Le service des manuscrits

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre, mon premier de Antoine Laurain, qui en a écrit beaucoup d'autres. Si vous êtes fans de lecture comme moi, l'ambiance coulisses de l'édition va vous plaire, et l'intrigue autour de l'auteur inconnu est bien ficelée. Un livre plaisir à tous points de vue !

Une nouvelle fois, j'ai lu un roman que je n'ai pas choisi mais qui m'a été proposé dans le cadre du club de lecture, parrainé par les éditions J'ai Lu, dont je fais partie. J'aime ce jeu de hasard qui me met en contact avec un roman que je n'aurais probablement pas lu de moi-même. J'aime être surprise, faire la connaissance d' un(e) auteur(e) ; même si je suis déçue, parfois, l'excitation de la découverte reste un plaisir.
Le service des manuscrits dont Violaine Lepage est la directrice, en même temps qu'elle est une éditrice connue, a découvert une pépite "Les fleurs de sucre" d'un auteur qui est introuvable et ne répond pas aux appels ou aux mails. Ce roman se retrouve dans la sélection finale pour le Prix Goncourt mais s'il est choisi et que l'auteur n'est pas là pour le recevoir, il n'y a pas de Prix. Parallèlement, trois crimes ont été perpétrés selon les descriptions du roman et la police enquête dans l'entourage de Violaine. Celle-ci est sous pression d'autant qu'elle sort du coma après un accident d'avion et qu'elle a des problèmes de mémoire.
La 4ème de couverture était alléchante, tous les ingrédients étaient présents mais le résultat est décevant. L'enquête policière ne semble être
là que pour appâter le lecteur, établir une sorte de léger suspens pour que l'attention ne s'étiole pas mais l'intrigue est superficielle comme bâclée. Elle part dans tous les sens et accumule tous les poncifs comme si l'auteur avait essayé de cocher un maximum de croix du genre : meurtres, suicide, accident d'avion, trafic de drogue, viol..... Les personnages n'ont pas de profondeur psychologique et sont peu crédibles.
Ce qui sauve le roman, c'est la plongée dans le monde de l'édition, le tout servi par une écriture fluide et une plume légère, teintée d'ironie. Nous suivons le chemin ardu qu'emprunte un manuscrit de sa création jusqu'à son arrivée dans le service des manuscrits où il va être lu avant de connaître son destin : rendu à son géniteur, jeté ou beaucoup plus rarement publié. Nous assistons à la pression pour dénicher la perle rare avant les concurrents, pour atteindre et gagner le Graal, qui assure des revenus confortables à l'auteur mais aussi à la maison d'édition, le Prix Goncourt. Nous sommes témoins des peurs, des angoisses, des névroses des auteurs que les maisons d'édition chouchoutent, accompagnent, incitent à écrire.
Un roman vite lu et qui sera également vite oublié.

Quatre parties, deux ambiances. Un très bon début racontant le parcours d'un manuscrit avant d'être publié. Des anecdotes intéressantes et humoristiques sur le monde de l'édition. Une intrigue originale sur un livre retenu pour le Goncourt mais dont personne ne connait l'auteur au prénom ambigu. Camille, homme ou femme ?
Ce roman est d'autant plus intrigant que les crimes décrits dans le livre ont réellement lieu et qu'une enquête se met en place.

C'est bien écrit, les pages se tournent vite, on se pose des questions, on est content.

Et puis plaf, le soufflé retombe. La plupart des désagréments qui arrivent à l'héroïne, Violaine, directrice du service des manuscrits et éditrice du fameux roman, sont énormes et surtout n'apportent rien du tout à l'intrigue. La fin, écrite pour être émouvante, m'a laissée de marbre, un peu énervée même. Parce que vraiment ça partait bien. Dommage.

Vous l'avez lu ?

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Un roman peut-il être prophétique ?
Encore une fois, le romancier tricote une histoire autour d'un objet et d'une pointe de fantastique et il a choisi un objet qu'il connaît bien : un manuscrit. Même si c'est loin d'être son meilleur roman et que l'histoire est un peu bâclée, on retrouve son style particulier, fluide, imagé mais léger, sans fioritures.
Le problème avec les livres d'Antoine Laurain, c'est qu'ils sont tout petits !!! Je m'oblige à le lire tout doucement, pour le faire durer comme un bonbon qu'on garde sous la langue mais hélas, le bonbon finit toujours par se terminer.

Nous voilà dans une maison d'Edition tenue par Violaine Lepage, très belle femme malgré son handicap à la jambe et menant une vie intime tambour battant. « Fleur de sucre » est un livre plébiscité par les membres du comité de lecture, un roman policier sur le thème d'une froide vengeance d'une femme qui abat ses 4 violeurs.
Le succès du livre est immédiat mais cette belle réussite devient une terreur pour Violaine car personne ne sait qui est l'auteur bien partie pour avoir le prix Goncourt et donc décribiliser la maison d'édition. Qui est cette écrivaine et pourquoi un tueur imite les crimes commis dans le livre ? Que cache Violaine qui découvre avoir des pertes de mémoires ?
Jeux de miroirs intéressants. le tout se lit facilement, trop car aucun style et personnages trop succins mais un moment de détente plaisant si on veut juste « s'aérer la tête ».

Le service des manuscrits dans une maison d'édition est l'endroit où l'on reçoit des milliers de romans, essais, biographies, où l'on cherche la pépite qui pourra gagner un prix littéraire. Cette année c'est le livre de Camille Désencres qui sort du lot, « Les Fleurs de sucre ». Violaine Lepage, l'éditrice responsable de ce service, aimerait bien rencontrer l'auteure car son livre est en lice pour le Prix Goncourt et des meurtres similaires à ceux du livre se produisent. Mais après avoir signé son contrat par courriel, il a disparu.

