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La Reine Rouge tome 3 sur 3
EAN : 9782820528483
472 pages
Bragelonne (18/01/2017)
4/5   23 notes
Résumé :
Les pions sont faits pour être sacrifiés...

Toutes les horreurs de l’Enfer se dressent devant Snorri ver Snagason, décidé à secourir sa famille... si toutefois il est possible de sauver les défunts. Pour sa part, Jalan Kendeth cherche uniquement à sauver sa peau et à s’emparer de la clé du menteur. L’invention de Loki, qui permet d’ouvrir n’importe quelle serrure ou porte, pourrait bien également influer de façon décisive sur le sort de Jalan, une foi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A la fin du tome 2, nous avions laissé Jalan et Snorri arpentant l'enfer pour échapper aux forces obscures de la crevardise... Au début du tome 3, Jalan éjecté de l'enfer par une succube se retrouve la cul en l'air quelque part dans le désert du Sahara...
On reprend les codes de la série racontée à la 1ère personne par Jalan qui se fait une joie d'apporter avec un réjouissant humour noir ses commentaires cyniques et sarcastique sur tout ce qui l'entoure (d'pù la profusion de citations cools et de punchlines culte, mais le buddy movie marche ici moins bien car Jalan officie plus souvent en solo qu'en duio, et l'auteur aficionado de science-fantasy moorcokienne qui a longtemps a marché sur la corde raide séparant la science-fiction de la fantasy est maintenant obligé de démystifier son univers...
On reprend également le principe de l'histoire dans l'histoire, et après la catabase de notre dynamique duo dans laquelle se catapulte l'enfer de Dante de Jalan et l'enfer viking de Snorri, on va au bout l'histoire de Snorri qui est une formidable fable sur le deuil : je crois bien n'avoir rien lu d'aussi bon et d'aussi beau sur le sujet !


Il y a une 1ère partie picaresque :
Jalan doit accompagner une caravane traversant le Sahara, et doit échapper aux zombies et aux démons, comme aux attentions des filles de son hôte et aux lames des fils de son hôte, avant que n'explose un Soleil des Bâtisseurs (voir "L'Empire brisé" ^^)... Rescapé des sables du désert, il retrouve de vieux amis en les personnes d'un mathémagicien, d'un fils du calife et de ce bon vieux Jorg d'Ancrath qui devient son coach en développement personnel... Ensuite il traverse la Mer du Milieu, et en passant par les îles corsaires coiffe au poteau son vieux pote en libérant Lisa DeVeer avant lui... Il regagne Vermillon et règle ses comptes : pour ne pas redevenir un pion de la Reine Rouge et de la Soeur Silencieuse, il offre la Clé du Menteur au vieux Garys, et par à la rencontre de se débiteurs pour leur faire avaler leur dents (méthode Jorg ^^).

Il y a une 2e partie 100% zombies !
C'est la lutte finale : la Reine Rouge et la Soeur Silencieuse, qui incarnent à elles deux Elisabeth Ière, chevauchent vers Slov pour affronter la Dame Bleue, qui incarne à elle seule cette sorcière de Margaret Thather et qui se fait une joie de lâcher en retour le Roi Mort et ses troupes mortes-vivantes sur la capitale de Vermillon gardée par la hommes de la famille Kendeth... Je me suis tapé un dizaine de bouquins zombifiques pour retrouver le grand frisson de "Word War Z", et c'est ici que l'ai enfin trouvé alors que je ne l'attendais pas !
Face à la horde des non-morts chaque habitant devient un allié en puissance de l'ennemi, et il faut faire dans l'urgence des choix drastiques pour sauver ce qui peut encore l'être... L'auteur met à contribution toute la culture zombie, et j'ai kiffé le gros délire à la fois épique et horrifique avec les nécromanciens, les golems de chair, les créatures à la "Resident Evil", les sorciers infiltrés qui multiplient les opérations suicides aux quatres coins du palais... Les frères Kendeth, réunis par le deuil de leur père et la bannière de leur grand-oncle Garyus nommé gouverneur par intérim, se couvrent de gloire avant de devoir affronter l'ennemi intérieur qui les poignarde dans le dos et la Némésis de leur lignée, cette soeur tuée avant d'être née qui a été transformée en véritable antéchrist... On passe si joliment de l'épique à horreur et/ou au burlesque, et de l'horreur et/ou du burlesque à l'épique qu'on j'ai surkiffé de la première à la dernière ligne !

