AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 10556 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Étonnant de trouver ce roman dans la collection de Gallimard blanche car le nouveau roman d'Hervé le tzllier va plutôt fureter du côté de la littérature de genre..

Roman ambitieux s'il en est, l'anomalie commence par un roman choral ou l'on suit différents personnages qui sont tous passagers d'un Paris New York
Puis le récit va bifurquer dans le roman de sf à base de conspiration de CIA et faille spatio temporelle.
D'abord assez intriguante l'histoire vire rapidement au salmingodis obscur et décousu qui ne séduira que les amateurs de ce genre de littérature mais qui risquent de laisser sur le bas coté les autres ..
Roman érudit ou Truffaut côtoie Coetzee, le Tellier sait écrire évidemment mais l' intrigue est tellement nébuleuse qu on s agace assez rapidement et se désintéressz vite de ce que l auteur nous raconte...
Premier roman de la rentrée littéraire et le plaisir n était paq vraiment au rendez vous..
Heureusement depuis j'en ai lu d autres bien plus convaincant...
Commenter  J’apprécie          14810
Que vais-je pouvoir en dire...... Pas grand chose je crois car je n'ai pas du tout accroché à ce roman. L'idée de départ m'a séduite, il faut dire que l'on a pas arrêté de nous en parler, de la vanter et qu'en plus le roman a été couronné par le Prix Goncourt 2020 alors difficile de passer au travers.

Un roman dans lequel je me suis perdue (trop de personnages) et je ne sais si cela est dû au fait que je l'ai écouté mais j'ai eu un peu de mal à "recoller" les morceaux et à tout comprendre (et en avais-je envie d'ailleurs). Je serai d'ailleurs incapable de résumer les hypothèses envisagées pour cette anomalie si d'ailleurs il y en avait plusieurs et puis alors le twist final........

Première partie : présentation d'une dizaine de personnages prenant un avion, avec un survol de leurs vies et le moment décisif pour certains où ils se trouvent. le fameux moment du page-turner. Passage d'une perturbation violente, presqu'un film catastrophe puis éclaircie et retour à un vol normal sauf que......

Deuxième partie : exposition des prises de positions politiques, religieuses et tentatives d'explications scientifiques de l'Anomalie, je dis bien tentatives car je vous avoue que là j'ai décroché. Je précise que je n'ai pas du tout un esprit scientifique, ni mathématiques et que toutes ces probabilités et suppositions m'ont probablement ennuyées car je n'en ai pratiquement rien retenues.

Troisième partie : confrontation des avant/après, Marc/June,  assez conventionnels et prévisibles pour certains.

C'est à la fois un roman de science-fiction, thriller (deux genres dont je ne raffole pas), sociétal et psychologique que j'ai écouté sans aucune empathie ni intérêt (m'apercevant même que j'écoutais parfois sans entendre....). J'ai vérifié les critères d'attribution du Prix Goncourt : "Meilleur ouvrage d'imagination écrit en prose paru dans l'année". Alors oui : il y a de l'imagination, de l'inventivité, des pointes d'humour, de la prose mais pour le reste j'ai dû me perdre dans un trou d'air durant le vol.

Allez je passe mon tour sur ce roman dont je ne me sens pas capable de dire quoi que ce soit car rien n'a retenu mon attention sauf peut-être l'idée de départ, mais très vite j'ai pris mon parachute et me suis laissée dériver, allant jusqu'au bout mais avec une seule envie c'est de retrouver la terre ferme et passer à autre chose.

Bien d'autres l'ont aimé, il a trouvé son public mais pour ma part je n'y ai pas trouvé mon bonheur de lectrice.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
Commenter  J’apprécie          1179
Abandon...
Un fait rare en ce qui me concerne.
Ai-je été victime de la campagne publicitaire autour de ce livre ? Sans doute...
Ai-je été victime de mon attirance pour la science-fiction en général et pour les uchronies, en particulier, sûrement...
Il se trouve que le livre était acheté avant que je ne découvre la relation de l'auteur avec l'oulipo, cher à Perec...

