Shelton et Felter, tome 1 : La mort noire

Je ne connaissais pas l'auteur Jacques Lamontagne et je n'avais jamais entendu parlé de cette BD. À la médiathèque, j'ai été attiré par ce coup de coeur de la bibliothécaire et par la couverture dont le graphisme m'a séduit.

L'histoire se déroule à Boston en 1924, au temps de la prohibition. Isaac Shelton est un ancien boxeur reconverti depuis peu au journalisme et essayent d'apporter des articles sensationnels à sa rédaction. C'est un colosse. Thomas Felter est son parfait opposé physique : petit homme, a un physique banal, légèrement hypocondriaque. Il tient une librairie.

Les deux hommes se rencontrent sur une scène de crime. Shelton prend des notes pour son article et Felter fait des commentaires sur ce qu'il observe. Il s'avère qu'il a un sens de l'observation très précis. Shelton va être impressionné par ceci et va proposé une association au libraire.

Shelton et Felter se trouvent face à une suite de crimes où la mélasse a toute sa place. Sommes-nous en présence d'un sérial killer ? Sommes-nous en présence d'un justicier voulant venger les morts de la catastrophe de la citerne de mélasse s'étant répandue sur la ville et faisant plus de vingt morts ?

L'auteur nous permet de suivre les pérégrinations des deux néo enquêteurs. Shelton mise tout sur sa faconde et son assurance. Felter est tout en rondeur et subtilité. Au fil des pages et des cases, nous découvrons son sens de l'observation et sa capacité à mettre en relation différents éléments.

Felter présente des points communs avec l'inspecteur Columbo : le sens de l'observation, la capacité à émettre des déductions, une excellente mémoire (même s'il n'a pas besoin de carnet pour prendre des notes), une vieille voiture qu'il adore, un gros manteau à la place d'un imperméable fripé. Mais Felter ne fume pas le cigare et est un peu plus élégant. Shelton est plus qu'un faire valoir. C'est celui qui stimule Felter.

Ces deux nouveaux héros policiers sont attachants et rappellent certains duos de la littérature policière.

Le graphisme de Jacques Lamontagne est précis, clair, soigné. L'auteur a le sens du détail et de la précision ce qui permet une lecture facile et agréable. Les gros plans sur les visages sont très expressifs, ceci étant renforcé par la variété des angles choisis. La mise en couleurs est variée et permet d'apprécier encore plus cette BD.

J'ai découvert deux nouveaux héros policiers et j'ai hâte de lire les autres aventures du duo.

Belle découverte d'une BD qui peut convenir à des adolescents mais aussi à un public adulte.

Boston 1924. La prohibition bat son plein. Mais des crimes étranges et impitoyables vont défrayer la chronique. le coupable? le tueur à la mélasse, ainsi surnommé car il noie ses victimes dans de la mélasse, pardi ! Il semble agir en souvenir d'un mémorable accident en 1915, qui avait vu une citerne de mélasse céder et libérer d'un seul coup des milliers de litres de mélasse, tuant ainsi des dizaines d'innocents.

Tout semble indiquer une vengeance. Tout pointe aussi vers un bootlegger qui a tout perdu dans la catastrophe de 1915.

C'est sans compter sans un duo improbable d'enquêteurs... Shelton et Felter. le premier est un ancien boxeur qui a dû raccrocher les gants et est devenu journaliste en mal de scoop. le second est un libraire très fûté, féru de déduction et d'observation, le premier est grand et dynamique. le second est petit, frileux et posé.

Ce duo fonctionne bien. La BD déploie une belle atmosphère, agréable à suivre, plaisante à découvrir. J'ai souvent pensé à François Rivière pour les références historiques et l'érudition criminelle. le dessin est de bonne facture. Une BD très agréable, qui ne révolutionne rien, sans doute, mais sait captiver le lecteur.

A Boston, en 1924, Shelton, ex-boxeur et journaliste débutant, fait la connaissance de Felter un petit libraire doté d'un esprit de déduction aiguisé.
Shelton propose à Felter de s'associer pour enquêter ; une première affaire criminelle se présente bientôt…

Pour qui connait les classiques des oeuvres de détection, les influences de l'auteur sont évidentes : on pense bien sûr à Holmes et Watson, à Rouletabille, ou encore à Hercule Poirot.

Influences fort bien assimilées et restituées !

La lecture de ce premier opus, est un vrai bonheur, le scénario, les personnages, les décors, tout concourt à faire de "La mort Noire", une BD très sympathique et, hautement recommandable !

Holmes & Watson new look.

Divertissante, cette petite enquête, à la manière d'un célèbre détective dont vous avez probablement déjà entendu parler...

Shelton, c'est une armoire à glace sans le sou, vivotant comme pigiste après une blessure l'obligeant à changer de vie.
Felter, libraire à l'esprit de déduction aiguisé, n'est pas taillé pour les aventures où l'entraîne son roublard compère.

Ils décident d'enquêter sur un meurtrier cherchant visiblement à rendre justice, suite à un drame industriel ayant endeuillé cette ville de Boston il y a un siècle.

Au final, ce duo improbable nous arrache quelques sourires, de par les situations cocasses dans lesquelles ils se mettent.
L'énigme n'est pas en reste, divertissante bien qu'un peu légère.
Dessin correct, sans plus, mais l'auteur réussit à tirer la quintessence des talents qu'il déploie pour nous distraire.
(plus d'avis sur PP)

Lorsque l'ancien boxer Isaac Shelton est témoin, dans une scène de rue, de l'épatant talent de déduction du petit libraire hypocondriaqueThomas Felter, il lui propose de former une association d'enquêteurs.
Les deux compères ont alors l'occasion de se mettre à l'épreuve lorsqu'un homme est retrouvé mort, l'estomac et les poumons remplis de mélasse...

