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3,8

sur 654 notes
J'avais adoré Arsène Lupin quand j'étais jeune ado, et je l'aéi redécouvert avec grand plaisir dans Arsène Lupin gentleman-cambrioleur il y a quelques jours. J'ai donc enchaîner sur Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, que je n'avais jamais lu il me semble.

J'ai été un peu déçue, on y retrouve pas autant de dynamisme et d'humour que dans les nouvelles. le début notamment est nettement plus convenu, l'expositions des différentes affaires est racontée de manière certes mystérieuse mais sans grande saveur. le ton parodique qui accompagne l'arrivée de Sherlock Holmès redonne un peu d'intéret à la chose, même si c'est traité de façon un peu lourde par moment (pour le cher "Wilson" surtout).

Quand on arrive au coeur du récit et que l'affrontement entre les deux personnages se montre plus important ça devient nettement plus sympa, et on retrouve l'effronterie qui fait tout le charme d'Arsène Lupin.

La deuxième partie consiste en une deuxième affaire, et les défaits précédents s'y retrouve un peu moins. Il faut dire, c'est plus court.

On sent ici un peu plus le côté un peu vieillit du style, surtout dans les moments de présentations qui traînent en longueur.

En bref, je pense que le format nouvelle colle bien mieux au sujet que le format roman qui lui donne un côté trop sérieux.
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Super. le retournement de fin est inattendu.
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Alors déjà il faut savoir que j'en avais lu deux-trois critiques particulièrement élogieuse, je m'attendais donc à du grand art, un beau combat, un Sherlock (parce que bon Herlock = Sherlock bien sur) au top de sa forme, un Lupin tel que dans mon imaginaire et un Watson pas trop relégué au second plan.
Autant vous dire de suite que j'ai été très déçue par ce torchon!

Bon déjà ma première erreur a été de croire qu'il s'agissait d'un livre écrit par un illustre inconnu. N'ayant jamais lu d'Arsène Lupin avant j'ignorais, en bonne réfractaire aux auteurs francophones que j'étais, que Leblanc était le papa de Lupin. Je m'attendais à une écriture contemporaine ou qui au moins n'aurait pas trop mal vieillit, mais ce ne fut bien entendu pas du tout le cas. Leblanc a vécu au début du siècle et ça ce sent! Notez bien que Conan Doyle aussi et que pourtant je suis une grande fan de son oeuvre. Disons juste que les deux ne sont pas comparable, l'un ayant été un grand artiste reconnu à juste titre et l'autre un petit auteur qui se prit pour un grand.

Peut-être devrais-je aussi préciser qu'en plus d'être une grande fan de Conan Doyle je le suis aussi, et surtout, de Sherlock Holmes, qu'il s'agisse des récits originaux (que je n'ai pas encore tous lu, je l'admets) aussi bien que des adaptations plus récentes (enfin pas toutes non plus, mais les principales diront nous).

Dans ce roman, enfin les deux histoires qui le composent, Lupin mène la danse, évidement. Il a toujours une longueur d'avance sur le détective et ce sans que ce ne soit jamais plus développé que ça. On va se retrouver sans arrêt face à des situations du genre "Oh la la, Lupin est acculé mais comment va-t-il pouvoir s'en sortir? Oh ben il y a une porte cachée bien sur et POUF le voilà qui disparait" ou encore "Tiens ces personnes ressemblent quand même grave à celles du signalement que j'ai reçu... Mais bon ça peut pas être elles, elles sont pas sorties par la bonne porte."
Je vous passe aussi le dénouement final qui est RI-DI-CU-LE! Qu'on se joue des policiers dans ce genre de série c'est normal (!) mais qu'on considère que 500 d'entre eux sont aussi CONS, parce qu'il n'y a pas d'autre mots pour ça, c'est juste du foutage de gueule. Pas un seul n'a pensé que Lupin était en train de faire CA? Sérieux? J'étais sur depuis le début du chapitre que ça allait se terminer comme ça, et je peux vous assurer que je suis loin d'avoir les capacités de déduction de ce bon monsieur Holmes. Mais bon forcément l'histoire n'a pas été écrite par l'homme qui a donné son intelligence au détective anglais mais bien par un usurpateur qui se contente d'expliquer ses feintes par un "En fait Lupin est partout, il voit tout. C'est presque un magicien quoi! Trop cool. Yolo."

