Le service des manuscrits

D'Antoine Laurain, j'ai lu et aimé le Chapeau de Mitterrand, La Femme au Carnet Rouge et Fume et tue, des romans à l'écriture fluide et agréable, aux histoires bien construites. J'étais donc impatiente de lire le Service des manuscrits dont l'alléchante intrigue se déroule dans le monde de l'édition, et je me suis jetée, confiante, dans cette lecture. Malheur, quelle vilaine impression de sabotage ! En plus de quelques incohérences, des scènes complètement absurdes (celle du flic chez l'ancien maire est particulièrement nulle) et puis le dénouement ?! Super trop facile, pas intéressant !

Peut-être qu'il aurait été préférable de se concentrer sur un aspect du récit ; la vie du Service, le manuscrit, l'auteur inconnu… Ces 2 histoires parallèles n'étaient, à mon humble avis, pas faites pour se rejoindre.
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Très partagée suite à la lecture de ce livre qui, je pense, m'a beaucoup dérouté. le style d'écriture m'a plutôt séduite au départ mais m'a quelque peu perdue au fur et à mesure. de plus, j'ai eu du mal à lire une histoire avec un personnage principal auquel je ne me suis pas du tout attachée (Violaine), et heureusement qu'il y avait le personnage de Sophie (la flic) pour m'aider à rester dans l'aventure. Oui, en un mot, je dirais déroutant !!!

Voilà un court roman qui pourrait se situer sur un axe quelconque entre le polar, le sarcasme et le conte, s'il existe. L'auteur nous plonge d'office dans le monde des éditeurs, dans l'univers où se fait les choix de ce qui sera publié ou relégué aux oubliettes au moyen d'une courte et doucereuse lettre de refus. Ici, certains lecteurs ont pour tâche de dénicher la perle, ou du moins « tenir quelque chose ». C'est dans ce milieu parfois désabusé qu'un texte de cent soixante-dix pages fait irruption accompagné d'une lettre de présentation minimaliste: « Bonjour, je m'appelle Camille Désencres, j'espère que mon texte vous plaira. Bien à vous. CD. » La première lectrice l'identifie alors tel un ouvrage à publier de toute urgence. Une deuxième lectrice confirme le verdict et Les Fleurs de sucre débute son aventure littéraire qui le mènera jusqu'à la courte liste du Prix Goncourt. Il y a un hic, personne ne sait qui est Camille Désencres qui n'a communiqué avec l'éditrice que par voie électronique.

Parallèlement, un certain nombre de crimes commis en Normandie après la publication semblent se rapprocher étrangement de ceux décrits dans Les Fleurs de sucre. Qu'en est-il? Une enquête s'engage, enquête qui n'aura pas l'heur de soutenir tout à fait l'intrigue. Disons que le côté polar du roman n'est pas sa facette la plus réussie. On passe un bon moment de lecture, mais ce n'est probablement pas la pépite attendue. Les premières pages m'avaient amené à espérer plus.
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Des lunes, des soleils, des carrés...
voilà à quoi se résume l'avenir d'un manuscrit dans la maison d'édition de Violaine. Les carrés sont légion, les lunes courantes et les soleils exceptionnels.
Alors quand Marie dessine un soleil sur le manuscrit intitulé Fleurs de sucre, on sait déjà au service des manuscrits qu'on tient du lourd voire du très lourd. Mais quand à ceci s'ajoute un grand mystère autour de son auteur invisible alors qu'il est sélectionné dans le dernier carré du Prix Goncourt, la situation devient sérieusement délicate pour Violaine.
Vous l'aurez compris, ce roman fonctionne sur le principe de la mise en abyme: un livre qui parle des livres et plus particulièrement de cet antre des maisons d'édition qui nous fascinent: "un micromonde secret et puissant". Ca c'est pour le cadre du roman, car il est aussi mené comme une enquête policière au coeur du monde l'édition, milieu fonctionnant suffisamment en huis clos pour que rien ne filtre et que la résolution d'une enquête soit longue et compliquée.
Finalement (et sans spoiler, je vous rassure!), l'intrigue policière va se résoudre logiquement par les mots- support évident dans une sphère où l'écrit règne.
Le service des manuscrits est un roman addictif, cultivant un mystère bien gardé autour de cet auteur fantôme et cette éditrice passionnée. le rythme, le sujet littéraire, les rebondissements, le suspens en fin de chapitre, en font un livre agréable à lire. Toutefois, à mon goût, il ne promène pas assez longtemps son lecteur dans les méandres de ce livre énigmatique, les assassinats non élucidés, l'enquête, mêlés au monde de l'édition. Alors évidemment il plaira ou suscitera la curiosité de tous les amoureux du livre, de tous ceux qui travaillent dans l'édition et qui connaissent les arcanes de ce fameux service des manuscrits sonnant le glas ou la gloire de ces textes envoyés comme des bouteilles à la mer. Mais il m'a manqué de la profondeur, du développement, du prolongement pour goûter au vrai plaisir du mystère littéraire à élucider.