Et même si l'auteur, page 171, fait s'interroger l'écrivain Victor Miesel : " Pourquoi marcher à l'ombre de Perec ? " (ne s'interroge-t-il pas lui même ?), il n'en sort pas.

Un roman que je lis façon "La vie mode d'emploi" de Perec, justement ... que je n'ai pas pu terminer non plus...
"L'anomalie" que je ressens comme "La vie mode d'emploi" à l'horizontale... Et puis cette ambiance à l'américaine... On se croirait dans E.T. quand la machine scientifico-médicale se met en branle.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas acheté un Goncourt à sa sortie... Goncourt, une académie qui depuis la présidence d'Edmonde Charles-Roux à bien du mal à m'attirer...
Commenter  J’apprécie          691
Ca commence comme un roman choral. Puis, un peu de "magie quantique" et l'écriture frétillante de le Tellier qui fraye. le reste...
Pourtant estampillé Prix Goncourt, je n'ai pas été convaincu par le plan de cette production que j'ai trouvé surchargé.
Hervé le Tellier s'amuse, pour un membre de l'Oulipo quoi de plus naturel, mais égrener onze lignes narratives ne fait commencer véritablement le récit qu'à la page 140. Aussi long qu'un vol Paris-New York avec la soif, qui vous étreindrait le gosier.

"Combien de récits simultanés un lecteur consentirait à suivre?" demande-t-il vaillamment par l'intermédiaire d'un de ses personnages, aussi écrivain.
Moi, deux, trois max. Et encore, j'aurais l'impression de suivre des leurres comme un bar, pas encore dans son assiette, ne sachant lequel choisir.
Le Tellier vise large, ses personnages sont variés, peu approfondis car trop nombreux, mais il y en a pour tous les goûts, c'est un catalogue. Personnellement, le tueur à gages et l'architecte m'ont fait tenir jusqu'au bout.
Le Tellier use de tous les leurres mais je n'aime pas cette pêche industrielle.
Commenter  J’apprécie          624
“ Si tu penses avoir compris la physique quantique, c'est que tu n'as rien compris ! ”

Ainsi va le dicton. Moqueur et révélateur d'une théorie aussi difficile à appréhender qu'un savon détrempé qui vous glisse des mains et va se loger dans le coin de la douche. Casse-gueule, vous en conviendrez. Après avoir visionné des vidéos de vulgarisation scientifique, des pages d'encyclopédies, agité mes neurones en tous sens et tenté de saisir la quintessence de la connaissance, je peux officiellement annoncer que … non je ne comprends rien à la physique quantique.

Il y a bien des moments où je suis proche d'avoir LA révélation mais cela n'aboutit pas encore. Il faut dire que ces histoires de probabilités, d'objets qui ont le potentiel de se retrouver à plusieurs endroits à la fois, cela me dépasse. C'est un peu comme rentrer dans une pâtisserie, l'esprit alléché, demander s'il reste des éclairs au chocolat et que la vendeuse vous répond qu'ils sont tous là, dans la vitrine, devant vous. Vous avez beau écarquiller les yeux, vous ne voyez qu'un minuscule éclair racrapoté alors que l'aimable pâtissière soutient mordicus qu'il y en a des dizaines et que vous devriez sans doute changer de lunettes.

Voilà ! C'est exactement ça la physique quantique ! C'est quand on vous dit que ce n'est pas parce que vous ne voyez pas les éclairs au chocolat qu'ils n'existent pas. Eurêka !

J'avoue, j'ai toujours été une quiche en sciences et en maths. La pâtissière m'aurait arnaqué les doigts dans le nez. Mais j'ai du panache les amis. Je ne m'avoue pas vaincu face aux nombres et aux théories tirées par les cheveux. Dès lors, quand l'Anomalie d'Hervé le Tellier gagna le prix Goncourt en 2020 et promettait une histoire en dehors des sentiers battus où la logique rencontre le magique, je me suis dis que ça allait peut-être m'aider à comprendre cette diablerie de physique quantique, qui sait. Analyse.

