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3,41

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir découvert Nelly Arcan et Mélanie Michaud et passage à Paris, j'étais entré dans l'excellente Librairie du Québec en demandant conseil pour d'autres lectures du style. Je me souviens avoir demandé qqch de « trash ».

J'ai été bien conseillé !

Une histoire qui mélange la violence des ouvriers d'une scierie en grève, les jeunes homo qui baisent sous crack, le climat du Nord pas toujours accueillant, la grève qui se prolonge, le cynisme des patrons qui en profitent pour écouler les stocks, un zeste d'homophobie, l'opinion publique qui change, les bûcherons qui souhaitent continuer à bosser… Et là, au milieu, Querelle qui aime les jeunes, les très jeunes à la peau douce.

Une lecture pas pour tout le monde, un livre qui met des claques.

Et même si j'ai oscillé tout long, ne sachant si j'aimais ou si je détestais… Oui, j'en veux encore !
Lien : https://www.noid.ch/querelle/
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C'est une surprise, c'est aussi une sacrée gifle. La jeunesse de l'auteur lui autorise un ton très décapant. C'est crû, c'est violent, il n'y a pas de vernis littéraire. Une écriture et un style d'écorché vif, qui n'a pas peur de bousculer les codes. Violent, indécent, poétique, dramatique, choquant, Querelle de Roberval n'est pas un roman à mettre dans toutes les mains. Il fera fuir ceux qui sont à la recherche d'une écriture propre et distinguée.

Querelle de Roberval a été adapté pour les lecteurs français !Probablement pour élargir le nombre de lecteurs potentiels. Personnellement, je trouve que c'est une hérésie. Certes, le lecteur français risque d'être largué par les expressions québécoises, par son argot ainsi que par les nombreux anglicismes qui parsèment le roman. Néanmoins, c'est tel quel qu'il faut le lire. Je l'ai donc lu dans son édition originale. Et j'ai d'ailleurs été surpris des nombreuses passerelles linguistiques entre mon patois régional (le charentais) et le dialecte québécois. La côte atlantique a des liens forts avec les premiers colons canadiens français.

Kevin Lambert raconte l'histoire d'une grève qui va mal tourner. Nous sommes dans un petit village (Roberval), près d'un lac. Tout le monde se connaît. Querelle est un jeune homme fraîchement arrivé. Il a trouvé du travail dans la scierie du coin. Pour obtenir de meilleures conditions de travail, le personnel se met en grève afin de faire pression sur le directeur. Mais celui-ci ne va rien vouloir entendre et va laisser la grève s'enliser.

C'est l'occasion pour l'auteur de nous décrire ce village et nous parler de ses habitants, des grévistes, du patron et de sa famille, de la jeunesse désoeuvrée qui n'a guère d'avenir. Sans compter les problèmes et les tares des uns et des autres : Querelle est un beau gosse, un jeune homme séduisant mais il n'est pas hétéro. Il vit son homosexualité sans contrainte ni tabou. Et ça en agace plus d'un dans le village. Et puis il y a les jalousies, les haines. L'histoire sombre inexorablement dans le drame.

Kevin Lambert nomme chaque partie de son roman en se référant à la tragédie grecque et en utilisant des mots sibyllins: Prologue, Parodos, Stasimon, Kommos, Exodos, Epilogue. Ses chapitres ont des titres qui ont tous un rapport avec la vie de l'entreprise et de ses travailleurs même si le rapport est parfois ténu. Il y a du second degré chez ce jeune auteur !

En résumé, un livre à recommander, mais pas à n'importe qui!
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Ce roman décortique les effets d'une grève dans une petite scierie tout en faisant beaucoup de place à la vie homosexuelle du protagoniste principal. D'emblée cette insistance m'a dérangé: si je veux lire de la littérature érotique, j'en choisirai carrément plutôt que me taper ad nauseam des scènes d'enculage dans un roman qui n'a rien à voir.

