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3,41

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je referme ce livre en ne sachant toujours pas si je l'ai trouvé original ou si je l'ai abhorré. Ou, pire, si je n'ai rien compris. Sans doute un peu de tout ça, alternativement. Quand un roman s'ouvre sur des exergues de Jean Basile et de Britney Spears, le lecteur comprend qu'il s'engage dans une expérience littéraire hors du commun. C'est exactement ce qu'est Querelle de Roberval, librement inspiré de l'autre, celui de Brest, écrit par Jean Genêt.

Au premier chapitre, le lecteur se fait servir la description des habitudes sexuelles de Querelle. Cette description est très, très crue. « Querelle en question aime les petits garçons », comprendre ici les grands adolescents, les jeunes hommes, qu'ils aiment se faire dominer, bander, se sentir uniques. Je vous épargne les détails. Ce court chapitre, ces quelques pages, elles donnent le ton. Ceci dit, Querelle n'est pas un roman trash non plus. La plume de Kevin Lambert est imaginative, presque poétique par moment. D'où mon trouble à classer ce roman.

Si Querelle est un personnage important, il n'est pas le seul dans ce roman foisonnant. C'est que, à Roberval, dans le nord du Québec, les ouvriers d'une scierie sont en grève. Ils exigent un meilleur salaire, un fond de pension respectable, des conditions de travail plus humaines, etc. L'habituel, quoi ! En face d'eux se trouve un employeur implaccable et machiavélique, Brian Ferland. Et les coups bas volent de tous les côtés.

Querelle de Roberval alterne entre un éditorial sur les conflits de travail et une chronique de la vie en région. Là-bas, la société est conservatrice (et virile) et les moeurs sexuelles du jeune homme détonnent, sont si différentes du modèle mis de l'avant que ça ne peut que créer des frictions. C'est comme s'il y avait deux conflits. Toutefois, au-delà du conflit et de l'histoire, il y a la plume de Kevin Lambert. L'auteur n'a pas peur des mots, encore moins de provoquer, à l'instar de ses personnages. Et tant pis pour ceux que ça choque ! Ceci dit, je me demande s'il décrit vraiment la réalité car le type d'homosexualité raconté semble plus se rapporter à la déviance et je trouve ça dommage. Surtout, je ne vois pas l'utilité, le lien avec le lock-out. Ça me semble un peu voyeuriste.

Et le parti pris de l'auteur contre le syndicalisme (à moins que ce ne soit une apparté ironique et sarcastique à laquelle je n'ai rien compris) me fait frissoner. Dans tout conflit employés-employeur, il y a des fautes des deux côtés. du moins, c'est mon expérience. Ni l'un ni l'autre n'est blanc comme neige. Lancer la pierre au syndicalisme, à une époque où la compétition fait rage mais où les propriétaires continuent à engrenger des profits faramineux, me semble injuste. Ceci dit, je dois admettre que l'industrie du bois ne m'est pas vraiment connue.

Vers la moitié du roman, je commençais à m'ennuyer un peu. On plonge un peu plus dans la vie de quelques uns des employés, Jézabel, Jacques Fauteux, Pierre Larouche, etc. Puis, la mort d'un d'entre eux donne un nouveau souffle à l'intrigue, un souffle extrêmement dramatique. Trop, peut-être. Les ouvriers perdent la tête et la raison avec. La fin, magistrale et horrible à la fois, ramasse tout : le conflit syndical trouve une résolution et les moeurs dépravées de jeunes homosexuels. Certains aimeront, d'autres pas. Je suis très ambivalent. Cette fin, elle est à l'image du roman : troublante, déboussolante, provoquante ? Une sorte de fin du monde où tout le monde s'envoie chier.
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Un roman étrange, mélange de sexe, d'horreur et de discours sur la société.

Un début choc, un roman qui commence pas une séance de baise homosexuelle. Et par la suite, ici et là, on remet ça. Comme dans un film porno, ça prend des scènes de sexe pour ponctuer le récit, sans qu'on sache vraiment si le récit n'est qu'un prétexte pour ces ébats.

Querelle, ce n'est pas le conflit syndical, c'est le surnom d'un personnage (le héros?) du roman. C'est un jeune homme, athlétique et beau gosse, homosexuel et bête de sexe. Il travaille dans une scierie de Roberval depuis peu. Il est solidaire des autres grévistes, mais n'a pas vraiment d'idée à lui.

À côté des aventures des figurants, on a droit à des descriptions de la misère sociale et des discours syndicaux ou antisyndicaux. L'auteur intervient lui-même au milieu du roman pour affirmer qu'il n'est pas anti-entrepreneur, une rupture du récit plutôt malvenue à mon avis.