Ce livre est écrit et construit comme un polars. Ça se lit d'un trait et nous tient en haleine … presque jusqu'à la fin que j'ai trouvé un peu alambiqué. Je me suis dit, tout ça pour ça??? On a l'impression que l'auteur a voulu terminer le livre trop rapidement … Dommage.

Violaine Lepage, célèbre éditrice à Paris reçoit un manuscrit qui est en liste pour recevoir le prix Goncourt et dont l'auteur reste très discret sur son identité ...⁣
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Le service des manuscrits nous emmène dans les coulisses d'une maison d'éditions. Et plus particulièrement au service qui reçoit et traite tous les manuscrits reçus. Avant de de découvrir cette histoire je me l'imaginais dans une petite pièce assez sombre, remplie de poussières ... Comme quoi l'imagination ! C'est l'endroit que redoute chaque écrivain. La où le rêve peut s'arrêter. Car il se peut que dans cette pile de manuscrits se cache la dernière pépite à publier ! En tant que grande lectrice, être plongée dans ce monde fascinant de l'édition est un aspect du roman que j'ai adoré ! ⁣
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Un roman assez court mais efficace qui tourne légèrement en enquête policière ce qui apporte un petit plus à l'histoire. Même si selon moi, l'intrigue "policière" manque légèrement de profondeur. La plume légère et fluide rendent la lecture très agréable.⁣
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Une lecture distrayante que je recommande aux amoureux du monde littéraire. ⁣

Violaine Lepage est une célèbre éditrice parisienne. Lorsque son service des manuscrits déniche Les Fleurs de sucre, un premier roman envoyé par la poste, elle pense avoir trouvé une pépite. Elle n'est pas la seule puisque bientôt le roman est choisi sur la liste du Goncourt. Pourtant, Violaine n'a jamais rencontré l'auteur et celui-ci fait la sourde oreille à ses mails insistants… Et tout ce complique encore lorsque la police vient la voir, car les meurtres décrits ressemblent traits pour traits à une affaire en cours.

L'année dernière, j'avais lu de cet auteur Millésime 54 qui j'avais apprécié sans plus. Attirée par le titre dans ma PAL, je n'avais pas fait attention à l'auteur au premier abord ce qui a permis de me garder des préjugés. J'ai bien aimé le début de ce roman et toute la partie sur le fonctionnement du service des manuscrits. Un boulot qui personnellement me tenterait beaucoup, même si en réalité, je pense lire plus souvent de bons romans directement parus en librairie que dans le tas qui arrivent en maison d'édition où seulement quelques uns par an sont sélectionnés !

La suite du roman m'a moins plût. En fait, j'ai vu venir la plupart des rebondissements et même si je n'étais pas toujours juste à 100%, j'avais compris l'essentiel du roman. Vu que je suis d'habitude assez nulle pour deviner les idées des auteurs de romans policiers, je me dis que celui-ci ne doit pas être hyper abouti.

Néanmoins, c'est un roman court, je l'ai lu dans une après-midi et intéressant par certains côtés ! à vous de voir !
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Avec ce livre on rentre dans le monde l'édition, c'est toujours attirant d'imaginer "le comment du pourquoi" un livre est édité ou pas! Au début j'ai pensé à l'éditrice Françoise Verny je ne m'explique pas trop ce croisement de pensée. Je me suis également un peu ennuyée ces petits clins d'oeil à Proust, Maupassant... toutes ces grandes références cela peut paraître pompeux! Et puis petit à petit Antoine Laurain m'a apprivoisé, quelques surprises, quelques grosses ficelles mais au final une chute inattendue, un livre distrayant.

Après « le Chapeau de Mitterrand » et plus récemment « La femme au carnet rouge », que j'avais beaucoup aimés, pour leur côté léger, fantaisiste, distrayant, original aussi, je me suis lancée avec grand bonheur dans cette lecture qui d'ailleurs m'a conquise dès les premiers chapitres…
Le monde de l'édition, les auteurs, les lecteurs du service des manuscrits, ceux qui sont chargés de repérer les futurs « bons » bouquins, tout cela avait de quoi me plaire.
Pourtant, ce livre est, admettons-le, une déception.
Après quelques chapitres alléchants, l'histoire semble peu à peu s'enliser. L'auteur, pour ménager le suspens du dénouement est obligé d'introduire de nouveaux protagonistes, surgis du monde du
du polar...
Dès l'apparition de l'enquêtrice férue de littérature, j'ai trouvé que la mayonnaise ne prenait pas. J'ai commencé à trouver le récit brouillon, confus, plat avec des personnages sans grande consistance, pas très convaincants (c'est mon avis, hein!) mais je me suis accrochée, espérant une fin haletante…
Ce ne fut pas vraiment le cas. On aurait dit qu'Antoine Laurain que par ailleurs j'apprécie beaucoup, avait un sanglier sur le gaz et était pressé d'en finir avec ce manuscrit qui hésite entre roman et polar!
Vraiment je n'ai pas adhéré à cette fin, too much en termes d'intrigue, manquant de subtilité, pas vraiment crédible et surtout pas à la hauteur des premiers chapitres et de l'attente suscitée chez le lecteur.
Bon bin là, pour le coup c'est du léger!
PS: pour moi, là ce n'est ni un carré, ni un soleil, mais clairement une lune! (Ceux qui l'ont lu comprendront...)