Il y a une 3e partie road movie :
Jalan retrouve Snorri et tous les deux chevauchent ensemble vers Slov, la Reine Rouge et la Dame Bleue... Il y a encore du picaresque avec le retour dans le récit du Baron Fou, de Kara l'apprentie sorcière et d'Hennan l'orphelin polonais, du Docteur Rhizome coincé dans sa bulle de stase, et l'épisode de la cardinale et du dragon zombie (ah ben voila, après Grendel notre détournement de Beowulf trouve enfin son dragon donc son moment de gloire ! ^^), mais plus on se dirige vers la Roue d'Osheim et plus Jalan est confronté à ses tourments intérieurs qui prennent de John Tranchaille son croquemitaine personnel ici en monde Michael Myers d'Halloween (qui lui permet d'oublier que l'horreur qu'est devenue sa soeur a traversé le voile qui sépare le monde des morts de celui des morts pour le dévorer)... C'est-à-dire pour des affrontements de mages détraqués par imaginations interposées grâce à la Roue d'Osheim, génial invention zelaznienne qui met à contribution toute la philosophie jungienne


Comme dans tout bon roman épique digne de ce nom, au bout du bout on suit l'aboutissement de la quête du héros aux mille et uns visages... Les Siths proposent à Jalan de devenir dieu dans un autre monde à condition d'abandonner celui qui est le sien au triste sort qui lui est réservé (allégorie de cette saloperie de carriérisme : améliorer son propre sort en abandonnant les autres à leur sort ?). Jalan est une fois de plus soumis à la tentation, plus que jamais même devrait-on dire... Mais en son âme et conscience peut-être trahir tous ses compagnons qui les uns après les autres passent en mode epicness to the max ?

« Nous sommes les Kendeth ! Nous luttons. Nous luttons même lorsqu'il n'y a plus d'espoir. Nous résistons tant que le sang coule dans nos veines. »

On a toujours dit à Jalan que l'homme étant un loup pour l'homme il n'y avait pas d'autre alternative que de mépriser et exploiter son prochain. Et on lui a toujours dit que personne n'était sorti vivant de sa confrontation avec la Roue d'Osheim, or il apprend que seuls deux individus y ont survécu :
- la Dame Bleue qui a troqué son humanité contre le pouvoir absolu, donc Jalan a le choix de passer du Côté Obscur de la Force : « tous pour un », c'est-à-dire abandonner l'humanité à son sort et sacrifier un monde entier pour devenir un dieu dans un autre
- le grand-père d'Hennan qui a abandonné le pouvoir absolu pour retrouver son humanité perdue, donc Jalan a le choix de passer du Côté Clair de la Force : « un pour tous », c'est-à-dire abandonner les ambitions personnelles délirantes pour offrir un sursis au monde et partager son sort avec autrui quel qu'en soit le prix
Dans "Le Retour du Jedi", nul ne pouvait douter un instant que face à l'Empereur le noble et valeureux Luke Skywalker allait faire le bon choix... Mais Jalan ? le dandy égoïste voire égotique qui n'a cessé de répéter depuis le tome 1 qu'il ne pensait qu'à sa grande gueule ? le suspens est à son comble : les hommes ont-ils vraiment la possibilité de devenir meilleurs contrairement à ce tout ce qu'affirment tous les panégyristes ultralibéraux / néoféodaux du « greed is good » ??? (le jour venu ces traîtres à l'humanité seront tous accueillis à bras ouverts en enfer)
Au au fond de la Boîte de Pandore se trouve toujours l'Espoir : au contact de Snorri il a changé, contaminé par l'héroïsme romantique de son compagnon d'arme... Jamais le Jalan du tome 1 n'aurait réalisé ce qu'accomplit le Jalan du tome 3... Dans le final de chaque tome, il est soumis à la tentation, et à chaque fois on lui promet monts et merveilles en échange de sa collaboration qui consiste à faire taire tout élan de solidarité avec le reste l'humanité... Les intérêts du lâche vont-ils rejoindre eux du héros ? le sort du monde se joue donc une nouvelle fois dans l'âme et le coeur d'un seul homme donc je ne ferai aucun commentaire sur l'épilogue dont je vous laisse le plaisir de la découverte ! Justice Forever ? ^^


