire.
L'intrigue se révèle rapidement prenante entre un génie de l'intelligence artificielle menacé, son fils autiste, une NSA tout colère suite à une intrusion de hacker dans son système (sur)estimé inviolable, des morts violentes, de l'espionnage numérique en veux tu en voilà... Bref la liste des ingrédients ne souffre pas de frugalité.
Le tout donne un roman qui se lit vite. A défaut d'être créatives, l'écriture et la narration se montre efficace et nous emportent avec suspense jusqu'à la dernière page. Cette fin reste d'ailleurs suffisamment ouverte pour laisser entendre qu'un cinquième volume arriverait. Chose avérée.

Et Blomqvist dans tout ça? Et bien je l'ai trouvé un peu effacé dans ce volume. Dû à son passage à vide des premiers chapitres peut-être. Après, au niveau charisme littéraire, difficile de rivaliser avec Lisbeth...

Les éléments traitant de l'autisme savant sont néanmoins intéressants et plutôt bien amenés avec le personnage du petit August. Les mathématiques ayant longtemps été ma bête noire, la façon dont il jongle avec les grands chiffres, les factorisations et tutti quanti tient presque de la magie. J'avais déjà pu lire dans un ouvrage de D. Tammet, lui aussi Asperger, la manière très particulière dont les nombres lui apparaissent, avec des couleurs, des formes et des expressivités singulières. C'est un sujet passionnant et étonnant.

Au final, ce quatrième tome offre une lecture agréable et rapide, en bon page-turner qui se respecte. Il pose des questions sur le vol numérique et sur les conséquences éventuelles du développement d'une intelligence artificielle supérieure au cerveau humain. Ce n'est pas, pour moi, le livre de l'année mais il reste efficace. Assez en tout cas pour susciter l'envie d'aller lire le cinquième.

♫Tu es mon millenium, ma plus belle année !♪
Merci Pascalou...et à jamais.

Stieg Larson, tout le monde connait.
Une trilogie en héritage, qui pour reprendre le flambeau et accessoirement remplir le tiroir-caisse.
Plouf, plouf ce se-ra La-ger-crantz.
Un rapide coup d'oeil sur wikiped, le gars est bien du cru puisqu'il se fendra même d'un p'tit opuscule sur l'un de ses plus humbles compatriotes, Zlatan le circonspect.
Pas grand chose d'autre à se mettre sous le dentier.

Le succès de Millenium reposait sur un duo charismatique improbable mais parfaitement complémentaire aux moults aventures chiadées pour le plus grand plaisir du lecteur qui en pinçait secrètement pour la jeune et jolie jouvencelle antisociale à qui il arrivait, effectivement, de perdre son sang-froid.
Quid de cette nouvelle mouture surfant allègrement sur une bonne vieille nostalgie d'orphelin désabusé?

Lagercrantz aura eu le pif d'associer nos deux comparses à un sujet d'actualité brûlant, l'intelligence artificielle, mâtiné d'une pointe d'espionnage, sans y omettre la p'tite touche émotion personnifiée par un tout jeune autiste à la dérive.
Si Blomkvist et Salander, sans susciter l'enthousiasme des tout débuts, font le job en remplissant un vide jusqu'ici vacant, le récit, lui, peinera à décoller et prendre son rythme de croisière, la faute à de vilaines longueurs accentuées par un propos loin d'être sexy et accessible.
Un faux départ finalement compensé par un récit plausible et joliment maîtrisé, offrant ainsi au lecteur le fol espoir d'un cinquième volet aussi addictif que le kladdkaka aux tripes sur son coulis d'huile de palme*.

*Plat prétendument suédois, le doute reste permis.

Bon moment...

Je sors plutôt mitigée de ce roman, mais je tiens avant tout à préciser que cela n'a rien à voir avec le fait qu'il ait été poursuivi par un autre auteur, je trouve, bien au contraire qu'il a su placer ses pas dans ceux de Stieg Larson et je remercie infiniment David Lagercrantz d'avoir permis à des millions de lecteurs de se plonger à nouveau dans ce roman devenu culte pour les amateurs de thrillers. Tellement culte que je me suis délectée une nouvelle fois avec mon héroïne favorite aux tendances anti-héros par son comportement et son look, Lisbeth Salander. Fidèle à mes goûts pour ce personnage, j'ai vu défiler à vitesse grand V, tous les passages où elle opère en qualité de hackeur ainsi que ceux où elle montre son génie mathématique et son intelligence hors du commun lorsqu'il s'agit d'intervenir pour le bien de tous.

Je reste sur ma faim malgré tout car il faut reconnaître qu'un élément de son histoire laisse présager une suite qu'il faudra attendre, ou pas !?
Par ailleurs, l'ensemble du roman ne m'a pas vraiment captivée : j'ai eu des difficultés pour y entrer et atteindre ma vitesse confort de lecture : trop de personnages auquel je n'ai pu m'attacher, d'acteurs qui arrivent sur la scène sans qu'aucun lien ne se crée avec le lecteur, et que l'on ne situe vraiment dans l'histoire que tardivement , des discussions au sujet de la pérennité du journal millénium, des conflits liés à l'appât du gain et la soif du pouvoir… j'ai trouvé ce début, qui se poursuit sur un bon tiers du roman, très dense voire parfois confuse, même si les personnage sont correctement présentés par l'auteur.