Ceci étant dit j'ai aimé la façon irrévérencieuse de traiter autant le coté patronal que syndical; ses propos sont crus, clairement formulés et les lecteurs de toutes les allégeances y trouveront bien leur compte. Les comportements de ses personnages sont poussés sont poussés à l'extrême au point tel que de semblables situations ne peuvent que faire sourire tellement elles deviennent irréalistes. Les impacts d'une grève qui se prolonge indument sont aussi bien exposés, autant dans leurs dimensions psychologiques que sociologiques. L'écriture est solide dans tous ses aspects. Un auteur à suivre en autant qu'il ne transporte pas systématiquement son obsession pour les pratiques sexuelles des “tapettes” comme il l'écrit lui-même.
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Ici, la veine sociale n'est qu'un prétexte. Les patrons se comportent certes comme des enfoirés prêts à tous les coups fourrés pour briser la grève mais les travailleurs ne sont pas aussi unis qu'ils en ont l'air. Sous les postures de façade se cachent des vérités pas forcément très avouables. Chacun est guidé par des intérêts individuels, chacun possède un point de vue différent de ses camarades et chacun n'hésite pas à cracher dans le dos de l'autre dès qu'il se retourne.
Un roman totalement provocateur, totalement transgressif. Kevin Lambert ne s'interdit rien, même d'intervenir dans son texte pour exprimer ses (vraies-fausses) convictions : « Je – Kevin Lambert, auteur de cette bien modeste fantaisie – prends ici même, en page 149, position sans ambigüité pour le patronat et contre la bassesse des grévistes, que je me suis efforcé de décrire le plus fidèlement dans les pages précédentes et dans celles qui suivent ». Au-delà de cette petite facétie, il mène de main de maître un récit traversé par une violence et une sexualité incandescentes. Ça cogne fort, ça baise fort et on ne se cache pas derrière son petit doigt pour le le crier sur tous les toits. le résultat est forcément troublant, cru, dérangeant.

Lien : https://litterature-a-blog.b..
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« Querelle » est un prénom, celui du personnage principal, le petit nouveau venu de Québec qui débarque à la scierie du Lac de Roberval, en pleine grève. Même si le syndicalisme ne l'intéresse absolument pas, il s'ajoute aux grévistes de la scierie.
Querelle, c'est aussi un beau jeune homme, musclé, belle gueule, qui rend dingues tous les autres garçons de la région, qu'il fait défiler dans son lit, sans aucun sentiment.

Querelle observe de ses yeux l'étrange culture et le comportement des hétérosexuels, qui peuplent ce petit village reculé du Canada et représentent le monde en deux : les hommes et les femmes, le bien et le mal, les pauvres et les riches, le bleu et le rose. Tout cela sur fond d'exploitation ouvrière, d'affrontement entre les travailleurs et les patrons. Cette lutte ouvrière et puissante débouchera sur une bataille à coups de batte de baseball sur un terrain de sport.

"Querelle" de Kevin Lambert est présenté comme une « fiction syndicale », ce qui peut faire peur au premier abord. Mais l'auteur traite d'un sujet connu dans le monde, "le syndicalisme' d'un manière novatrice : sur fond de grève, l'auteur met en scène des histoires individuelles, sans pour autant en faire un roman choral, qui bousculent les discours de la normalisation, du capitaliste et du chauvinisme qui régentent les normes sociales du monde. On se laisse vite happer par le récit des différents personnages, attachants, drôles et authentiques.

Le texte est cru, brutal, bouleversant. Il y a une sorte d'oralité très puissante car l'auteur écrit son livre comme s'il nous le contait à voix haute, jusque dans les fautes d'orthographe des revendications des grévistes, et surtout dans le vocabulaire canadien.