Un sympathique duo d'enquêteurs, un décor qui nous plonge dans les quartiers du Boston des années 1920 et un scénario inspiré de faits historiques composent les ingrédients d'un polar en bande dessinée, somme toute assez classique, mais qui fonctionne bien.

Un des points forts de cette bd est le duo plutôt mal assorti entre un ancien boxeur et un petit libraire qui font des enquêtes sur le dos de la police qui fait pourtant son travail. C'est tout d'abord la qualité de l'écriture avec des dialogues assez bien ciselés.

Pour le reste, c'est assez classique avec ses fausses pistes et le coupable dont on n'aurait jamais pensé. Les codes du polar seront respectés.

Le graphisme rappelle la ligne claire des années 80. Il faut aimer ce style. Pour moi, cela a un petit coup de vieux malgré une agréable mise en couleur. Cela reste assez classique.

Ceci dit, c'est une bonne bande dessinée qui plaira aux amateurs d'enquête policière dans la plus pure tradition.

Sous les traits de Lamontagne, un nouveau couple d'enquêteurs voit le jour, après celui de l'agence ASPIC.
Cette fois, pour cette première enquête tout au moins, nous sommes plus éloignés du fantastique et pleinement ancrés dans le monde réel. le trait est toujours aussi élégant et la mise en couleur est excellente. le scénario très construit est extrêmement agréable. Nous sommes quasiment dans un des meilleurs Agatha Christie.
Ce n'est jamais facile de créer un coule d'enquêteur. souvent, l'un sert de faire valoir à l'autre et perd en densité. Ce n'est pas le cas ici. Les deux personnages ont des personnalités antagonistes, mais aucun n'écrase l'autre. L'auteur a joué sur la complémentarité.

J'ai adoré cette bande-dessinée tant dans son récit que dans la beauté de ses planches.

Shelton est un ancien boxeur, qui suite à une blessure pendant un combat, s'est reconverti dans le journalisme. Il va décider de s'associer à Felter, un libraire passionné de littérature policière. Ensemble, ils vont faire la lumière sur les meurtres possibles de plusieurs personnes. Que s'est-il passé ?

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans graphiques et pourtant, je me dis que suite à la lecture de celui-ci, je devrais en découvrir davantage. J'ai beaucoup aimé, que ce soit au niveau des graphismes, tout comme au niveau de l'intrigue intelligente créée par Jacques Lamontagne.

J'ai fortement apprécié le contexte historique de l'histoire, puisque dans ce roman graphique, l'auteur situe son récit en plein Boston et dans les années 20. Il a réussi à instaurer une ambiance très crédible et j'ai été en immersion totale. L'intrigue est rondement menée, avec son lot de rebondissements et de mystère.

J'ai fortement apprécié les deux personnages principaux, qui sont très differents l'un de l'autre. Pourtant, ils vont réussir à s'entendre et à faire equipe ensemble, donnant droit à des situations rocambolesques. J'ai trouvé ces deux héros très bien décrits.

Les planches sont vraiment belles. le dessin est précis et parfois, avec une pointe de sombre qui colle bien à l'histoire. Je découvrirai les prochains tomes avec plaisir.

Un roman graphique qui allie deux personnages hauts en couleurs, et des dessins réalisés avec précision. Un très bon moment de lecture.

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Sherlock Holmes et le docteur Watson transposés à Boston, États-Unis… Ce n'est pas une nouveauté…

Deux chois s'offraient à l'auteur : copier ou s'inspirer des deux personnages et c'est cette dernière option qu'ail a choisi.

Un excellent choix car pour le détective, le roi de la déduction, nous avons Thomas Felter, un libraire, très petit, hypocondriaque, maniaque, célibataire et possédant… Quatre, non, cinq, six chats ? Sept ? Purée, ils bougent tout le temps, je n'arrive pas à les compter !

Dans le rôle du faire-valoir aux muscles, nous avons Isaac Shelton, un ancien boxeur, Irlandais, sans le sous et journaliste free-lance.

Un duo improbable qui marche du tonnerre ! Deux personnages qui n'auraient pas dû devenir copains mais que le hasard et un cadavre ont fait se rencontrer.

Les dessins sont sympas, lumineux, clairs et les dialogues bien pensés, bien pesés et le duo de personnages est mis en scène comme il le fallait. Ils sont attachants, sympathiques et aussi opposés l'un et l'autre qu'un Holmes et un Watson.

Dans cette bédé, rien n'est en trop, le scénario de l'enquête est soigné et l'auteur évite l'écueil du dénouement de l'enquête trop tarabiscoté ou de celui trop simpliste. le bon dosage n'est jamais facile à atteindre, mais il n'a pas cédé à la facilité.

Suivre nos deux enquêteurs est un vrai plaisir, on a des situations cocasses, un Boston des années 20 bien reconstitués, les cases sont propres, sans surcharges, les dialogues sont fins et l'humour est toujours présent, en touche délicate, tout comme l'élément fantastique qui n'est là que pour nous troubler.

Moi je trouve que cette bédé à un petit goût à la Green Manor et on en redemande. Ça tombe bien, j'ai le tome suivant sous la main !

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