Les explications qui viennent après coup sont risibles et tellement... improbable.
Ce que j'aime dans un policier c'est de me dire "Oh mais ouiii! C'est tout à fait possible-réaliste-incroyable mais tellement bien amené". Si je veux voir des héros s'en sortir grâce à la magie je lis un livre de fantasy! Ou un livre pour enfant à la rigueur. Des explications de merde comme il en pleut à la fin de ces deux histoires ce ne sont, à mon gout, pas des explications de romans policiers. Tout au plus des bafouillages écrit tel qu'on pourrait en rencontrer dans la rédaction d'un élève du secondaire pas trop bien réveillé.


L'image que j'avais de Lupin, celle du Edgard Cambriolleur de mon enfance, n'avait rien de commun avec le Lupin arrogant que j'ai découvert dans ce roman.

Une autre chose que j'ai exécré dans ce livre c'est ce que l'auteur à fait du personnage de Watson (devenu Wilson pour l'occasion). Déjà il apparait comme un crétin fini alors que ce n'est absolument pas le cas dans l'oeuvre de Conan Doyle. Un petit gros stupide et heureux de servir de faire valoir qui va sortir connerie sur connerie. Jamais un homme de la trempe de Sherlock, ou même de ce décérébré vaniteux d'Herlock, ne se serait lié d'amitié avec l'idiot du village tel qu'il est représenté dans ce livre. Aussi, de toutes évidence, ce personnage dérangeait atrocement Leblanc vu que dans les deux nouvelles il se retrouve alité et dans l'incapacité d'enquêter avec son ami, très (trop) rapidement. Je l'ai vraiment ressentit comme un "Boooon, il fait chier le débile. Je suis un peu obligé de le mettre vu qu'il est toujours dans les histoires du rosbif mais il m'inspire méga trop paaaaas. Bon je vais lui coller une balle dans le bide. Hop 3 mois d'alitement obligatoire et vas y qu'on n'en parle plus."


Aussi, je ne sais pas à quel moment nous sommes censé trouver Lupin charmant. Dites moi si je me trompe mais il est bien censé être "le Gentleman cambrioleur" non? Alors pourquoi est-ce qu'à moi il m'a juste semblé être une petite raclure, un briguant sans foi ni loi qui utilise les gens de son entourage pour sa pomme? Un égoïste, un parfait connard, une racaille dont on aurait bien raison de se débarrasser une bonne fois pour toutes?
J'ai trouvé ce personnage antipathique au plus haut point! Ça m'était rarement arrivé.
Alors bien sur à la fin on apprend qu'il n'a pas commis ces affreuses choses dont on l'on accusait. Enfin, pas toutes. Mais bon ça n'en reste pas moins un voleur qui vole pour lui, juste pour lui et rien que pour lui. Pas du tout un Robin des Bois ou autre bienfaiteur anonyme ou non.
Bon c'est peut être le cas dans un autre des ses romans, je ne dis pas, mais je ne le saurais jamais. Parce que je n'ai aucune espèce d'envie de m'infliger à nouveau une telle lecture.

J'ai aussi lu que le papa de Sherlock a désapprouvé cette histoire quand il en a eu vent, ayant peur que Leblanc ne dénature et ne ridiculise son personnage. Hé ben honnêtement ça se comprend!
Heureusement l'histoire, pour une fois, aura d'avantage retenu Sir Arthur que son acolyte français. Et ça c'est une bonne note de fin malgré tout.