Un roman ultra puissant et d'actualité, qui ne laisse pas indifférent. Un roman choc tel un ovni dans cette rentrée littéraire !
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Quand un roman s'ouvre sur des exergues de Jean Basile et de Britney Spears, le lecteur comprend qu'il s'engage dans une expérience littéraire hors du commun. C'est exactement ce qu'est «Querelle», librement inspiré de l'autre Querelle, celui de Brest, imaginé par Jean Genet. Ce récit, sous-titré «fiction syndicale», fait sauter les barrières qui séparent la sexualité, la politique et les rapports de force sociaux patrons/ouvriers.

Le récit a pour décor une grève des ouvriers (et de quelques ouvrières) dans la scierie du lac Saint-Jean, dans la ville de Roberval au Québec. Parmi les différents protagonistes, grévistes ou patrons, le regard de l'auteur se porte particulièrement sur Querelle, ouvrier fraîchement débarqué à la scierie.

Emprunté du roman de Jean GenetQuerelle de Brest»), ce personnage nous est présenté comme l'incarnation d'un fantasme. Fantasme de ses jeunes amants qui l'idolâtrent, de leurs pères inquiets, et complexés par la masculinité exacerbée de l'ouvrier, et de l'ensemble de Roberval, enfin, qui se nourrit des rumeurs à son sujet et en fait une sorte de surhomme.

Cadencé par les rencontres sexuelles de Querelle et par l'avancée de la grève, le roman met en lumières les dynamiques de pouvoir, et leurs effets sur le quotidien de tous et de toutes. le mouvement syndical y est présenté comme un bras de fer avec non seulement le patronat, mais aussi entre ouvriers. Sous l'apparente cohésion de la lutte, on découvre rapidement les revendications plus personnelles de chacun. Alors que le conflit s'enlise, se réveille en eux une rage enfouie, jusqu'à un point de non-retour. Tout est désormais permis. Ils cassent des bouteilles sur la plage, règlent leurs comptes à coups de batte de baseball. Et puis ils font pire, bien pire...

Un roman étonnant, qui trace un parallèle ingénieux entre l'homosexualité de son personnage principal et la force subversive des revendications ouvrières qui embrasent la scierie de Roberval, et qui nous pousse à sortir de notre zone de confort avec un langage cru, imagé et, souvent, très violent.

Au-delà de l'univers ouvrier et régional qu'il met en scène, on décèle rapidement une volonté à faire comprendre, par les actions de ses personnages, l'étau que crée certaines structures de notre société, le mal-être et les désirs autodestructifs, la banalisation de la haine et de la violence, la quête du profit et les jalousies exacerbées… Sans mentionner que le récit transpire le Québec, on est immédiatement frappé de la ressemblance avec l'oeuvre cinématographique de Xavier Dolan.

Le rythme de l'intrigue s'accélère au fil des pages et nous amène à un final percutant et inattendu, qui a tout pour choquer et qui nous laisse dans un état de questionnement, à l'instar du soudain parti pris de l'auteur contre le syndicalisme. Cet aparté sans doute ironique et sarcastique est difficile à appréhender tant le reste du livre met en lumière cette dynamique de pouvoir oppressante à travers le quotidien de Jézabel qui ne peut pas trouver de travail puisque son patron s'attache à ruiner sa réputation, ou encore dans l'impunité avec laquelle il peut mener une guerre à ses employés, ne renonçant à aucun coup bas, mais toujours soutenu par les institutions en place, tandis que le moindre écart de conduite de la part des ouvriers et des ouvrières les conduit directement en garde à vue.

« Je ne demande pas pardon aux poètes que j'ai pillés ». La note de remerciements de l'auteur donne le ton de l'oeuvre : irrévérencieuse et sulfureuse. Sur le modèle de l'oeuvre originale de Genet, le roman met à mal certaines habitudes de pensées, ébranlant les repères moraux et les représentations traditionnelles. le lecteur sera tour à tour dérangé, excité, mal à l'aise, enthousiasmé, séduit, et le plus souvent tout à la fois par l'ambitieux pari de Kévin Lambert.