Je suis très partagée. D'un côté, j'ai aimé découvrir le monde de l'édition et des grands noms de la littérature. Et je l'ai lu d'une traite. Comme souvent pour les livres d'Antoine Lauraain, qui n'est malheureusement pas le reflet sympathique de ses livres dans la réalité...
D'un autre côté, j'avais presque tout deviné...et je reste sur ma faim sur les liens meurtres/livre...

Un roman sans prétention, très prenant qui nous permet d'accéder au saint des saint du monde de l'édition.
Violaine Lepage célèbre éditrice parisienne, règne en maitresse sur le service des manuscrits d'une importante maison d'édition. Un mystérieux roman vient d'être publié...Mais personne ne connait l'auteur...le mystère reste entier...Idéal pour se détendre :)

J'attendais beaucoup de ce roman car J'avoue avoir été tentée par le titre, par le résumé de la quatrième de couverture, mais, même si l'histoire est très originale et bien ficelée, j'avoue que j'ai pris peu de plaisir à lire ce roman. Je n'ai pas été sensible au style de l'auteur, je n'ai pas aimé ses tournures de phrases, et Violaine Lepage le personnage principal, ne m'a pas attendri. Il n'en reste pas moins que j'ai à tout prix voulu aller au bout de ma lecture, pour comprendre l'intrigue, qui, il faut bien l'avouer, m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Un constat donc plutôt mitigé pour moi.

Croyez-vous au hasard, attribuez-vous du sens aux coïncidences fortuites ou estimez-vous que seule la façon dont nous traitons les événements a du sens? Au moment-même où un de mes romans est publié chez Pocket et l'autre incessamment aux Escales, je tombe sur un court roman d'Antoine Laurain, le Service des manuscrits.
suite sur le blog...
Lien : http://nicole-giroud.fr/serv..

Violaine Lepage, travaille dans une grande maison d'éditions parisienne. Elle est à la tête du service des manuscrits et gère une petite équipe de dénicheurs de talents. A la lecture d'un manuscrit ils apposent un petit symbole : un carré c'est refusé, un croissant de lune pour un texte qui peut valoir de s'y intéresser et un soleil en cas de texte à publier de toute urgence. Un soleil c'est justement ce que Marie, une jeune recrue de Violaine a ajouté sur le roman « Les fleurs de sucre » de Camille Désencres. Rapidement l'auteur est contacté et quelques brefs échanges par mail suffisent à signer un contrat de publication.

Le roman commence à connaître un joli succès, tout en intriguant le monde littéraire. Qui est cet auteur? Est-ce un homme ou une femme? Est-ce un auteur déjà connu qui se cache sous un pseudo? Violaine est incapable de répondre, elle ignore tout de son auteur qu'elle n'a jamais rencontré. Rapidement on comprend que ce roman cache quelque chose, des meurtres ressemblant à ceux de l'histoire ont réellement lieu et une jeune lieutenante semble croire que Camille Désencres sait surement des choses. En parallèle, notre éditrice semble se relever difficilement d'un accident et sa mémoire semble lui jouer des tours. Et si l'histoire de ce roman se mélangeait à sa vie, à son passé ?

J'ai beaucoup aimé la plongée littéraire au coeur d'une maison d'édition que nous offre le récit. La rencontre avec Violaine, cette femme mystérieuse est presque jubilatoire. L'auteur distille tout au fil du récit plusieurs clins d'oeil et références littéraire, on peut y croiser notamment Modiano ou Stephen King. le roman est construit comme un thriller, avec des chapitres courts, même si le lecteur comprendra bien vite où l'enquête veut nous mener, c'est peut-être mon seul bémol après lecture. J'ai trouvé les allers retours entre passé et présent très intéressants, nous permettant de cerner Violaine, de mieux connaître sa vie et de comprendre comment cette femme est arrivée à gérer ce services des manuscrits.

Un roman qui se lit d'une traite, mélangeant les genres et qui vous réservera de belles surprises.

L'idée de situer l'action dans une maison d'édition avec tout ce que cela implique dans le processus littéraire est originale.
J'ai bien aimé l'ambiance et l'équilibre des chapitres au fil des pages. C'est plus vers la fin de l'histoire, quand l'intrigue se dévoile que cela va un peu trop vite en rebondissements un peu trop tirés par les cheveux.
La vengeance relatée dans un roman est plaisante avec le côté enquête sur des meurtres perpétrés en miroir.
La lecture était agréable avec une fin trop rapide à mon goût.