Points forts : Contrairement à la première nouvelle, qui elle n'a rien du tout pour elle, la seconde se laisse lire, même si la fin est plus téléphonée qu'aucune autre.
Points faibles : Une fois qu'on sait que c'est le créateur de Lupin qui écrit l'histoire on sait qui va gagner à la fin. Parce que Lebanc n'était visiblement pas capable de mettre son égo de coté en écrivant cette histoire. Et que son héros doit rester son héros. Tout le monde n'est pas capable de faire dans l'autocritique/dérision.
Lien : http://harcelemot.canalblog...
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Un très bon moment de détente, partagé entre intrigues, rivalité, et une pointe de fraicheur et d'humour dans chacune des nouvelles.
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Un grand défi pour Maurice Leblanc que d'emprunter Sherlock Holmes (bien que surnommer) pour son histoire. Pourtant, de ce que je sais (de ce que j'ai lu) de ce héros mythique qui est un peu tourné au ridicule dans ce livre, le caractère est le bon. Et le voici qui rencontre Arsène Lupin (enfin est-ce l'inverse en fait ?) j'ai vraiment adoré ce passage d'ailleurs, car Lupin est un personnage si classe, si calme que j'étais toute souriante en lisant. Mais comme finalement il se fait un peu avoir, j'étais un peu triste et surtout à la fin du premier épisode ou j'en ai un peu voulu à Herlock Sholmes pour ce qu'il fait. Arsène Lupin reste un personnage vraiment charmant, et même si c'est un voleur de première classe, on ne peut s'empêcher de l'apprécier, car il est l'âme du livre. Voleur, volant, fluide, gentleman, tout le livre respire ce personnage et c'est extra. Mais la présence d'Herlock vient un peu atténuer ce côté là et du coup ça casse un peu la fluidité. Seulement, j'ai tout de même apprécié Sholmes, malgré tout ce qu'il fait. Et puis j'adore finalement sa relation avec Lupin. Par contre, j'ai trouvé ça drôle qu'à chaque fois Wilson soit mis de côté pour une broutille...Je trouve ça légèrement ironique dans le fond. Dans tous les cas, encore une fois ce tome deux m'a saisi, et j'aime tellement le personnage principal que je ne tarderais pas à lire le tome 3.
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Maurice Leblanc revisite et caricature allégrement dans cet épisode les héros de Conan Doyle, qui s'affrontent avec philosophie au formaidable et surpuissant Arsène Lupin... Que du plaisir !
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Assis dans le train qui me ramenait chez moi, je refermai mon livre avec un goût suave dans la bouche. Mon voisin, un dandy entre deux âges habillé comme Gatsby le magnifique, s'en empara, le feuilleta et m'interpella :
« Arsène Lupin contre Herlock Sholmès… Comment l'avez-vous trouvé ?
— Sympa, répondis-je, pensant clore là cette fugace discussion avec un inconnu.
— Mais encore ? Développez que diable ! Faites comme si… je ne sais pas moi… vous deviez écrire une critique sur Babélio ! Vous devez connaître ce site littéraire… »
Je connaissais bien sûr. Sur un coup de tête je décidai d'entrer dans le jeu de mon compagnon de voyage.
« Eh bien dans une telle situation je commencerais par résumer le roman. Il s'agit de deux histoires en fait, dans lesquelles le gentleman cambrioleur Arsène Lupin affronte une caricature de Sherlock Holmes.
— Une caricature ? Comme vous y allez !
— Tous les représentants de la Loi sont des caricatures chez Lupin. Herlock Sholmès possède un impressionnant esprit analytique je le reconnais, mais il nous paraît tel surtout parce qu'il est entouré d'andouilles. Wilson – la parodie de Watson – est d'ailleurs l'andouille en chef. Il est seulement là pour recevoir les coups.
— Ce bon Wilson ! » Mon voisin rit comme au souvenir d'un fait agréable. « Avouez que sans lui l'histoire perdrait beaucoup en burlesque.
—C'est sûr ! Je pense que Maurice Leblanc ne peut s'empêcher de titiller la Perfide Albion. L'Entente Cordiale a beau avoir été signée quelques années avant l'écriture de ce livre, pour Leblanc cela n'a pas l'air d'effacer un millénaire d'inimitié.
—Soit ! Mais que racontent ces deux histoires alors ?
—Comme d'habitude Lupin vole divers objets précieux - un billet de loterie, un diamant bleu, une lampe juive – et s'amuse à anticiper toutes les actions de la Police. On fait appel à Herlock pour résoudre les affaires et là les choses se compliquent pour notre cambrioleur. Herlock est un vrai crampon. Quand il tient une piste il ne la lâche jamais. Un jeu de chat et souris s'engage et Lupin doit déployer toute son organisation pour seulement obtenir un match nul.
—Match nul ? Vous devriez relire le roman mon cher. Lupin le mène par le bout du nez tout le long !
—Match nul je maintiens. Ou un pat aux échecs.
—Peuh ! Seulement parce que Lupin apprécie d'avoir un adversaire à sa hauteur et lui permet de ne pas perdre la face.
—Vous devez avoir du sang anglais, répondis-je. N'oubliez pas qu'Herlock est seul face à toute une organisation. L'équipe de Lupin est à son image : rapide, efficace, improvisant si besoin ; jamais une fausse note. C'est une faiblesse de l'histoire d'ailleurs. Leblanc ne permet pas aux membres de l'équipe de Lupin d'avoir des états d'âme, des faiblesses. Aucune trahison possible. Ils ne sont que des appendices du grand voleur. Même la Dame Blonde, son amoureuse de la première partie, fait preuve d'un sang-froid inhumain. Herlock Sholmès n'a pas affaire à des hommes mais à une ruche aux membres froids, exception faite de Lupin qui est la Reine de la ruche et qui s'éclate vraiment. Lupin d'ailleurs casse son image de gentleman dans ces histoires : il est indirectement responsable d'un meurtre et cela ne semble pas l'émouvoir outre mesure.
—Mais il aide de jeunes femmes en détresse, s'emporta mon voisin. C'est cela Lupin. J'avais bien dit à Leblanc de ne pas tant décrire l'histoire du point de vue d'Herlock. Lupin méritait plus d'espace.
—Vous aviez dit à Leblanc ? » Que voulait-il dire ? J'avais peur de comprendre… Mais c'était impossible.
« Mon ami, déclara-t-il en se levant, ne savez-vous pas que les personnages de roman sont éternels ? J'espère que vous continuerez à lire les histoires de Lupin… et que votre jugement s'améliorera. » Et il s'éloigna.
Je restai interdit. Cet homme serait donc…
Non, impossible.




