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3,83

sur 266 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Quatrième de couverture : " En ce début de XVe siècle, tout est chaos au Royaume de France : les Englishes imposent leur présence depuis près de cent ans. Armagnacs et Bourguignons n'en finissent pas de s'écharper. La guerre civile menace de ravager le pays. C'en est trop pour Yolande d'Aragon. Puisqu'une prophétesse est attendue pour couronner le dernier Dauphin vivant, il n'est plus temps de rester avachi dans les palais. La fulminante duchesse prend donc la décision de hâter le destin. Et la voilà reconvertie dans l'élevage de quinze petites Jehanne. En secret, elle crée une école dans le but de les former aux exigences militaires et intellectuelles de Guérillères accomplies. Mais la Douzième, de loin la plus forte et la plus féroce, n'a rien à voir avec celle que Yolande aurait voulu initier à la vraie nature de sa mission."

Dès cette quatrième de couverture, le ton est tout de suite donné sur ce roman dont l'intrigue est située à l'époque où Armagnacs, Bourguignons et Anglais se disputent le trône du royaume de France, époque où la guérillère la plus forte aura pour mission de libérer Orléans et de sacrer Roi le Dauphin.
Un roman qui brille par son style follement inventif, mêlant français moyenâgeux, expressions anglaises, références historiques, le tout imprégné d'un humour décapant et de trouvailles truculentes. Une relecture féministe et ébouriffante de l'épopée de Jeanne d'Arc et de grandes guérillères. La fantaisie, l'insolence et le rythme endiablé tiennent sur la durée du récit complètement déjanté mais la dernière partie du récit, trop loufoque pour moi, m'a lassée.
Une prouesse stylistique. Un roman atypique. Certainement un des romans les plus originaux de la rentrée.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Pour arracher deux femmes puissantes s'il en est à la gangue du roman national plus ou moins moisi, une recréation savoureuse et enlevée, joueuse et diabolique, queer et rusée, des figures historiques de Yolande d'Aragon et de Jeanne d'Arc.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/01/30/note-de-lecture-fantaisies-guerilleres-guillaume-lebrun/

Yolande d'Aragon n'est pas toujours le personnage historique qui vient immédiatement en tête lorsque l'on se penche sur la guerre de Cent Ans (1337-1453) entre la France des Capétiens et l'Angleterre des Plantagenêt. Pourtant, les historiens de métier s'accordent à voir en elle l'une des plus habiles forces politiques et têtes pensantes de l'époque, ainsi qu'une redoutable manoeuvrière mondaine et matrimoniale, d'abord dans l'ombre relative de son époux Louis II d'Anjou, puis, grâce au mariage de sa fille aînée Marie avec le troisième fils de Charles VI, comme belle-mère du roi Charles VII, après la mort successive des deux premiers dauphins. Dans ce troisième texte et premier roman assumé de Guillaume Lebrun, publié en août 2022 chez Christian Bourgois, son personnage prend une dimension beaucoup plus épique et pleinement savoureuse, en devenant plus grand encore que sa propre légende, créant de toutes pièces une figure historique beaucoup plus connue qu'elle par le truchement d'une véritable école clandestine de futures cheffes de guerre légendaires, école dont la lauréate deviendra Jeanne d'Arc – et assumera la narration du roman à ses côtés.

« Fantaisies guérillères » est un roman profondément enthousiasmant, dans son double maniement d'un anachronisme enjoué de tonalité et d'atmosphère (pour lequel on songerait naturellement aux tours de force des Wu Ming / Luther Blissett de « Q / L'Oeil de Carafa », à la Marie-France Albecker de « Et j'abattrai l'arrogance des tyrans », voire, à l'écran, au Brian Helgeland de « A Knight's Tale ») et d'une inventivité langagière que l'on n'avait plus connue en matière médiévisante depuis la superbe Céline Minard de « Bastard Battle » (2008). Si l'on y ajoute cette désinvolture joueuse vis-à-vis de l'Histoire avec un grand H (dont chaque interstice et chaque rumeur peuvent être si joliment mis à profit ici), liberté de parole que ne renierait sans doute pas la Catherine Dufour de « L'histoire de France pour ceux qui n'aiment pas ça », et une ruse scénaristique, sous contrainte des chroniques pourtant établies, qui force l'admiration, on obtient in fine une bien belle réussite, où l'humour et la faconde s'allient à une cruauté et un sens du queer utile, proprement enchanteresses.

On peut aussi se régaler (plutôt a posteriori, car cette Histoire-là se prête aux spoilers) avec ce qu'en disent par exemple Zoé Courtois (dans le Monde des Livres, ici), Dominique Goy-Blanquet (dans En attendant Nadeau, ici) ou Ellen Ichters (sur RTS, ici).