Un livre sulfureux qui parvient avec brio à traiter à la fois de luttes syndicales et de sexualité sans retenue. Une écriture percutante doublée d'une réinterprétation jouissive d'un grand classique de la littérature française. Pour ne rien gâcher, les éditions « Le Nouvel Attila » proposent un objet livre particulièrement réussi. Qu'on apprécie ou non ce livre, il ne laissera personne indifférent.
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Quand un auteur québécois débarque en pleine rentrée littéraire hexagonale, il y a de quoi être confiant. Kevin Lambert et Querelle publié chez le Nouvel Attila confirment-ils cela ? Lettres it be vous dit tout !

# La bande-annonce

Une grève éclate dans une scierie du Lac-Saint-Jean, dans le nord canadien. Derrière une apparente solidarité ouvrière, l'ennui et la dureté de la lutte, que seules rompent les nuits dans les bars et karaokés, révèlent les intérêts plus personnels de chacun.

Parmi ces ouvriers, il y a Querelle, magnifique colosse venu de la métropole, et Jézabel, issue d'une lignée rebelle de mère en fille. Doux et charnels, ces héros incarnent la liberté, la jouissance et la joie sauvages, hors des lois du marché et de l'aliénation familiale ou sexuelle.

Au gré des sabotages, des duels et des ivresses, la colère s'empare des grévistes et les événements se conjuguent dans un conflit généralisé aux allures de vengeance sociale, qui rappelle le Siegneur des porcheries, Jean Genet ou Kathy Acker.

# L'avis de Lettres it be

À croire que le mouvement ouvrier et ses spasmes de lutte, que toutes ces couches de population qui s'amoncellent dans les territoires reculés d'ici et d'ailleurs, à croire que tout ça constitue la matière littéraire la plus intéressante en ce moment. On avait eu le livre de Joseph PonthusÀ la ligne : Feuillets d'usine en janvier dernier, un livre qui semblait (déjà) faire écho à Leurs enfants après eux, le Goncourt 2018 signé Nicolas Mathieu. D'un écho l'autre, Querelle, nouveau roman de Kevin Lambert publié en France un an après sa sortie québécoise, semble être le fils illégitime de cette tendance littéraire. Et de fils illégitime à grand espoir de la famille, il n'y a qu'un pas…

L'usine et le lit. Chambre à coucher du capitalisme et chambre à coucher… tout court. Kevin Lambert donne à Querelle (Querelle de Roberval dans son titre original) ce cadre-là avec la ferme intention de sonder ce monde ouvrier, ses grèves et ses revendications par le prisme du quotidien et du banal. Des karaokés, des bouteilles et encore des bouteilles, des amourettes, des échecs et des fiertés discrètes, la plongée du lecteur est réussie, sans accroc. Mais tout aurait été trop « normal » si l'auteur s'était arrêté là. Et Querelle peut entrer en scène : ce personnage jouera, au gré des pages, le fil rouge d'une histoire bien plus forte qu'elle en a l'air. Quand seule la sexualité se débride dans une existence vouée au cadenas.

« C'est Noël et, dans les sous-sols, les cousins et les cousines se font tripoter par des monsieurs pendant que les autres jouent avec leurs nouveaux Lego. Demain, ils pleureront d'avoir mêlangé les briques. »

Pas un dialogue pour rompre le rythme, pas une étincelle d'espoir ou de lumière. de son fond à sa forme, Querelle est une surprise permanente. Mention spéciale, d'ailleurs, à ce chapitre page 149 où l'auteur s'invite dans son récit, entre sans toquer pour une parenthèse claire et nette. Ou comment assumer et justifier de tout l'intérêt d'un doctorat en création littéraire obtenu par l'auteur. On adhère. En plus, on croirait croiser Vernon Subutex ou Neal Cassady dans ce livre, des personnages qui auraient pris la voie de la lutte finale dans un monde aux fausses allures de fin du monde. C'est n'importe quoi ? C'est précisément pour cela que l'on adore.

