Daniel est prêt à tout pour sauver Édana, alors que l'oncle de cette dernière, Angus Mac Mahon, est lui prêt à tout pour pactiser avec le diable en échange de l'immortalité.
Dans cette quête maléfique, il est même disposé à offrir sa nièce en offrande pour obtenir les faveurs du démon.
Une course poursuite s'engage donc entre Daniel et Angus, qui les mène de l'autre côté de la Géhenne, le miroir qui permet l'accès à un londe lugubre, antichambre par excellence de l'enfer.
Les embûches vont s'accumuler et Angus n'est pas avare de coups tordus. Daniel aura donc fort à faire pour empêcher Angus d'accomplir le rituel qui doit lui apporter ce pour quoi il est prêt à tout.
Une très belle plongée dans le monde des ténèbres, et les amateurs du genre devraient apprécier une nouvelle oeuvre du style.
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Une intrigue gothique à souhait, habilement dépeint par la dessinatrice qui reprend les poncifs de la terreur et se défend plutôt bien dans cette intrigue qui décrit deux mondes parallèles. En dehors de la localisation (le Canada des années 20), c'est une histoire mouvementée avec l'oncle pervers, la jeune fille à sauver et le mauvais garçon qui découvre qui se découvre courageux et prêt à tout pour sauver ses amis.
Autre point positif la conclusion assez différente des poncifs du genre (je me répete je sais) et sympathique - pas la toute derniere image mais plutôt les deux dernières pages...Puisque Daniel part avec son ami venu d'une autre dimenssion et ne reste pas avec la jeune fille, qi vit très bien la chose!
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Après un tome 1 d'une belle exécution graphique à l'intrigue assez intéressante mais un peu lente, je viens de finir ce dyptique... et c'est pour ma part une légère déceptions. Les dessins sont assez "classiques" mais vraiment soignés et aboutis, par contre le scénario est ultra convenu, surtout sur ce second tome.
Dialogues clichés, relations prévisibles entre les personnages sans construction solide, et petite ouverture de fin façon scène post conclusion... Tout me laisse un peu pantoise. Je ne ressens pas l'envie d'en savoir plus après ce dyptique, en dépit d'un concept de monde inverse bien représenté. L'exploitation trop peu fournie de la mythologie de l'oeuvre y est pour beaucoup.
Pour nous installer dans une ambiance pesante et captivante il faut faire plus qu'illuster joliment un manoir victorien et son pendant sombre... Et en depit de son petit bestiaire gothique, cet ouvrage manque trop d'âme à mon goût pour nous immerger pleinement dans l'univers proposé.
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Ce deuxième tome nous révèle quelques secrets concernant Mickaï, entre autres. Le scénariste parrvient à nous donner le frisson dans ce récit par moments. Il a imaginé un bon récit d'épouvante, digne de Poe ou des vieux films de Roger Corman. L'atmosphère est flippante et étonnante. Le suspense tient en haleine jusqu'à l'affrontement final
Lire la critique sur le site : Sceneario
Ma Yi est d’ailleurs plus à l’aise dans la partie fantastique du récit. À trop soigner son rendu, l’action dans les premières pages manquent un peu de dynamisme. Heureusement, ce bémol s’efface dès que les créatures fantastiques s’annoncent, ce qui participe d’ailleurs pleinement à la réussite du second tome qui tient toutes ses promesses.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Une belle efficacité graphique et narrative dans laquelle la peur que tout homme garde en lui devient un poison dangereux dans ce monde obscur.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Ce hiatus surprend, sans pour cela être inintéressant. Un peu comme si, à la façon de Tim Burton, l’artiste rappelait qu'il ne faut pas prendre ce récit au sérieux. La colorisation, très foncée, accentue pour sa part le climat d’angoisse déployé par l’artiste.
Lire la critique sur le site : BDGest
- Enfer se nourrir de tes peines, tes chagrins… des peurs de ton âme. Lui se servir de ça pour te faire plonger dans profond désespoir.
La vie est comme ça… Un jour on est un enfant, le lendemain on devient un homme.
La bravoure ne cède pas devant le malheur.
-Toi ne pas penser à tes peurs.
- Ne pas penser à mes peurs ? Mais je tremble déjà comme une feuille !