10 mars 2021, le vol Paris-New-York fend les airs et s'approche de la mégalopole américaine. Parmi les 243 passagers à bord, se trouve une panoplie de vies différentes: Blake le tueur à gage, Victor Miesel l'écrivain désabusé, Slimboy une star de la pop nigériane, André l'architecte en pleine rupture amoureuse, ainsi que le pilote de ligne David Markle. Soudain, l'avion traverse de monstrueuses turbulences qui changeront à jamais l'existence de chacun des passagers mais aussi peut-être … du reste du monde.

Qu'il est difficile de garder son objectivité quand un roman s'est vu affublé du fameux bandeau écarlate d'un prix littéraire. Les trois cents pages de l'Anomalie ont atterri entre mes mains alors que la petite musique du prix Goncourt s'était déjà insinuée dans mon inconscient ces derniers mois.

Alors que dire de ce roman? Tout d'abord, il mélange les genres avec plus ou moins de succès. Nouvelles, actualités, roman policier, poésie, aphorismes, philosophie. Tout, ou presque, passe à la moulinette d'Hervé le Tellier. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le roman possède une trame originale quand on sait que l'auteur français est un membre, adepte, et président de l'Oulipo. Ce groupe littéraire qui tord la langue française à coup de contraintes littéraires afin d'en extraire le suc de l'inattendu. Cela donne, par exemple, un roman écrit sans jamais avoir utilisé la lettre “e” (La DisparitionGeorges Perec). L'Anomalie porte en lui cette patte oulipienne qui rend possible quelques touches d'originalité.

Après une première partie franchement réussie, qui pose les bases d'une histoire annonçant de riches rebondissements, le roman se crashe dans l'inutile. L'originalité promise se fait la malle alors que l'ultra-convenu s'enchaîne au fil des pages. L'auteur français a bien quelques fulgurances comme quand il se met à déverser un seau de sarcasmes sur le monde des succès littéraires calibrés pour les meilleures ventes :

“ le livre est corrigé dans le week-end, mis en pages le lundi, les photocopies des premières épreuves partent à la presse aussitôt, à la fin de la semaine le bon à tirer est donné à l'imprimeur, et ce dernier lance les presses le jour même où l'on incinère Miesel au crématorium du Père-Lachaise. Ses cendres ne sont pas encore dispersées que le livre part chez le distributeur. C'est un record, l'édition a rarement été plus réactive depuis la biographie de Lady Di. le premier mercredi de mai, L'Anomalie est en piles dans toutes les librairies. Balmer a décidé d'un tirage à dix mille exemplaires, pour lui donner toutes ses chances, avec un bandeau bleu simple : MIESEL. “

Ces rares éclats ne rattrapent en rien le gâchis d'une histoire qui avait si bien commencé. La bonne tenue de la première partie laisse alors place aux clichés en tous genre : l'identité d'un président américain blond et débile à peine masquée, les questionnaires des services secrets dignes d'un mauvais film policier, un écrivain parisien maudit, l'ancien militaire revenu d'Afghanistan détraqué, et ainsi de suite.

Cette enfilade de lieux communs ne serait pas gênante si la narration de l'Anomalie avait une structure en béton armé. Il n'en est malheureusement rien, le récit tourne à vide et s'engouffre dans des événements éculés déjà vus dans tant de films et de séries à l'américaine. Il m'est d'ailleurs arrivé, à plusieurs reprises, de me dire qu'il s'agissait là d'un livre prétexte à un énième film à gros budgets. 😉

S'il s'agissait d'un livre-documentaire censé nous montrer que notre monde a depuis quelques temps dépassé la fiction, je saluerais l'initiative mais dans un roman, je ne comprends pas l'intérêt de souligner inlassablement ce dont nous sommes déjà abreuvé tous les jours sans y ajouter une miette de réelle poésie et non un simulacre qui remplit des pages. Un grain d'humanité et non cette répétition de personnages individualistes d'une tristesse absolue. le propre d'un roman n'est-il pas de nous transporter dans un endroit spécial ou de faire naître en nous des émotions? À ce titre, l'Anomalie m'aura débarqué à l'aéroport froid et austère du déjà-vu.