Le côté noir du roman, c'est l'escalade des moyens de pression qui dégénère jusqu'aux meurtres. (On basculera même dans la mythologie avec un choeur de pleureuses pour saluer le mort au combat.)

D'autres critiques ont relevé une parenté avec un Querelle de Jean Genest. Je ne connais pas cette oeuvre et probablement que d'autres clins d'oeil littéraires m'ont échappé qui m'auraient permis d'apprécier davantage le roman.

Je reconnais l'audace et l'imagination de l'auteur, mais je n'ai pas accroché à ses personnages et son histoire. Une lecture que j'ai peiné à poursuivre.
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Sur un fond de « fiction syndicale » dépeignant un piquet de grève qui dure des mois et des mois, Kevin Lambert dresse le portrait de Querelle, un homosexuel à la personnalité complexe. Une lecture qui sort de l'ordinaire et qui vaut la peine d'être découverte, à condition toutefois de ne pas être rebuté par une langue souvent crue et de passer un des derniers chapitres qui, à mon avis, gâche tout le reste.

L'envie m'a un jour pris de partir à la découverte des écrivains dont le patronyme est Lambert, simplement parce que j'avais été amusé d'en voir quelques uns alignés sur une étagère de bibliothèque. Je vous ai déjà livré mes impressions sur Karine, Gernot, Christophe et Stéphane, voici maintenant Kevin.

Kevin Lambert est canadien. Diplômé de l'université de Montréal, il y poursuit un doctorat en création littéraire. « Querelle » est son deuxième roman, initialement paru sous le titre « Querelle de Roberval ». Querelle n'est pas ici un nom commun mais un nom propre, comme dans le « Querelle de Brest » de Jean Genet. Et tout comme dans le roman de Genet, le Querelle de Kevin Lambert est homosexuel.

L'auteur qualifie son récit de « fiction syndicale ». En effet, la trame en est une longue grève dans une scierie canadienne. On suit au fil des mois les « piqueteurs » qui stationnent devant l'entreprise. Des hommes, des femmes, des jeunes, des anciens, des meneurs, des suiveurs, les portraits sont finement brossés. Un bon roman social que l'on croirait écrit par un homme de gauche, mais par conviction ou par facétie, allez savoir, l'auteur prend le lecteur en aparté au chapitre « Optimisation des installations » et déclare « Je voudrais que la lectrice ou le lecteur […] garde en tête que les péripéties prochaines sont narrées afin d'illustrer toutes les perversions des organisations syndicales, qui travaillent activement contre la création de richesses dans un Québec qui en a grandement besoin. […] Oublient-ils que nos programmes sociaux ne seraient rien sans la création de richesses et l'apport des entreprises ? ». Perturbant, ce chapitre. Une pincée d'inattendu qui pimente le plaisir de lecture.

On se trouve là à la fin de la partie intitulée « Parodos ». L'auteur a en effet structuré son texte comme une tragédie grecque: prologue, parodos, stasimon, kommos, exodos, épilogue. Naguère, j'ai appris l'alphabet grec dans un cours de physique théorique, mais ma culture antique s'arrête là, malheureusement. Je n'ai donc pas pu apprécier ces allusions ni d'autres sans doute, que je devine parsemées par l'auteur tout au long du texte.

La « fiction sociale » n'est que l'arrière plan du tableau qui dépeint Querelle. Querelle aime les jeunes garçons, qui défilent dans son lit en le considérant comme leur héros. Mais Querelle n'est pas un pervers. Il a un côté pathétique. On pourrait le voir comme un alcoolique qui boit en ne sachant plus pourquoi il boit, à qui chaque gorgée fait du bien, sans que la boisson soit un réel plaisir. Querelle a ce côté de jouissance immédiate mais sans émotion. Avec ses collègues de travail, on le voit discret, attentionné, apprécié. Kevin Lambert a réussi à créer un personnage complexe; la finesse psychologique du portrait est assurément à saluer !

Bon, je me dis que vous commencez à avoir envie de lire ce livre au style fluide et vivant, rempli d'expressions de français canadien, un exotisme charmant pour les lecteurs du reste de la francophonie. Mais voici la toute première phrase du récit: « Ils sont beaux tous les garçons qui entrent dans la chambre de Querelle, qui font la queue pour se faire enculer, il les enfile sur un collier, le beau collier de jeunes garçons qu'il porte à son cou comme nos prêtres portent leur chapelets ou nos patronnes leurs colliers de perles. » Il ne faut donc pas être rebuté par de nombreux paragraphes crûs, plus crûs que celui-là. Clairement, ils ne plairont pas à tous les lecteurs.