Je ne suis pas aveugle, donc je ne suis pas dupe des lacunes inhérentes au cycle car si l'auteur sait où il va il nous l'explique souvent trop tard en nous laissant trop longtemps dans le schwartz


Je pensais que l'auteur avait été au bout de lui-même avec son pamphlet anticrevard dans la plus grande tradition de la fantasty populares incarnée par R.E. Howard, Michael Moorcock et David Gemmell... Homme de peu de foi que j'étais ! le mec est équipé d'une couillerie en béton armé, et il remet ça avec quatre super-héroïnes badass qui dans un univers entre dark fantasy et post-apo rejouent les rôles jadis dévolues à Athos, Portos, Aramis et D Artagnan, mais ceci est une autre histoire... Justice Forever ? ^^
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Suite aux évènements ayant conclu le tome 2, nous retrouvons Jalan dans une situation pire que celle dans laquelle nous l'avions laissée. Oui, oui, c'est possible 😆

La plus grande qualité de ce dernier tome, c'est qu'il est bourré d'action, du début à la fin (contrairement au tome 2 qui avait un gros ventre mou au milieu). Dès qu'une situation semble se résoudre, plein d'autres problèmes se présentent et les personnages n'ont pas le temps de souffler. le lecteur non plus ^^ L'autre gros point fort de la série dans son ensemble, c'est la très chouette bromance entre des personnages principaux très attachants malgré (ou peut-être surtout à cause de) leurs défauts. Pour finir, j'ai beaucoup apprécié de découvrir plein de choses sur cet univers que l'auteur n'avait pas développé dans sa 1e trilogie.

Je dois avouer que j'ai mis très longtemps à lire ce livre, alors que pourtant j'appréciais ma lecture. La raison en est que je n'avais pas trop aimé la fin de la 1e trilogie, qui était un peu trop ésotérique pour mon goût, entre autres (je ne peux pas développer le reste sous peine de vous spoiler, mais j'aurais des choses à dire). Si la série se conclut de façon satisfaisante, j'ai été un peu frustrée parce que la fin m'a semblé assez rapide et un peu trop optimiste. Je l'ai quand même préférée à la fin de la 1e trilogie pour ce qui est du traitement des personnages.

La plume est toujours aussi addictive, les pages se tournent facilement et on a hâte de découvrir ce que le chapitre suivant va apporter en terme de révélations ou d'aventures.

Dans l'ensemble, cette trilogie a été une très bonne lecture, vraiment distrayante. Malgré tout, si j'ai préféré la fin de celle-ci, je place L'Empire Brisé quelques crans au-dessus (en grande partie à cause du tome 2 qui était moins à mon goût). Généralement, je préfère les débuts aux fins (c'est sûrement pour ça que j'ai plein de séries en cours que je n'ai toujours pas terminées) et avec ces séries en particulier, ça s'est vérifié. Je recommande quand même très chaudement si vous aimez la fantasy, surtout si vous l'aimez sombre et violente ^^

Une très bonne lecture!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Nous retrouvons nos héros en enfer où nous les avions laissé à la fin du tome précédent. Jalan est au premier plan et la narration alterne son périple en enfer avec son retour à Rougemarche après qu'il ait surgi dans le Sahara poursuivi par une succube, l'occasion pour lui d'être confronté à un Djinn, des mathématiciens experts en probabilités érigées en science exacte afin de prédire l'avenir, des dromadaires pas appréciés à leur juste valeur, des rencontres pas si fortuites que ça vont l'aider à rentrer chez lui et à prendre des décisions qui régleront ses problèmes, un comportement inhabituel pour Jalan, expert en procrastination …


La magie devient incontrôlable et le monde va vers son extinction, la Reine Rouge prend des décisions drastiques et part en guerre, obligeant Jalan a prendre des responsabilités le nommant Maréchal chargé de la défense de la Vermillon. Il fait étonnamment merveille en dirigeant la défense contre les goules et autres mort-vivants.
Lorsque Snorri est de retour, puis Kara la sorcière Nordique et Hennan l'adolescent familier des environs la roue, la route est reprise pour la Roue d'Osheim afin de l'arrêter. de nouvelles aventures, des révélations sur les Bâtisseurs dont certains survivent depuis un millénaire et continuent à influer sur l'existence du monde. Les personnages rencontrés dans les tomes précédents ré-apparaissent et livrent leurs secrets au fil des escarmouches avec les expirés, les autres monstres en provenance directe de l'enfer et les nécromanciens qui virent assez souvent à l'hécatombe sous la hache de Snorri.