Avec tout ça je n'ai toujours pas avancé d'un centimètre sur ma compréhension de la physique quantique alors si quelqu'un réussit à me l'expliquer avec des mots simples, il remporte une tablette de chocolat belge !
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
Commenter  J’apprécie          425
En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York...
À travers une écriture rythmée , Hervé le Tellier met en doute toutes nos certitudes sur l' intrigue, on se demande sans cesse ce qui se passe. Tout cela est assez compliqué mais aussi assez artificiel. Les trop nombreux personnages sont inconsistants, difficile de s'attacher à eux.
Un drôle d'ovni que pour ma part, je n'ai pas beaucoup apprécié...
Commenter  J’apprécie          372

Au cours de ma lecture de L'anomalie mes ressentis ont évolué.
La première partie, et sa kyrielle de portraits, m'a plu. Hervé le TELLIER a selon moi une grâce certaine à tailler des personnages, une vélocité impressionnante pour pénétrer leurs vies et leurs âmes. Et ses personnages sont nombreux. Je les ai suivis au départ avec malice attendant une suite ensorcelante, prenante, agréable.

Hélas, assez vite, le soufflé est retombé, car j'ai trouvé son procédé narratif ralenti par le côté (devenu) fastidieux de tous ces portraits. Evidemment, maline que je suis (ou habituée), tous mes personnages étaient notés au fur et à mesure sur papier, rendant ainsi les choses plus aisées à suivre. Pour ne pas en perdre une miette. Mais cela ne m'a mené à rien de probant. Cela n'a pas suffi à me toucher, à m'émouvoir, à m'intéresser, peut-être parce que tous ces parcours apportent au livre un développement qui finit par être bavard et qui se construit au détriment de l'action.

Certes, c'est un roman espiègle dans lequel défile toute une série de parodies, de pastiches et de séries. Les noms ont un lien avec d'autres vus dans d'autres horizons culturels. Oui, et après ?

En fait, je ne cherche pas un roman « joueur » empli de clins d'oeil, quand je lis, je cherche à y croire, à vibrer, à plonger, à réfléchir tout en avançant.
Le procédé narratif quelque peu ralenti par tous ces portraits n'a donc pas permis que se détache une once de vertige, quelque chose d'angoissant, quelque chose qui m'aurait fait penser « c'est bien un Goncourt ! ». Je suis restée en surface, au-dessus des nuages, dans ce qui m'a paru vers la fin comme un « feel good book » sorti du lot (je sais… je suis sévère parfois !).

Au final, je trouve que ce récit a quelque chose de superficiel, qu'il manque d'émotions. J'aurais tant aimé que mon cerveau bascule dans une autre dimension. Comme en SF. C'est quand même ça que j'attends à chacune de mes lectures, et le charme n'a pas agi sur moi.

Lien : http://justelire.fr/lanomali..
Commenter  J’apprécie          3312
Que s'est-il passé sur le Boeing 787 d'Air France, le vol AF006 assurant Paris-New York ?
Un épisode comme aucun passager ni pilote ne veut rencontrer : traverser une zone de très grande turbulence, pénétrer un cumulonimbus et affronter une pluie de grêle d'une rare intensité…
Après une expérience pareille, chacun reprend sa vie mais reste, consciemment ou inconsciemment, marqué. Mais ce que chacun d'entre eux ignore, c'est qu'ils ont vécu là une expérience incroyable qui va bouleverser leur vie à jamais.