Je les ai acceptés sans trop m'offusquer, je pense qu'ils contribuent à la justesse du portrait de Querelle. Par contre, si vous entamez la lecture de ce roman, je vous conseille de passer un des derniers chapitres, « Premiers soins ». Je l'ai trouvé vulgaire, laid, choquant, et je n'ai pas compris ce qu'il pouvait apporter. le précédent, « Vox populi », est assez noir, mais je peux en comprendre l'intérêt. Par contre, « Premiers soins », c'est le cheveu dans la soupe, le vers dans la salade, le genre de chose qui parvient à dévaloriser tout le reste une fois que vous l'avez vu. Dommage.

À part ce bémol dissonnant, je recommanderais aux intrépides d'essayer ce texte qui sort des sentiers battus et qui, je pense, comporte plus de finesse et d'intelligence que ce que j'ai pu apprécier.
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Querelle de Roberval ou bien querelle à Roberval, une histoire de syndicalisme sur fond de baise effrénée.
Décembre : la scierie de Roberval au Lac Saint-Jean est en grève; sa vingtaine d'employés font le piquet dans le froid et la neige. Il y a Judith la comptable et sa soeur Jézabel, Bernard, Kathleen, l'électricienne, Christian Charlish, l'écorceur, Pierre Larouche, Abel Dallaire, Jimmie Boisvert et Querelle. Tout un personnage, ce Querelle, sorte de Bonhomme Sept Heures, ogre dévoreur de garçons. Il affiche ses préférences masculines avec aplomb, déployant une virilité de façade dans un physique avantageux. Qu'ossa donne les unions, disait Yvon Deschamps. C'est la question posée par tous dans ce roman-fable aux accents gore. Une prose sans pitié, parfois trash, l'auteur y allant sans retenue dans des scènes apocalyptiques : pornographie, profanation de cadavre, cannibalisme. Ça fesse!
Kevin Lambert a composé un roman au propos percutant mais j'ai moins apprécié son côté Tarantino, tartiné épais à certains moments.
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Écrivain québécois né en 1992, Kevin Lambert a passé son enfance à Chicoutimi, petite ville située dans la région du lac Saint-Jean. En 2017, il publie son premier roman, intitulé Tu aimeras ce que tu as tué. Querelle de Roberval, rebaptisé Querelle pour le marché franco-européen, est son deuxième roman.

Les 21 employés de l'usine de la Scierie du Lac, la dernière scierie indépendante de la région du lac Saint-Jean, sont en grève depuis plusieurs mois. Querelle, 27 ans, homosexuel et fraichement venu de Montréal, est le dernier journalier arrivé. Comme dans le Germinal de Emile Zola, on s'immerge dans le quotidien des employés de la scierie engagés dans une lutte syndicale contre le patronat pour améliorer les conditions de travail. Héritier du Querelle de Brest de Jean Genet, véritable fantasme ambulant, Querelle donne à voir son quotidien sexuel avec les jeunes hommes en fleur de Roberval, rendant fou de rage et de vice leurs pères trompés.

Dans un style cru, pornographique, rappelant Guillaume Dustan, et suivant une construction digne d'une tragédie grecque (prologue, parodos, stasimon, kommos, exodos, épilogue), la lutte atteint des sommets de cruautés inattendus... et rimbaldiens.

La lecture est dure, les repères sont bousculés, les héritages littéraires sont empruntés pour mieux les tordre. Ce texte ne s'excuse pas (“je ne demande pas pardon aux poètes que j'ai pillés”) et met son lecteur au contact avec ses instincts les plus primaires. Je peux dire que je n'ai pas aimé lire Querelle, mais j'ai adoré y réfléchir !