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Rohhh la la, le kiff total ! J'ai vraiment apprécié cette lecture, sachant que j'étais partie à l'aveugle, sans avis et sans relecture du résumé et acheté par hasard car la couverture m'avait trop plu !

On est sur un livre historique mais fantaisie aussi car autant on suit des personnage ayant réellement existés, autant l'auteur c'est amusé à réécrire l'𝐇istoire.

La forme du récit peut rebuter car on est sur un mélange de françanglais, avec du vieux François mais aussi avec des mots modernes. Mais ne vous arrêtez pas à ça, car oui la prise en main peut se faire difficilement mais ça passe Large après quelques pages ;)

Il y a un élément dont je ne vous parlerais pas pour que vous partiez comme moi, sans rien savoir. Mais si vous lisez le résumé, vous devinerez de suite de quoi il en retourne... mais j'aime vivre dangereusement et je l'ai lu comme ça 🙈 alors oui, l'élément se devine, au final, très facilement mais j'ai aimé partir à la veuglette !

Pour conclure, oui c'est un ovni, oui c'est le 1er de l'auteur mais lisez-le et dès que c'est fait, venez m'en parler !
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Vous croyez connaître l'histoire de Jeanne, la pucelle, la sainte libératrice, la messagère de Dieu ? Et bien détrompez-vous braves gens il n'en est rien.

Mêlant épopée historique, récit fantastique, science-fiction et érotisme, cette histoire de Jeannes - avec un "s" s'il vous plaît - va tout chambouler.

Déjà par l'écriture aux teintes médiévales avec un soupçon de références contemporaines. le style linguistique est d'abord déroutant mais on se prend au jeu rapidement. Il y a pas mal de clins d'oeil à la culture musicale et à la pop culture, particulièrement à l'univers de H.P. Lovecraft me semble-t-il avec un aspect fantastique, science-fiction, horrifique, très présent sur la deuxième moitié du roman.

L'auteur dépoussière aussi le mythe de la sainte pucelle, fraiche et fine. Nos héroïnes sont multiples et celle qui nous intéresse tout particulièrement est loin d'être une sainte nitouche de catalogue.

Je n'ai qu'un seul vrai reproche à faire : l'auteur a failli me perdre lors de la bataille finale fantastique/horrifique interminable. J'ai eu du mal à en voir le bout mais toute chose a une fin heureusement.

Guillaume Lebrun révolutionne l'histoire de Jeanne d'Arc avec ce roman pétillant, drôle et décalé.
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Ce premier roman porte bien son titre : quelle fantaisie !

Dans une « novlangue » english-médiévale, mélange de mots-valises, de vieux français, d'argot, d'anachronismes et de jeux de langage qui font parfois éclater de rire, Guillaume Lebrun nous propose une version originale de l'histoire de Jeanne d'arc, dite Jehanne la Pourcelle ou la Jehanne douzième.

Disons le d'emblée, il faut parvenir à se fondre dans ce langage pour apprécier le livre, et ce ne sera pas le cas pour tout le monde.

Yolande d'Aragon (1331-1442), la future belle-mère du roi Charles VII, ne serait-elle pas à l'origine d'un complot visant à créer de toute pièce Jeanne d'Arc ? A la fin de ma lecture, j'ai appris que cette hypothèse n'était pas si fantaisiste, divers historiens l'ayant déjà envisagée. Ceci étant, on est bien ici dans la fantaisie pure à tendance Cthulhuienne.

En effet, sans qu'on y prenne garde, l'histoire tend de plus en plus vers le surnaturel, avec des visions, des messages, des sorcières pour parvenir à un acmé délirant en deux chapitres (This is the End et Apocalypse Now) avec des références évidentes à Lovecraft (Abdul al-Haz, le Necronomicon), l'homme illustré et d'autres que je n'ai pas relevées ou comprises. Car le livre fourmille de références de toutes sortes, notamment cinématographiques et musicales.

Même si le délire fantastique hors temps et espace des deux chapitres m'a paru trop exagéré, j'ai aimé cette originalité, cette audace, cet humour si pimpant que l'on retrouve, soit dans la bouche de Yolande, soit dans celle de Jehanne Number 12, nos deux narratrices.