Querelle est un roman sale, brut, un roman qui gêne aux entournures. Les premières lignes coupent le souffle, et les autres cassent la gueule. On a envie d'arrêter, on se dit que c'est quand même un peu n'importe quoi, puis on continue, le thorax noué, compressé… On arrive à bon port sans trop savoir où nous sommes et d'où nous sommes partis. Manifeste ouvrier et/ou sexuel ? Critique de la lutte ? Aucune idée… Mais ce qui est certain, c'est que l'on vient de parcourir quelques 240 pages de littérature en barre. Et si c'était précisément cela la marque des grands livres ?

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Clash de classes, de belligérants, où parvenus et prolétaires se font la main, se font la moue. Quand grève et griefs piétinent tête baissée vers l'impasse, quoi de mieux qu'un lock-out à saveur d'allumette pour que scintille le plus beau des brasiers. Odeur de mort à l'ombre du merdier, ou quand « Querelle de Roberval » de Kevin Lambert prend ses aises, prend son pied légendaire de tout son foutre…
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Très stimulante lecture !
Querelle est une figure créée par Jean Genet, un marin d'une beauté mythique que les jeunes hommes désirent sans mesure. Pour son roman, Kevin Lambert n'en a retenu que cet aspect du fabuleux Querelle (de Brest) d'origine et c'est, pour moi, une frustration. Ce Querelle d'outre atlantique enfile tous les beaux minets de Roberval, cette commune des bords du Lac Saint Jean, au Québec. Il porte une marinière, mais c'est un ouvrier qui vient de signer son contrat dans une scierie qui, très vite, se met en grève. Cette grève devient d'ailleurs ce qui détermine la vie de chacune et de chacun, face à un patron qui ne recule devant rien. Les syndicalistes machos, les ouvrières révoltées, les patrons calculateurs, tout cela pourrait paraître assez commun, mais Kevin Lambert renverse la table... Sans pitié, avec cruauté, même - stop ! Je m'arrête là.
Le plaisir de la lecture est intense pendant les trois quart du livre. Un peu moins vers la fin ou le langage semble (mais pour des raisons de changement de point de vue, j'en ai bien conscience) moins riche. En effet, c'est la langue débridée de Kevin Lambert qui est la surprise (au moins pour un Français) de ce roman, l'incroyable liberté de la langue québécoise, matinée d'anglais, de formulations populaires, vulgaires, et parfois d'un Français qui peut nous paraître surannée, le tout sur un rythme magistralement maîtrisé, chantant, c'est si bon !

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Attention, ce livre est déjanté ! La lecture m'a laissée à la fois perplexe et enthousiaste, et c'est excitant de découvrir un auteur qui se joue des codes, qui fait des pieds de nez à ses lecteurs et qui l'assume pleinement. J'ai parfois eu l'impression d'être dans une pièce de théâtre (du style Bacri / Jaoui où les moeurs sociales sont décortiquées à la fois d'une manière fine et moqueuse) et parfois j'ai cru me retrouver en plein Rocky Horror Picture Show, avec des scènes burlesques et des scènes de sexe homosexuel crues. Plus j'avançais dans le roman, plus je me marrais en me demandant quelles mises en scène l'auteur, Kevin Lambert, allait bien pouvoir encore inventer !

Pourtant le livre démarre avec une intrigue ordinaire : la grève des employés d'une scierie dans la région boisée du lac Saint-Jean au Québec. Rapidement, on s'aperçoit que la volonté commune d'exiger une amélioration des contions de travail est gangrénée par les envies et les besoins personnels. Tout n'est que petits arrangements avec la vie… et avec sa conscience.

Si vous cherchez une lecture décoiffante, une expérience littéraire, ruez-vous sur Querelle de Roberval ! Âmes sensibles et prudes s'abstenir car le langage est cru et grossier !

Lien : https://delphinefolliet.com/..
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