Gaultier
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À vrai dire, je suis un peu chamboulé par ce livre. Au début, l''histoire est intéressante et prenante même si parfois je me suis ennuyé. Puis à un moment, ça reprend, de nouveaux personnages, de nouveaux questionnements. Je me suis laissé emporté, puis j'ai été surpris, à un moment, à cette page 169 du livre, par l'avis personnel de l'auteur, qui m'a déstabilisé dans mon jugement, dans ma prise à partie personnelle de l'histoire.
Les pages suivantes étaient cohérentes et puis BOUM vers la fin du livre, un désordre total, une incomprehsion face à ce bouleversement total des caractères, une fin trop pressée sans nécessairement avoir pris le temps d'amener les choses là où elles aboutissent.
On se perd dans la dualité des comportements des personnages. Il reste encore des " ? " quant à l'aboutissement de certains caractères. A la fin du livre, je me pose cette question : finalement, cette meuf ou ces mecs qui étaient-ils vraiment ? J'ai pas de réponse et donc je reste sur une certaine forme d'incomprehsion, de non assouvissement. Mais très belle plume.
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Roman syndicaliste. Avec une touche d'homosexualité et de sexe. Ça donne quoi?
Dans un petit village canadien, une grève stoppe une usine, les langues se délient, le sexe l'emporte et les tensions s'accumulent.
Une écriture affinée, une poésie souvent trop présente, Querelle condense revendications anti-capitalistes stupéfiantes & scènes de sexe crues. Ce curieux mélange alterne scènes chocs, incompréhensions & surprises. Quand l'auteur intervient dans son propre récit (alors écrit à la troisième personne), pour revendiquer son choix d'écriture et son choix de sujet. Querelle ne nous emmène jamais où l'on souhaiterait. Et c'est bénéfique. On s'accroche aux mots, à son auteur pour suivre cette intrigue aussi violente que sensuelle, que revendicatrice d'un monde meilleur.
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Ouf ! Voilà un titre qui ne peut laisser indifférent… qui tour à tour fascine et dégoûte, suscitant aussi bien l'admiration que l'envie, parfois, de jeter l'éponge, sous le prétexte que c'est du grand n'importe quoi. D'emblée une conviction s'impose : Kevin Lambert ne s'impose ni bride ni oeillère. Il y va. Quitte, en fouaillant toujours plus profond, à verser dans l'outrance. On a là un texte qui par moments semble s'emballer, exulter en célébrant l'ignominie ou la perversion.
Et pourtant, il y est au départ question, paraît-il, de "fiction syndicale", un sujet qui ne prépare guère le lecteur à ce prologue cru, égrenant des images de sexe brutal (voire déviant), qui semblent jaillir de la plume de l'auteur avec une spontanéité jouissive, mais aussi avec panache, parce qu'il a, il faut bien le dire, du style. Un sens aigu du rythme, un réel talent pour convoquer des images pénétrantes…

Ce prologue nous présente Querelle, le principal personnage de cette histoire. Un héros à la beauté affolante et à la réputation sulfureuse, qui pratique le sexe avec une forme de génie qui jette à sa porte et dans son lit, éperdus d'amour et de désir, tous les jeunes garçons de Roberval. Hors chambre, c'est toutefois un homme discret, peu disert, qui s'adapte avec aisance et simplicité à son environnement. Embauché il y a quelques mois à la Scierie du Lac, il s'est sans hésiter associé au mouvement de grève lancé par ses collègues. Les journées consistent à faire le piquet devant l'entreprise, entre la 169 et le lac Saint-Jean, en affrontant le froid mordant et les longues heures de stationnement à coups de gobelets de café.

Le conflit va s'éterniser de longs mois durant, opposant salariés et patrons dans une guerre de plus en plus violente, où tous les coups sont permis, la sympathie initiale des concitoyens pour leur mouvement se transformant en agacement puis en haine.

Cela laisse le temps de s'attarder sur les aventures sexuelles de Querelle et de ses "victimes", de faire connaissance avec l'éclectique équipe de la scierie -Jézabel, à la fois belle est masculine, que l'on surnomme Sharapova, Fauteux le syndicaliste torturé, Kathleen, l'électricienne autochtone, et bien d'autres…-, et de suivre, par intermittences, un trio d'adolescents versant sans aucune retenue dans toutes les transgressions, symboles d'une jeunesse désoeuvrée et sans avenir terrifiant des adultes moralistes mais hantés d'inavouables pulsions.

Cette multiplication des pans de l'intrigue donne par moments une impression de dispersion, et amène le lecteur à se questionner sur la pertinence de l'insertion de certains éléments annexes, sans réel intérêt dans le récit. Kevin Lambert va là où on ne l'attend pas (se permettant même un aparté au lecteur pour lui dire ce qu'il pense de ces paresseux de grévistes, et clamer son admiration pour l'entreprenariat), mais on se demande parfois pourquoi il nous y emmène… jusqu'à cette conclusion d'une violence extrême, plombée d'une ambiance quasi apocalyptique, démontrant la reddition de la conscience du mal, niant le pouvoir de l'humanisme.

A la fois chronique sociale et plaidoyer pour une liberté individuelle qui aliènerait celle de l'autre, "Querelle" est un roman déstabilisant, parfois caricatural, dont on ne saisit pas toujours le sens, où rien ne semble sacré, si ce n'est l'exigence du style. Car c'est aussi et surtout un texte fort, à l'écriture intense, à la fois trash et poétique, dont on ne peut nier la dimension magnétique…

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Fantaisie syndicale, homosexuelle ou macabre?
Je ne suis pas sûre de comprendre ce roman, malgré la tirade de l'auteur à la page 177. Une opinion qui me semble par trop caricaturale pour être vraie. On cherche en vain un personnage sensé. le vieil entrepreneur, peut-être. Si on veut nous dire que la plupart des gens sont fourbes et lâches, c'est réussi. L'élément poétique m'a peut-être échappé, alors que je pensais (voulais) lire un roman social. C'est un peu difficile, dans ce cas d'attribuer une note.
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