Une nouvelle version de l'Histoire de France, à découvrir !
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Roman jubilatoire se situant au début du XVème.
Yolande d'Aragon se présente avec toute sa truculence et sa détermination à jouer un rôle dans le conflit s'éternisant entre les Englishes et les Français. En secret, elle décide "d'élever" 15 petites Jehanne afin de trouver celle qui fera couronner le Dauphin Charles.
Guillaume Lebrun nous entraîne dans des récits échevelés, truffés d'inventivité langagière, de situations outrancières et drôlatiques. Notre histoire bien convenue de Jeanne d'Arc s'en trouve fort dépoussiérée et c'est un vrai régal. Seul bémol, les parties "This is the end" et "Apocalypse now" m'ont parues très longues, 70 pages qui pour moi sont presque superflues. Néanmoins, j'ai aimé l'appel à la rescousse des grandes figures féminines guérillères de l'Histoire Mondiale.
Un roman très original et flamboyant.
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Je dois être honnête envers les futurs lecteurs de ce livre : attention, il peut faire peur au départ, très peur. Mais pas de panique, la bête s'apprivoise avec un peu de patience. La langue est complexe et étrange, mêlant vieux français, anglais et expressions ultramodernes. Personnellement, j'adore ce genre de découverte où il y a ce qu'il faut de bizarrerie dans la plume et un texte qui propose un défi de lecture.

Commençons par le contexte : France, XVe siècle. Rien ne va plus : le roi d'Angleterre impose sa présence dans le nord du pays et profite d'une querelle sans fin entre Bourguignons et Armagnacs. Yolande d'Aragon, mariée à Louis II d'Anjou (dit Loulou), cousine de Charles VI (dit le Fol) et belle-mère du futur roi Charles VII, n'en peut plus de cette situation qui s'éternise et passe à l'action.

Yolande a un plan pour chasser les Anglais de France : elle enlève une quinzaine de jeunes filles à des paysans pauvres, se charge de leur apprentissage et en fait des guerrières. Et elle les appelle toutes Jehanne, de 1 à 15. L'une d'entre elles, Jehanne la douzième, deviendra la véritable Jeanne d'Arc, à l'aide d'une biographie plus ou moins imaginée par Yolande. La jeune fille devra prouver sa légitimité devant la cour et le peuple , mais pas de panique, elle pourra toujours compter sur Yo, qui la guidera jusqu'à affronter l'ennemi suprême, créature tentaculaire digne de l'univers de H. P. Lovecraft.

Un premier roman déjanté ou on peut trouver du merveilleux, du gore, du sexuel et du mystique et qui, sous son image sulfureuse cache des thématiques très actuelles : le féminisme, la réécriture de l'Histoire, l'éducation, le complotisme.
Le style ne plaira peut-être pas à tout le monde, certains y seront même allergiques, mais une fois que l'on s'est plongé dans le roman, il se déguste avec plaisir et amusement, comme si l'on mangeait un énorme plat aux ingrédients peu communs, excessivement gras, mais très savoureux.
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Avec le titre orthographié de la sorte, je craignais le pire. Mais j'ai été envoutée par ce style insolite, poétique, faussement médiéval. Quant à l'histoire de la formation de Jeanne d'Arc, elle est complètement loufoque et déjantée mais laisse rêveur. Ce livre ouvre les yeux malgré ses abords cocasses. Bon, le dernier quart vire au fantastique et j'ai alors décroché. Cependant je salue cette prouesse linguistique et ce livre détonnant.
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Tout le monde connaît Jeanne D'Arc, mais qui connaît « Yo from Aragon Fuck yeah » ?! Guillaume Lebrun en l'an de grâce de 2022, nous offre l'ebourriffante geste Jehanesque.

Yolande d'Aragon, fatiguée d'attendre l'élue de la prophétie qui viendra résoudre la Guerre civile à la Game of throne, monte un élevage de petites « Jehanne » et façonne la future héroïne que nous connaissons dans les livres d'histoire comme Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléan.

Point de « Fais ce que voudras » à la Gargantua, mais néanmoins une sorte d'Abbaye de Thélème calée sur la fréquence féministe. Un vrai programme d'humanités avec un « e »  s'il-vous-plaît ! Et attention les Nouvelles vies parallèles non de Plutarque mais de Yo d'Aragon pourraient vous étonner de vérité féminine derrière la fable Artémise, Timoclée, Zenobie...

Le récit mêle de façon sorcellique la tradition de la vie de saint, et de la chanson de geste. Celle de Jehanne la Douzième donc, sera servie à la sauce pop-culture. de Lovecraft à Céline Dion, il n'y a qu'à se baisser pour ramasser les easter-eggs.

Toujours dans une grande maîtrise du jeu langagier, quand vous croyiez que tout est mis en place pour l'apothéose Jehanesque, alors tout part en vrille dans un délire digne de Borges ou de Lovecraft à l'arrière goût ésotérico- apocryphe avec une petite touche technicolor à la chevalier du zodiaque version amazone.

