L'Anomalie

Je ne comprends pas l'engouement pour ce bouquin. C'est pourtant passablement artificiel et alambiqué. On se croirait dans une mauvaise série télé avec un habile mélange de tous les ingrédients pour plaire au plus grand nombre...
L' intrigue est très embrouillée et totalement capillotractée. Les personnages sont sans profondeur, c'est vraiment le point faible de ce bouquin : ce sont des créatures fictives qui manquent singulièrement d'épaisseur psychologique, désincarnés en fait; ça commence très mal avec ce personnage de tueur tout droit sorti d'un mauvais thriller.
De plus c'est une histoire qui manque fichtrement d' émotion et où on s'ennuie souvent.
On assomme le lecteur de réflexions "philosophiques" lourdingues , le Tellier se prend beaucoup trop au sérieux et a un petit côté donneur de leçons; le passage avec les religieux est particulièrement superflu.
L'histoire avec ses contradictions temporelles est de plus en plus extravagante et le summum est atteint quand les quidams rencontrent leur double; on s'y perd complètement.
On peut se demander si le Tellier ce nouveau " philosophe ", existe vraiment ou si c'est un auteur virtuel ? A moins que ça soit son double qui ait écrit le bouquin, ou alors il y a un double du bouquin qu'il faudrait lire pour tout comprendre ?
Un pensum philosophico-dystopique abracadabrantesque, lourdingue et très surfait..

PFFF....VRAIMENT ?
Je suis fasciné de voir à quel point nous avons parfois le sentiment de lire un tout autre livre que celui dont tout le monde parle !
Je viens de finir L'anomalie (décidément que signifie ce prix Goncourt ?? )
Ce livre m'a amusé pour son idée...
Pour le reste.... ...
-trop de personnages survolés, pour que l'on ait le temps de connaître qui que ce soit,
-l'écriture et le style de l'ensemble m'ont laissé le même goût qu'une lecture de magazine écrit comme un magazine,
-le rythme est tellement stagnant qu'à la page 120 on se rend compte qu'on attend toujours qu'il se passe VRAIMENT quelque chose ...
-AUCUNE émotion, sympathie ou empathie à la rigueur...

On ressort avec l'impression d'avoir ingurgité la saison entière d'une série Netflix alors qu'il faisait beau dehors et que j'aurais mieux fait d'aller faire du vélo...

Je ne comprends pas ce prix Goncourt. Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire. Tout sonne faux, personnages, situations, discussions entre président américain et Chinois un summum d'attendus et la rencontre entre les doubles n'est pas convaincante, on ne se laisse pas séduire du tout.
J'ai vite sauté les 30 dernières pages pour passer à autre chose.

Attention au faux départ ! Déception...
Pourtant, les deux-trois premiers chapitres m'ont agréablement intriguée.
Prête à embarquer !
L'idée de ces personnages et univers très différents, seulement reliés par un événement hors du commun, est attirante, et donne envie de monter à bord...
Las, au bout de six ou sept personnages et autant de chapitres passés dans la salle d'attente, on perd un peu patience et on perd aussi le fil (il faudrait presque prendre des notes ? )... Mais j'ai ensuite totalement décroché au moment même où est censée se nouer l'histoire. Pourtant curieuse d'aborder un récit encensé et frôlant la science-fiction (qui n'est pas mon style de lecture habituel à part les classiques du genre), j'ai trouvé celui-ci sans unité ni consistance, artificiel, lent, pesant... Les trop nombreux personnages présentés au début ne seront que survolés, finalement. le métissage entre cette trame de science-fiction et les exercices de style voulus par l'auteur produit une prose que j'ai trouvée bien indigeste.

Bref, point d'embarquement pour moi, et encore moins de décollage ou de pluie d'étoile : je suis restée sur le tarmac avec mon billet à la main.
Et vous ?

Les prix Goncourt je m'en méfie. de ce fait depuis une dizaine d'années je n'achète plus, j'emprunte.
Pour celui-ci, et compte tenu de son engouement, j'ai dû me déplacer dans une autre bibliothèque que celle dont je suis habitué qui en possédait trois exemplaires.
Liste d'attente! J'ai attendu 7 mois pour l'avoir et encore fallait-il le garder 3 semaines maximum sans possibilité de prolonger le prêt. C'est dire la bousculade.
J'avais, comme à l'habitude, pris la température des lecteurs Babelio : 988 critiques, 5023 notes et la critique la plus lue accusait, excusez du peu, 834 "j'apprécie" pour 0,5/5 étoiles!
Alors bien sûr il y a pléthore d'avis dithyrambiques mais comme les goûts et les couleurs ne se discutent pas j'affirme être déçu de cette lecture sans autre, ni jugement par rapport à notre prix littéraire le plus prestigieux.
Je ne dirai pas, non plus, que le jury ferait mieux de voter avant le repas, le trou normand et le pousse café, ce serait mauvaise langue quoique je le pense un petit peu quand même pour ce livre précisément.

