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3,99

sur 5478 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand un vieil Anglais un peu allumé (notez que je ne dis pas cramé), seul, veuf, ne voyant plus sa fille, rencontre une vieille Française très aristocratique, seule, veuve, ne voyant plus son fils, en endossant un métier d'emprunt, majordome d'un manoir ; quand la cuisinière de ce manoir, un peu acariâtre, seule, célibataire, se dispute avec le régisseur un peu bourru de ce même manoir, seul, célibataire ; quand la jeune femme de chambre, un peu enceinte, se retrouve seule, abandonnée par son amoureux, jeune homme se posant « des questions sur sa vie » ; quand un chat, très angora, rencontre un chien, très youplala ... et bien, tout ce beau monde ne peut EVIDEMMENT que donner libre cours à une tonne de bons sentiments, bien sirupeux, bien dégoulinants. Ajoutez une autre tonne de dialogues à l'humour forcé où la feinte DOIT se trouver à quasi chaque ligne, et vous aurez compris, vous m'aurez comprise, j'ai peu aimé, et ce n'est pas peu dire. Et pourtant, dieu sait que j'aime ce qui est décalé et déjanté.

Bien sûr, c'est gentil, bien sûr c'est positif, bien sûr je suis d'accord avec cette philosophie de la vie. Mais qu'est-ce que ça m'a semblé lourd ! Autant l'humour que l'amour, tout nous est expliqué, rien n'est laissé au hasard. Celui qui n'aurait pas compris que tout va finir bien et même de la façon la plus parfaite possible (tant pis, je dis la fin) doit sans nul doute se recycler dans la lecture intensive de romans donneurs-de-leçons-assénées-avec-rire-et-larmes.

A sa décharge, il faut dire que j'ai un peu souri, justement à partir du chapitre 33 traitant de la souris (non, rassurez-vous, je ne cherchais pas à faire de l'humour), et puis aussi lorsque les animaux de compagnie sont décrits, avec beaucoup de fraicheur. Mais bon, ça ne suffit pas pour que j'explose de joie. Alors, complètement cramé ? Non, tout à fait refroidie.


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Je n'ai pas mis une mauvaise note à ce livre parce que ça fait "intelligent" de descendre les auteurs qui ont beaucoup de succès.
Je lis Levy, Gavalda ou Pancol et souvent j'aime bien, mais pas toujours. Quelques fois ils dorment sur leurs lauriers ces auteurs... ou c'est leur éditeur qui les presse d'écrire vite fait un truc ressemblant au premier succès, ce qui les oblige à bâcler.