Je suis admirative du travail de la langue qui mêle ancien français, moderne, anglicisme, germanisme, à l'heure européenne. Derrière l'apparente fantaisie de ce récit, il y a selon moi une belle maîtrise du sujet & de la langue à la fois neuve, ancestrale et espiègle. A quand le tome II des Nouvelles vies parallèles de Yo d'Aragon fuck yeah ?
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La toute première surprise tient au style de l'écriture complètement loufdingue, qui emprunte indifféremment à l'anglais, au vieux français, à l'argot un peu désuet, ainsi que des mots fabriqués de toutes pièces. le plus surprenant, c'est d'après une phase d'adaptation, voire d'irritation, on se rend compte qu'on "entrave" très bien cette nouvelle langue si imaginative. C'est même un régal. Quelle prouesse! Je me dis qu'en livre audio ce doit être fol amusement!
De nombreux clins d'oeil parsèment ce livre. Quand il s'interroge, "les englishes sont-ils pires que d'autres ? oui évidemment ce sont des monstres sans délicatesse et malpeignés..." Comment ne pas voir apparaitre un certain premier ministre! Parfois c'est une référence sérieuse : sire Pastoureau, érudit en couleur et en heraldique. La découverte de la porte sacrée avec les murs qui s'etrecissaient me rappelle un conte d'Edgard Poe.
le "Jehanne project" est présenté à la quinzaine de "childrens" recrutées à la façon d'un kholanta. Yolande d'Aragon, dite Yo, GO pour l'occasion, organise l'éducation de gamines dont une seule sera appelée à une grande destinée : sauver la France et permettre au roi Charles VII de retrouver son trône en boutant les anglais hors de France. Cette mystique de Jeanne d'Arc connue comme ayant contribué à la fin de la guerre de cent ans et aux ambitions des Armagnacs et Bourguignons, avec le sacrifice ultime de Jeanne, abandonnée à son triste sort à Rouen le 30 mai 1431, prend une drôle de tournure sous la plume de Guillaume Lebrun.
Le Diable est de la partie et donne ses ordres (p91). Je ris encore de cette incantation, salmigondis totalement indéchiffrable, d'où émerge le non de... Rachida D.

Au-delà de la pochade, ce livre interroge sur la création d'un mythe : Il associe éléments historiques et réels à des superstitions, le tout pour servir un intérêt.

Pour corser cette geste, qui de temps à d'autre verse dans le fantasmagorique, l'auteur empreinte à la mythologie grecque et peut-être même un certaines oeuvres de science-fiction. Il y a certaines longueurs dans cette épopée qui devient de plus en plus confuse. Mais il faut reconnaître que l'auteur a fait des recherches, établi des ponts entre divers éléments culturels pour créer une forme de surnaturel. de ce fait, c'est presque un jeu de chercher en lisant son texte les indices, trouvailles ou pointes d'humour qui émaillent son récit.
Ainsi, je découvre qu'une blague, dans le roman de science-fiction le Guide du voyageur galactique, paru en 1978, de Douglas Adams, mentionne dans la partie finale de cette oeuvre que la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et tout le reste est 42. C'est le résultat du moulinage d'un ordinateur pendant de nombreuses années... il ne restait plus qu'à dire qu'elle était question ! le nombre 42 est devenu un élément central de la culture geek...
Le livre fait la part belle aux héroïnes : les femmes sont les personnages principaux et montrent de nombreuses aptitudes, y compris à guerroyer ou élaborer une stratégie pour la reconquête du pouvoir. Les hommes sont de simples figurants.
La fin du livre nous donne à découvrir le destin de 9 femmes puissantes, ayant réellement existé ( bien avant celles de Léa S) et dont les exploits nous sont relatés sans exagération.
Artémis 1ere, reine d'Halicarnasse (5eme s.av. JC),
Ching Shih, piratesse de l'empire de Chine (1775/1844),
Dihya, guerrière berbère et reine de l'Aurès (8eme s ap.J.C),
Hangaku Gozen, guerrière samouraï au Japon (13 eme s. ap. JC),
Seh-Dong-Hong-Beh, célèbre amazone du Dahomey (1851 ...)
Timoclée, Thèbes (4eme siecle) combattante contre Alexandre le Grand.
Tome Gozen, samouraï (1157...)
Veleda, prophétesse germanique,
Zénobie, (3eme s.) Reine de Palmyre dont elle fit un foyer culturel et défia Rome en étendant son royaume à l'Égypte.
Je connaissais les amazones du Dahomey mais ignorais les autres et tant d'autres! C'est une partie documentée fort intéressante.
Un livre qui a beaucoup de mérites.


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