Tout un groupe de gens se retrouve dans un vol Paris-New York sans que l'on sache vraiment dans quel espace temps cela se passe ni s'il s'agit d'un monde réel ou irréel. Déjà je n'étais sûr de rien, où suis-je ou plutôt où sont-ils?
Les chapitres ou la fin des chapitres apportent une vague certitude relative au titre du bouquin, soulevez la, les pages pour chercher l'intrigue et ce que veut nous faire comprendre l'auteur pour autant qu'il ait ce souci-la, parce que Letellier mélange tous les genres, policiers, psychologiques et d'autres ou est-ce un livre au genre littéraire nouveau? Mais lequel?
Alors, dans ce que l'on pourrait appeler la seconde partie du roman, apparaissent les doubles des personnages précédents et, là, c'est le pompon, le summum, on (moi) ne comprend plus rien, que se passe t-il, qu'ai-je fais pour mériter ça, où sommes-nous et moi, où suis-je? Si intensité il y avait au début, la suite et la fin c'est le fog, le blizzard...

Non, franchement, sans être trop difficile, il doit y avoir pire mais aussi, bien, bien mieux y compris pour ce côté philosophique dont on se serait bien passé d'autant que ça ne s'élève pas bien haut!

Une grande déception et une perte de temps.


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Attention avis partisan ! je n'ai pas réussi à le finir...quasiment une première...
Ennuyeux, décousu...bref j'ai abdiqué !

Inintéressant. J'ai mis 20 jours pour le lire. Je ne comprends pas son prix littéraire. Je ne comprends pas l'ouvrage en lui même. Perdue dans les personnages, dans les histoires, les complots, les enquêtes. Je n'ai trouvé aucun sens à ce livre, au thème abordé. Y'en a t'il un ?
Une leçon moraliste de la vie ? de l'existence ? de nos actions ? Quelque chose de Divin, de lois religieuses, des pensées philosophiques ? Un théorie ridicule du temps, du futur, d'une faille spatio-temporelle ? Que sais-je ? A quoi servent ces 300pages ? Je n'en sais rien. C'est inintéressant, long, fastidieux, enuyeux. C'est nul. Idem pour le style littéraire, la ponctuation, le ton donné. Bienvenue dans une série US qui fait un flop. J'ai perdu mon temps dans la lecture, fade, insipide.
C'est ? le bonheur de passer à autre chose, à un autre livre. A fuir !

Ma lecture a été ardue. Je n'ai pas adhéré aux cent premières pages, mais j'ai persévéré. L'écriture - je connais le sujet - est un exercice où l'écrivain met de l'énergie, des envies, où les tripes s'expriment. J'ai donc continué au nom du travail de l'écrivain mais, malgré mon assiduité, je n'ai pas eu de plaisir à lire l'Anomalie, certes très bien écrit. Je n'ai pas ressenti d'émotions, ni de passion pour l'histoire, les personnages, parfois perdue dans le scenario, les nombreux protagonistes. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. C'est ainsi. Désolée Monsieur le Tellier.

Je concède tout de suite : le style, la construction, les personnages sont excellents. Mais en définitive, je prends cet ouvrage comme un exercice de style, brillant, fait pour créer le buzz … et c'est tout. Je n'ai pas marché un seul instant.

L'histoire est naturellement oulipesque. C'est le propre de la science-fiction mais autant je l'apprécie chez Edgar P. Jacobs avec mes héros préférés Blake (tiens, tiens …) et Mortimer, autant là, comme un cheval devant l'obstacle, je renâcle.

Sans doute ai-je lu trop vite, sans saisir toutes les allusions et références littéraires, mathématiques, philosophiques, religieuses, cinématographiques et télévisuelles qui fourmillent dans ce roman d'anticipation – de si peu de mois puisqu'en juin 2021, Trump est toujours au pouvoir … - la réalité dément la fiction cette fois.

Une occasion sans doute de faire réfléchir les lecteurs sur des questionnements éthiques … pourquoi pas ! Une mise en abîme du sort de l'écrivain et des sources de son succès ? Un succédané de Marc Lévy comme « Et si c'était vrai ? »

Et aussi une accumulation de références, et de clins d'oeils complices, en particulier avec les noms des personnages : au hasard, car je ne les ai pas tous mémorisés, je relève : Wayne (John ?), Brewster (Paget ?), Vannier (Jean), Markle (Megan ?), Pudlowski (Gilles ?), Balmer (Jean-François) …

Ce sera certainement bientôt le sujet d'une série américaine à succès sur Netflix, n'en doutons pas … avec onze personnages qu'il ne sera pas besoin de payer deux fois, les effets spéciaux numériques savent parfaitement réaliser ce genre de séquence …

Comme son personnage principal, un auteur jusqu'ici confidentiel devient soudain culte (le livre est déjà n°1 des ventes chez Amazon). Je m'en réjouis pour lui très sincèrement. Mais je reste sur ma faim.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Pour ma défense, j'avais repéré ce livre avant qu'il ne gagne le prix Goncourt. le résumé me plaisait beaucoup, étant plutôt fan de ce genre de fantastique. Je n'ai donc pas vraiment cherché à lire un Goncourt, mais plutôt un livre qui me faisait envie..
Bon, ce ne fut pas une réussite. Je ne comprends pas vraiment le succès de ce livre. Les personnages se multiplient au-delà du raisonnable. Par conséquent, les différentes histoires aussi. Ça foisonnent et ça n'a pas de sens. Il n'y a pas vraiment de fil directeur. On ne fait que survoler le tout. J'ai trouvé que même le côté fantastique était mal exploité, car le moment où ça aurait pu devenir intéressant, c'est resté à peine effleuré et surtout ennuyeux.
Je n'en garderai comme souvenir qu'une longue et interminable lecture qui ne semble aller nulle part.
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