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Quand le plus grand des voleurs rencontre l'alter ego du plus grand des détectives...
Le résultat ne fut pas forcément conforme à mes attentes. En fait, je ne m'attendais pas à une parodie, je dois bien l'avouer (en même temps, le titre hein, c'est un peu une puce à l'oreille...)
Holmes, pardon, Sholmès, est tout de même tourné (un peu) en ridicule (et je ne parle pas de Watson, enfin Wilson) Étrangement, il m'a parfois fait penser à Hercule Poirot (qui n'existait pas encore) On retrouve néanmoins les traits de détective anglais de Baker Street : observation, déduction, déguisement et finalement clé de l'énigme et presque arrestation du passe-muraille. Mais entre gentlemen...
Ca m'a fait sourire, divertit, mais ce n'est pas non plus un cru exceptionnel.
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A prendre sur le rayon "Lus il y a longtemps", souffler sur la poussières des ans, et relire. Avec plaisir, sûrement.
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Ce livre est structuré en deux parties : Une première enquête concernant des vols ayant toujours comme élément une dame blonde et une deuxième enquête où il est question du vol d'une lampe. J'ai trouvé cela un peu déstabilisant, je m'attendais à suivre tout le long du livre la même histoire car je n'avais pas lu le résumé, mais je m'y suis vite fait!
Le livre se lit rapidement, il est assez court, environ 200 pages.
C'était donc ma première approche avec l'écriture de Maurice Leblanc et j'ai trouvé son livre très bien écrit. Tout était utile, rien de superflus, les descriptions étaient là où il y en avait besoin, les dialogues apportaient toujours quelque chose à l'avancé de l'intrigue.
Dans ce roman de Leblanc, on voit s'affronter deux personnages mythiques de la littérature : Arsène Lupin et Sherlock Holmes. Je connaissais déjà le personnage de Lupin même si je n'avais pas encore lu ses aventures. Et très sincèrement, je l'adore! J'aime sa façon de narguer la police, de prendre tout ce qui lui arrive de positif ou négatif avec autant de légèreté, sa manière de s'exprimer... Un personnage très bien construit avec une vraie personnalité.
Pour ce qui est de Sholmès, extra! Leblanc a carrément détruit le couple Watson/Holmes de mon point de vue. Watson appelé ici Wilson est un réel idiot, petit chien de Sholmès.
Sholmès lui, se plante beaucoup de fois dans l'histoire, il n'a pas des réflexions aussi poussées que dans ses aventures, je le trouve un peu bébête parfois, très égocentrique et prétentieux. Ça m'a fait plaisir de voir une image un peu dégradée de ces deux personnages, j'en ai marre de les voir toujours glorifiés, j'ai aimé l'interprétation de Leblanc. J'ai trouvé cela par contre un peu dommage car Leblanc se débarrasse dans les deux enquêtes de "Watson"...
Les femmes ont une place très importante dans ces enquêtes, elles ont un rôle assez central comme l'intrigue de la première enquête nous laisse présager. J'ai malheureusement trouvé les personnages féminins un peu trop similaires au niveau de leurs réactions et personnalités...

Pour ce qui est de la relation des personnages, Lupin et Sholmès en ont une bien étrange et cela m'a vraiment amusé! Il sont ennemies sans vraiment l'être, ils jouent au jeu du chat et de la souris mais en avançant à reculons je trouve. J'ai l'impression que les enquêteurs ne veulent pas tant que ça attraper Lupin.

Au niveau des enquêtes, j'ai été un poil déçue, je m'attendais vraiment à quelque chose de plus complexe, Sholmès ne rencontre pas de réelle difficulté, j'ai trouvé cela trop simple.

Dans l'ensemble, c'est un très bon roman, j'avais déjà très envie de lire les aventures d'Arsène Lupin mais maintenant je veux encore plus! Je veux découvrir ce personnage un peu plus!


Lien : http://ly-lit.blogspot.fr/20..
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