L'enquête non officielle, dont on peut suivre l'évolution sur le sol suédois, avec nos héros préférés m'a paru intéressante, sans plus, on a vu Salander dans bien d'autres situations extrêmes qui m'avaient alors captivées au point de courir chez le libraire afin de me de me ruer sur le troisième tome. L'enquête officielle, pratiquement inexistante, travail de Bublanski et son équipe ne semble n'exister que pour mettre en évidence les prouesses de Lisbeth, et ce qui se trame sur la scène internationale, ressemble à un bavardage sans fin, nécessaire pour permettre à Mickaël Blomkvist de retrouver sa notoriété, mais c'est une partie de l'intrigue qui ne m'a pas intéressée du tout, je me suis surprise à sauter quelques pages lors des discussions entre la NSA, la SAPO, Mickaël blomkvist et quelques protagonistes au sujet de magouilles, de corruption, de taupes dans les services de renseignement apportant des informations parfois très confuses et difficiles à suivre, peut-être parce que je ne me sens pas à l'aise sur ce sujet. Cela ne m'avait pourtant pas gêné dans les autres tomes.

En résumé, j'ai aimé les agissements de Wasp, son combat pour la cause des personnes sans défense qui reçoivent des mauvais traitements, sa personnalité, sa façon de se comporter, j'ai apprécié les aspects de thriller psychologique du roman qui m'ont permis de m'y accrocher.

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Je suis une inconditionnelle des trois tomes de Larsson et là … je me suis royalement ennuyée. On n'y retrouve les mêmes personnages, mais dans cette suite ils sont plats, sans charisme. Bref l'éditeur a sans doute voulu faire un bon coup en proposant une suite. A aucun moment je n'ai frémi, je n'y ai trouvé aucun suspens. L'intrigue scientifique est incompréhensible et la fin fait un beau « flop ». Déçue et on ne m'y reprendra pas pour un tome 5 !

Ma lecture de la trilogie Millénium d'orgine date déjà de quelques années, et ça m'avait laissé un plutôt bon souvenir. Dix ans plus tard, je me décide enfin à me lancer dans la suite. Je suis un peu déçue, j'en attendais probablement un peu trop. Ou peut-être que j'ai trop attendu, que mes goûts ont changé depuis.
J'avais un souvenir fort des personnages principaux, Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, et là, je les ai trouvés un peu fade, tout comme l'intrigue. Ça reste néanmoins agréable à lire, on avance tranquillement dans l'histoire. On balaie pas mal de sujets intéressants : intelligence artificielle, Services Secrets, mafia, autisme. Tout un tas de choses qui rendent un thriller efficace et accrocheur, mais aussi des longueurs et des ralentissements qui font de cette suite un roman pas aussi exceptionnel qu'il aurait pu l'être.
Malgré tout, je ne bouderai pas mon plaisir à continuer avec le tome 5 quand je l'aurai.
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Il m'a fallu un certain temps pour enfin commencer à lire ce quatrième opus de la saga initiale de Stieg Larsson. J'avais évidemment beaucoup apprécié la trilogie et j'avais du mal à comprendre l'utilité de faire appel à un nouvel auteur pour reprendre un flambeau qui n'avait selon moi pas de nécessité à être rallumé. Si ce n'est bien entendu un aspect commercial et financier pour les héritiers.
Néanmoins, parlons du roman en particulier. le style littéraire est sensiblement le même que les autres livres L'ambiance suédoise est bien restitué et les personnages principaux sont toujours les mêmes, dans le sens où c'est un copié collé de ce qui a été fait auparavant.
L'intrigue met beaucoup trop de temps à démarrer selon moi . Il faut s'accrocher dans les premières pages pour poursuivre . le climat global du livre est toujours une conspiration de gros méchants face à un journaliste d'investigation et à sa copine hackeuse de génie, qui sont pris dans un dangereux engrenage pour faire éclater la vérité. Et en plus cette fois ci il y a un enfant autiste de génie dans le lot.
Ce n'est pas un mauvais roman, mais il n'y a rien d'original dans cette suite .

LISBETH IS BACK ! YEEESSSSSSSSSSSSSSS!!

Premier point positif, la couverture me plaît, comme pour toute la saga d'ailleurs. J'ai lu les trois premiers tomes à leur sortie, il y a un bail donc, mais j'ai eu l'impression de me replonger dans l'ambiance, le style dès les premières pages et j'ai retrouvé avec plaisir les principaux protagonistes. La plume de David Lagercrantz est plutôt agréable, descriptive quand il le faut ou au contraire nerveuse si nécessaire. La lecture reste plutôt rythmée sans doute grâce aux dialogues assez nombreux et particulièrement réussis je trouve : les mots sonnent juste, respectant la personnalité des personnages. Dans mon souvenir, les trois premiers tomes sont plus nerveux et violents. En tout cas une chose est sûre, Lisbeth m'avait manqué et la suivre à nouveau est un vrai bonheur.

Pour être honnête, je ne pense pas avoir saisi toutes les subtilités des recherches de Frans Balder, certains passages sur l'Intelligence Artificielle, les maths, l'informatique, les ordinateurs quantiques, le hacking sont assez ardus et ont ralenti ma lecture tout en suscitant mon intérêt, c'est très documenté…

À la fin, l'amatrice de la saga que je suis aime beaucoup que l'auteur laisse une porte ouverte pour une suite, de même j'attends l'adaptation ciné du livre.

Bref pour conclure, un bon thriller, une enquête rondement menée, de l'action, du suspense, des méchants avec de l'épaisseur et surtout, ceci n'est que mon humble avis, l'auteur respecte le travail, les personnages de Stieg Larsson. Comme l'indique la quatrième de couverture « la saga continue » YESSSSSS !