C'était avec un enthousiasme certain que j'avais choisi la lecture de l'anomalie d'Hervé le Tellier.
Malheureusement pour moi, cet entrain a diminué au fil des chapitres pour s'éteindre complètement à mi-parcours.
Est-ce lié à la profusion de personnages ? À une écriture ? Au scénario ici développé ? J'avoue que je ne le sais toujours pas à cette heure… Si ce n'est que rien ne m'a accroché sur ce récit aux débuts psychologique et intimiste, au développement surréaliste et de science-fiction.
C'est peut-être ça mon souci : trop de styles, trop de questions, trop de problématiques, trop d'univers.
Je me suis perdue. Et je le regrette.

Commenter  J’apprécie          323
Comment parler d'un roman très chroniqué, recommandé par la critique, un succès de librairie, lauréat du Goncourt ? Surtout, comment faire part de ses réserves face au concert de louanges sans passer pour une pisse-froid ou une rabat-joie ?
Voilà, j'ai lu L'anomalie et j'ai eu du mal à en venir à bout. Pourquoi ? me suis-je demandée à maintes reprises, qu'est-ce qui ne te plaît pas ? Difficile de l'expliquer, chaque fois que j'essaie d'analyser la chose, elle m'échappe un peu. Je vais tout de même essayer d'en rendre compte.
Première partie : me voici confrontée à une galerie de personnages ; ils défilent, croqués d'une plume alerte et, à eux seuls, ils pourraient constituer un spécimen de chaque type humain, embarqués par un Noé contemporain – Air France – dans une arche, un Boeing 787. Un tueur à gages, une mère célibataire, un architecte célèbre et âgé, un chanteur nigérian, un militaire américain, une enfant abusée, une femme sous emprise, un écrivain désespéré, un pilote cancéreux, une avocate aux dents longues, une jeune comédienne prometteuse, etc. L'auteur fait quelques arrêts sur image pour nous montrer les questions qui les agitent : problèmes sentimentaux, pratiques, professionnels, affectifs. Pas de complexité des personnages, comme saisis dans un instantané.
Deuxième partie : la faille temporelle. Nouveaux personnages, les mathématiciens, Alan et Meredith, les membres des agences gouvernementales chargés de gérer le problème. le ton est volontairement ironique, mais j'ai l'impression d'être dans une série américaine, peu emballante par les stéréotypes de fonctionnement d'une gestion de crise.
Troisième partie : Sans doute la plus intéressante, les personnages bougent sous contrainte, font des choix différents pour résoudre la difficulté qui s'impose à eux, ce qui permet à l'écrivain de se dégourdir la plume.
Hervé le Tellier est un Oulipien, c'est-à-dire qu'il pratique une littérature sous contraintes. C'est « un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir », selon la définition qu'en donne l'Oulipo. Je crois que c'est exactement ce qui m'a gênée dans l'Anomalie, le côté expérience, hypothèses, résolution du problème et… non résolution.
Commenter  J’apprécie          312
Mon premier Goncours. Enfin je crois. Fallait bien commencer un jour. La publicité et l'accueil ont été assez énormes pour ce livre. Et à juste titre. Littérairement parlant. Une complexité des phrases qui rend une lecture ardue n'est pas hélas pour moi mais on s'en fout.
Donc, l'anomalie, c'est un roman style polar. Ben ça donne envie. le sujet est très intéressant, et puis si ça relance l'esprit science-fiction, c'est parfait. Bon, voilà voilà…. Et puis ? Ben, je suis resté sur ma faim, et j'avais vachement faim avec une telle idée. La première partie du bouquin est plutôt bien, mais après ça s'écroule, ça se perd, l'intrigue se perd, tout se perd et ça devient insipide. Ennuyeux même, même les personnages deviennent creux. Aurait-il fallu faire moins de personnages ? Je sais pas, mais qu'importe. Arggg mon premier Goncours, j'étais si fier… bon je viens de vérifier la liste des promus, je me trompe encore, ce n'est pas mon premier. Bon je vais relire Rouge-Brésil, que j'avais aimé moyen… non alors ce sera la carte et le territoire, ce bouquin là je l'ai à la botte.
Commenter  J’apprécie          306





Lecteurs (19607) Voir plus




{* *} .._..