Géopolitique de l'eau

L'auteur pose d'abord un diagnostic de l'état de l'accès à l'eau en divers points du globe, quantitativement et qualitativement. Ses constats sont inquiétants, mais guère surprenants.
Malgré de nombreuses données, j'ai trouvé que les propos manquaient parfois de précision dans cette première partie ; ainsi la notion de manque d'accès à l'eau est en elle-même imprécise sans l'indication des usages pour lesquels elle n'est pas disponible (le manque d'eau pour boire est dramatique, tandis que pour arroser les pelouses, il est anodin).

La suite de l'ouvrage est plus intéressante et plus convaincante : l'auteur y montre la manière dont des pays/communautés gèrent l'accès à l'eau, mettant en évidence de nombreux risques de conflits, ainsi que des arbitrages de court terme et/ou potentiellement néfastes à l'environnement.

Les effets des changements climatiques engagés et annoncés sont bien pris en considération. La démographie exubérante des humains est à juste titre pointée comme une cause majeure de déséquilibres (pas seulement sur le climat) et de drames futurs qui en résulteront. L'assèchement rapide de la mer d'Aral - illustré par quelques cartes et une photo - n'est qu'une illustration de la rapidité des phénomènes déclenchés par l'homme.

Des cartes sont intégrées mais pas en nombre suffisant selon moi.

Les propos ne sont pas optimistes, mais sont malheureusement très réalistes.

Après cet ouvrage sur « l'Or bleu », j'enchaine sur un autre consacré à « l'Or noir » ; le thème de l' "or dure", en quelque sorte !

• Merci à Babelio et à l'éditeur 'L'Esprit du Temps'.

je viens de terminer ce livre reçu dans le cadre de la Masse critique. Je remercie Babelio et l'éditeur "L'esprit du temps" de m'avoir donné l'occasion de lire ce livre.
Le sujet de l'eau au niveau mondial m'a souvent interpellé. Je le dois à mon professeur de géographie de ma deuxième humanité (14 ans). En effet ce professeur nous prévenait qu'à l'avenir l'eau sera l'origine de guerres entre différents pays.
Cette problématique a orienté mon intérêt vers le groupe de Lisbonne cocréer par Ricardo Petrella. Ce groupe voulait surtout que l'eau soit reconnue comme un bien commun et donc non privatisable.
La situation actuelle, c'est l'analyse de l'auteur de ce livre, donne plutôt raison à mon professeur de géographie. Et l'eau est loin d'être un bien commun.
la lecture de ce livre m'a paru assez ardue, beaucoup de références informatives qui coupent la lecture.
Composé de 3 chapitres, mais surtout deux sont fortement développés. le troisième aborde toute la problématique à venir de l'arctique qui devient accessible en raison du réchauffement climatique. Ce territoire devient une source de conflits concurrentiels entre états et entre multinationales.
Incroyable lorsqu'on sort abasourdis des deux premiers chapitres. Ceux-ci font le point de la situation actuelle et l'analyse. Ils mettent aussi en évidence de nombreuses situations critiques pour la population dans de nombreuses régions du monde et l'Europe n'est pas épargnée.
Comme termine l'auteur, "sans eau, rien n'est possible".
Qu'attendons-nous pour ne plus gaspiller cet or bleu, la recycler, l'épurer et surtout la partager.

Après avoir reçu ce livre dans le cadre des masses critiques, je l'ai dévoré. L'auteur nous fait une présentation complète de l'importance de l'eau dans le monde, tant du point de vue biologique, que du point de vue stratégique. le constat n'est malheureusement pas réjouissant, c'est un bien précieux qui risque fort d'être une source de conflits très importante dans toutes les régions du monde, de l'Afrique à l'Europe en passant par les hautes montagnes himalayennes. Quelques litiges sont présentés pour illustrer le propos. La situation dans l'Arctique fait l'objet d'un chapitre complet, car cette zone est un enjeu essentiel entre les grandes puissances du monde.
Quelques présentations de projets positifs sur l'épuration de l'eau et le recyclage sont aussi présentés. Espérons que la prise de conscience qui augmente sera suffisante pour éviter les catastrophes.