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3,83

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai failli abandonner au bout de 50 pages puis je suis entré in extremis dans le récit et je l'ai terminé en une nuit. le Corre ficelle bien son affaire et parvient à nous embarquer dans cette histoire de fin fin monde sur quatre générations (de femmes) ou 70 ans. Mais le livre manque vraiment d'une ambition,n qu'elle qu'elle soit.
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Un roman dystopique un peu à l'image de son titre, alambiqué. Vraiment trop c'est trop. Trop de viols, d'assassinats, de scènes apocalyptiques qui se répètent à l'envi. Je suis ressortie de cette lecture rincée, et même si Hervé le Corre possède un style fluide et décrit dans une certaine mesure ce qui nous menace dans un avenir pas si lointain, son manque d'empathie pour ses personnages et ses répétitions m'ont empêchée toutes émotions, sauf celles de la lassitude et de la saturation.
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Le néant, plus rien, c'est le point final !
Pas la fin d'une époque ou d'une civilisation, mais la fin absolue sur terre. Les cités s'effondrent sous une chaleur accablante, privées d'électricité, d'eau, tout disparaît ! Les hommes sont morts, meurent où s'entretuent. Les loups s'en emparent, commettent des atrocités, torturent et anéantissent tout ce qui pourrait survivre.
Ce roman d'une profonde noirceur soulève la question de notre responsabilité collective et individuelle. Car nous sommes tous concernés, dans nos lâchetés, nos égoïsmes, nos côtés sombres et pas seulement les autres….
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Il semble que notre époque, déstabilisée par le réchauffement climatique, les conflits géopolitiques et les risques de pandémies, ait titillé l'imagination de nombre d'auteurs…. Quand se dessinait autrefois la lecture d'un "futur" de progrès, c'est ici le requiem du monde civilisé et insouciant.

Hervé le Corre, auteur de romans policiers remarqués nous offre un thriller « noir de noir » dans une société apocalyptique à bout de souffle, à l'atmosphère collante de peur, de violence et d'autorité. Tueries, épidémies, incendies, viols, famine, esclavage (et j'en passe) sont au menu. La Terre est en état de mutinerie et la vision proposée par l'auteur fait froid dans le dos par sa crédibilité dans certaines descriptions.

Quelques bémols ont néanmoins assombri cette lecture. A force de croiser le procédé littéraire de mélange d'époques, je le trouve un peu éventé. On navigue donc à vue dans la chronologie des faits, cherchant les liens entre personnages, s'appuyant sur la dégradation en chaos de la société, et sur le devenir d'une filiation féminine de mère en fille.

Cette gymnastique m'a lassée insidieusement, comme le déferlement de malheurs et de tragédies humaines dont on ne voit pas le bout. L'excès ne produit pas forcément une bonne accroche. Reste à saluer la qualité d'écriture et la performance narrative très anxiogène.

Dubitative !

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C'est une série de récits parallèles sans espoir, voués à la damnation des êtres. "Qui, après nous vivrez" de Hervé le Corre est un roman désespéré qui n'accorde aucune perspective de bonheur; il s'appuie sur l'idée que l'avenir sera un gigantesque chaos, celui de la terre, de la nature autant que des hommes. Surtout des hommes. Quelque soit l'histoire, puisqu'il y en a trois qui s'entremêlent à différentes époques, c'est l'anarchie qui prédomine; et, tout naturellement, la violence inouïe.
C'est un parti pris d'imaginer ainsi notre monde futur aussi dépravé, perdu dans un chaos autant climatique qu'inhumain, sans horizon, sans rédemption, effrayant et soumis à l'agressivité de l'homme.
J'ai accepté cette idée de l'auteur en suivant chapitre après chapitre le récit de ces personnages répartis sur de courtes générations, puis, les chapitres en question se poursuivant sans fin, je ne voyais pas d'issue à l'histoire sinon la fuite éperdue de tous vers un ailleurs improbable.
Il est arrivé un moment où toute la panoplie des horreurs, viols, tueries et autres barbaries étant étalée, ressassée, renouvelée à plus soif, je me suis demandé où Hervé le Corre nous emmenait et qu'elle en serait le terme. Son point de vue  est donc de nous faire comprendre que nous sommes tous, aujourd'hui, acteurs de notre perte à venir.
Dans ce roman qui ne connaît que la violence inouïe, il se trouve que la technologie, les véhicules, les armes, les ustencils de la vie sont ceux d'aujourd'hui et donc nul progrès en 200 ans. Notre vie d'aujourd'hui s'est figée jusqu'à cette époque-là; elle a même régressé quand beaucoup de nos objets courants ont disparu, comme si l'homme avait abandonné sa quête de progrès, ou son besoin d'innover. Il a tourné le dos à ce que Jean-Jacques Rousseau définissait, par nature, au sujet de l'homme : celui de progresser. "l'homme possède la perfectibilité, la possibilité de se perfectionner, de s'ouvrir à un développement et à son histoire".
On ne sait donc pas ce qui a fait que la nature même de l'homme se soit ainsi perdue...Hervé le Corre croit-il que nos excès présents puissent tout anéantir jusqu'à la nature intrinsèque de l'humain lui-même ?