L'écriture est toujours aussi fluide, parsemée d'humour noir et décalé dès que Jalan entre en scène, un dernier tome dont la conclusion devrait satisfaire les lecteurs des précédents.
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Troisième et dernier tome. Très sympa de retrouver ce duo, et même ce quatuor de personnages. Jal est toujours aussi drôle. le roman commence sur les chapeaux de roue avec un convoi dans le désert, un repas sous une grande tente où Jal doit manger de la cervelle de mouton, n'en déplaise à son estomac. Puis arrivent le djinns, le folie, le rappel de l'Enfer du 2ème tome... Et là, ça se complique un peu... J'ai eu un peu de mal à comprendre la construction du roman, mais c'est rentré dans l'ordre au bout de quelques chapitres. Ce dernier roman est un peu long à mon goût, mais garde tout de même en haleine, avec cette lente machine du Roi Mort qui poursuit inlassablement Jal....
Les touches de technologie vues dans le tome 2 avec les automates reviennent de plus belle, et ça c'est sympa, surtout dans le final...
Bref, je vais garder un très bon souvenir de cette trilogie, et j'ai déjà dans ma liste de lectures, une autre trilogie du même auteur... On verra si ça reste du même niveau!!!
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critiques presse (1)
Elbakin.net
19 mars 2018
On espère qu’à l’avenir, l’auteur acceptera une prise de risque un peu plus élevée. On sait qu’il est capable de mieux et que tout le monde y gagnera.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
De la même façon, la première bouffée de pavot vous donnait une donnait une sensation d'extase que vous cherchiez à retrouver à chaque inhalation de la résine, mais au final vous ne fumiez plus que pour assouvir le boson de vous sentier humain. La vie se déroulait sur le même principe pour la plupart d'entre nous : quelques maigres années de bienheureuse jeunesse, où tout avait un goût exquis, où toutes vos expériences étaient nouvelles, chargées de sens. Puis une longue et lente descente vers la tombe, pendant laquelle vous cherchiez, en vain, à saisir à nouveau l'essence de vos dix-sept ans, cette époque où tout le monde se déployait devant vous.
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- Pourquoi le païens sont obsédés par le chiens infernaux ? Et par les fleuves ?
- Comment ça ?
- Les Grecs ont le Styx, qu'on traverse guidé par un passeur qui nous jette sur une berge gardée par un gros toutou nommé Cerbère. Les Nordiques ont le Gjöll qu'enjambe un pont donnant sur une rive, là encore gardée par un gros toutou. Sauf qu'il s'appelle Garm.
- Je ne vois pas où tu veux en venir.
- C'est à croire que vous les Vikings avez tout copié sur les Grecs, en changeant simplement les détails et en choisissant vos propres noms.
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Les membres de royauté libéenne, qu'il s'agisse des princes que l'on croisait à tous les coins de rue, des cheikhs moins répandus que le calife, unique en son genre, avaient la réputation de surveiller leurs femmes avec un zèle légendaire, si bien qu'un simple regard de convoitise pouvait initier une vendetta pour les siècles à venir. Quant au sort réservé à celui qui aurait défloré une pucelle, on le laissait à votre imagination.
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Il est rarement conseillé de se retourner, surtout lorsque l'on fuit un danger à bride abattue. A quoi cela servirait-il ? A forcer encore l'allure, peut-être ? Et puis, la femme de Loth avait connu un succès mitigé en agissant de la sorte. Même si je n'avais retenu qu'une poignée d'enseignements tirés de la Bible, cet épisode-là m'était resté en mémoire.
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La lumière du soleil est toute récente, tout droit sortie de la forge des cieux, et à l'instar des jeunes âmes elle assène de cruelles vérités... Celle des étoiles en revanche est ancestrale, elle a traversé des vides inimaginables pour rejoindre. Sous les étoiles, nous sommes tous jeunes.
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