Je me suis souvent perdu dans le dédale des différentes histoires selon les époques qu'il me fallait reclasser dans leur hiérarchie pour en retrouver le fil. On passe d'une génération à l'autre et il faut un moment pour realiser dans laquelle on est... Au-delà, le message d'Hervé le Corre est clair, celui d'imaginer un monde abandonné à sa propre perte à cause de nos excès d'aujourd'hui, et surtout à l'ensauvagement de la société tout entière.  L'Apocalypse annoncée. de fait, les récits multiplient les menaces jusqu'à l'angoisse et aboutissent nécessairement à l'anarchie, la violence et donc la mort.
Même si je n'ai pas toujours adhéré à la catastrophe annoncée et aux mauvaises augures, en dépit de quelques longueurs, ce livre est intéressant, plus que passionnant ou plaisant.
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Roman d'anticipation dystopique

Tout au long du récit, nous suivons 3 générations d'une même famille. Au fil de la lecture nous naviguons entre ces générations : la fille d'une génération devient la mère dans la suivante. Les allers-retours sont incessants. Pour ma part je ne suis pas fanatique de ce type de construction. J'ai donc eu des difficultés à apprécier ce roman. Il est parfois difficile de s'y retrouver. C'est probablement souhaité par l'auteur car en début de nombreux chapitres, un certain suspense est ménagé et ne nous permets pas immédiatement de situer temporellement l'histoire. Les indices sont ensuite donnés et nous aident à d'identifier la génération que nous suivons. le travail sur la nature humaine me semble néanmoins intéressant. Comment régit l'homme dans les périodes sombre de l'histoire.
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Hervé le Corre, maître incontesté du roman noir, nous livre ici une dystopie particulièrement anxiogène. Ames sensibles, passez votre chemin !
Ce n'est pas si éloigné de notre époque puisque l'histoire débute dans les années 2040 où tout bascule soudain dans le chaos. L'humanité le savait, pourtant, qu'elle allait droit dans le mur.

« Un compte à rebours est enclenché, depuis des années, depuis que le point de non-retour climatique a été officiellement franchi en 2032, annoncé par une adresse solennelle du secrétaire général de l'ONU aux peuples du monde ».

Tous se sont illusionnés jusqu'à cette terrible épidémie qui provoque tant de morts. Impuissants, Martin et Rebecca, avec leur bébé Alice, assistent à cette dégringolade. Les pauvres sont parqués dans des camps tandis que les forêts brûlent. Bientôt, il n'y aura plus d'eau ni d'électricité. Pour Rebecca et Alice, restées seules, s'ouvre un long et douloureux chemin vers la survie dans un monde de plus en plus hostile.
Hervé le Corre passe d'un personnage à l'autre, avec de nombreux retours en arrière sans trop se préoccuper du déroulement chronologique. Pas toujours facile à suivre. L'objectif affiché, c'est de suivre Rebecca, puis sa fille Alice qui aura aussi une fille Nour, laquelle donnera naissance à Clara. Quatre générations de femmes qui vont devoir survivre dans un monde de plus en plus violent et en récession. Face aux hordes sauvages qui pillent et violent, en butte aux gourous autocratiques, elles devront survivre tout en gardant leur humanité.
L'action s'étend sur un siècle mais les violences et les épisodes de résistance s'enchainent. Les héroïnes, elles, ne baissent pas les bras, elles résistent et continuent à avancer. On ressent empathie et admiration pour elles.

« Ils dirent plutôt les bonheurs minuscules, et les petits matins, la vie opiniâtre, l'entêtement du jour, le courage d'y croire, de se lever, de rester debout, de tenir peut-être parce que les femmes et les hommes sont aussi fiats comme ça, pour ça. Tenir. Penser au lendemain en remettant le futur à plus tard »

Dès les premières pages, j'ai retrouvé l'ambiance angoissante du roman de Cormac McCarthy « La route » ou encore « Et toujours les forêts » de Sandrine Collette, avec, la même errance et la même violence post-apocalyptique. Bon, me direz-vous, il est normal de retrouver ces thèmes récurrents dans toute dystopie. Ce qui change dans « Qui après nous vivrez », c'est la place que l'auteur donne aux femmes. Dans ce monde terrible et saccagé par les maladies et le dérèglement climatique et où la société s'est écroulée, elles deviennent la proie des hommes. Il leur faudra faire preuve de résilience et de courage, apprendre à se battre, résister pour survivre et garder leur part d'humanité.
Les personnages sont denses et tous apportent leur eau au moulin de l'histoire.
Si, parfois, le récit lasse parce que trop répétitif dans les scènes de violence et d'horreur, si la vision manichéenne de l'humanité peut aussi agacer, il y a, fort heureusement, l'écriture précise, inventive d'Hervé le Corre. Et puis, même si on croise quelques personnages masculins sympathiques, il donne le beau rôle aux femmes, et je pense que ce n'est pas si mal !

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A travers trois générations de femme l'auteur nous entraine dans un avenir sombre.
Entre réchauffement climatique, dictature, violence, et aucune solution.
Ce n'est pas comme si nous n'étions pas prévenus, l'auteur à travers son récit met en évidence que les nantis ont une grosse part de responsabilités dans ce qui nous attend.
On suit ces trois femmes à trois époques différentes, mais on retrouve des situations du film "La route" et la série Walking Dead, ce qui gâche la lecture.
Ames sensibles s'abstenir de lire ce livre.
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J'étais plutôt enthousiaste à l'idée de lire ce roman d'Hervé le Corre dont on m'avait dit tant de bien. C'était pas mal mais :
- j'ai été totalement perdu entre les personnages et les incessants sauts temporels (il aurait peut-être fallu un peu plus de concentration), de fait zéro empathie pour les personnages que j'ai fini par confondre.
- 100% dans les codes de la fiction post-apocalyptique= énorme impression d'avoir déjà lu ou vu ce récit dans les nombreux romans, films et séries du genre.
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Très vite je me suis interrogée. J'abandonne ou pas ? A force de renâcler, j'ai fait une pause. Lis donc 'Le roitelet" de Jean-François Beauchemin et, après, tu reprendras ta lecture trop hachée de ce polar climatique.
Mais ce ne fut pas la bonne idée ! J'ai tellement été transportée sur une autre planète littéraire (j'ai mis 5 étoiles à ce petit roman si délicat) que, malgré mes efforts, je n'arrive plus à me reconnecter à la dystopie d'Hervé le Corre.
C'est répétitif, long, et surtout pas hyper créatif. Au début, j'ai pensé au très réussi "La route" de Cormac McCarthy. Ensuite, les relations dans les camps de femmes dirigés par des hommes m'ont rappelé "La servante écarlate". Et puis... ben... rien de bien original. Des guerres, des viols, des descriptions interminables. On n'est pas à la hauteur inventive de "La constellation du chien" de Peter Heller.
J'ai donc renoncé à la moitié du livre. C'est bien écrit, bien construit : les trous narratifs se remplissent avec des va-et-vient entre passé et présent du texte. Mais ce n'est pas pour moi !
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