Alors que je me suis bien amusée avec "Demain, j'arrête !", ici, je ne suis pas entrée dans l'histoire... bon d'accord, dans le précédent non plus, je n'ai pas cru une seconde à l'histoire... mais là ! il ne faut pas abuser !
C'est trop invraisemblable, vous en connaissez beaucoup des chefs d'entreprise ayant réussi qui laissent tout tomber pour faire le larbin ? Si certains lâchent tout parce qu'ils dépriment ou frisent le burn-out, ce sera pour s'isoler sur une île paradisiaque ou dans un paradis fiscal, mais surement pas pour faire majordome chez une dame qui n'a déjà pratiquement plus de quoi les payer.
Il y a une autre raison pour laquelle je n'ai pas accroché... la trame de ce roman m'apparaissait trop ressemblante à celle de son premier succès... le héros quitte son boulot pour un moins glamour... il dépêtre tous les gentils de leurs galères... il dit leurs quatre vérités aux méchants(es)de service... et tout est bien qui... etc.
On ponctue tout ça d'humour à doses régulières... mais je l'ai senti un peu forcé l'humour, il est tombé à plat... j'ai à peine eu un sourire, alors que je l'ai gardé pratiquement tout le temps avec ma lecture de "Demain, j'arrête !".
Bref ! je suis déçue, je ne m'attendais pas à une histoire extraordinaire mais au moins à rire ou sourire. Pour moi, ça n'a pas cramé... la mèche à fait long feu !
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Ouh là là, ça démarre mal !
Tout sonne faux. Les situations et les dialogues ne sont pas crédibles.
C'est bourré de lieux communs, de blagues de potaches, mais là, c'est entre adultes.
Je me demande si ce n'est pas Gilles Legardinier qui écrit les scénarios de « Joséphine ange gardien ».
En tout cas, Andrew Blake, le héros se comporte exactement comme elle.
Chef d'entreprise anglais vieillissant, il décide de tout plaquer, d'aller en France, et là, se fait engager comme…… majordome. Et oui. Pourquoi ? Mystère.
Donc, le voilà majordome d'une veuve qui a déjà comme personnel une cuisinière, une femme de ménage et un régisseur, bien qu'elle soit désargentée.
Et là, Andrew Blake répand le bonheur parmi tout ce petit monde, prenant en charge le destin de chacun.
Trop c'est trop, ça dégouline de bons sentiments, le tout servi par une écriture assez moyenne.
Je suis sûre que Gille Legardinier est un homme foncièrement bon et gentil. Mais là, j'ai vraiment peiné à aller jusqu'au bout.
Par contre, je pense que ça peut être une bonne lecture, positive et enthousiasmante pour de jeunes adolescents, même une lecture à leur conseiller.
Sans doute suis-je déjà trop vieille pour pouvoir adhérer à cette histoire.
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Un riche Anglais débarque en France ; voulant se changer les idées après le décès de son épouse, ses amis l'aident à se faire embaucher comme majordome dans le domaine d'une veuve aussi esseulée que lui. Il fera la connaissance des autres membres du personnel et jouera les bons samaritains.
J'ai souris à la lecture de ce roman, rafraîchissant sans plus.
Les idées m'ont parues convenues et le dénouement attendu.
Je n'ai pas encore lu les autres critiques mais, vu leur nombre, beaucoup doivent avoir un avis bien différents sur le sujet.
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J'avais beaucoup entendu parler de Gilles Legardinier et j'en ai donc profité lors de mes acquisitions pour y mettre complètement cramé. Pour être franc, je n'ai pas du tout accroché à ce roman. le style est gentil, même naïf mais dans cette société cela fait quand même du bien. Pourtant, la sauce n'est pas montée dans les casseroles d'Odile. Ma lecture a été « complètement cramé » (e) . Entre la monotonie des dialogues et le côté boy-scout du majordome, non rien n'y fait. Il manquait quelque épice dans la casserole d'Odile. Malgré tout, j'aurais pu fermer le livre et passer à un autre bouquin mais j'ai quand même voulu continuer afin de voir si à la moitié du livre et vers la fin quelque chose me faisait changer d'avis. Ce ne fut pas le cas. C'est dommage mais bon tant pis. Au fond, j'ai trouvé ce bouquin banal. Et comme le dit si bien l'adage dans ce cas là : Demain, j'arrête !
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JJe n'ai pas aimé. Attirée par les critiques chaleureuses et la couverture de ce chat magnifique aux yeux fascinants, j'espérais prendre plaisir dans une lecture légère, teintée d'humour.
Je me suis ennuyée. Trop de bons sentiments de la part de ce faux majordome qui se mêle de tout, moralise à tour de pages. Tout le monde il est beau, il est gentil.
Arrivée à la page 323 (sur les 425) j'abandonne. Je dois être parmi les "mal lunées". Ce n'est pas une raison pour décourager d'autres lecteurs.
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Dans la vraie vie, Gilles Legardinier doit être un garçon qui ressemble beaucoup au copain idéal. le gars à qui on peut tout dire, que l'on soit fille ou garçon, jeune ou vieux, en forme ou un peu moins. le gars qui saura trouver les mots, qui saura s'adapter au moment, à la situation, juste pour que l'autre aille bien. Et tout ça sincèrement. Naturellement.
Et quand il n'est pas le copain idéal, Gilles Legardinier, il écrit des livres.
Des livres simples, légers, sans prétention. C'est bien écrit, parfois drôle, quelques répliques bien senties... On y croise certes quelques improbabilités, quelques mystères qui restent mystérieux, quelques évidences, beaucoup de gentils et très peu de méchants, qui de toute façon, sont vite neutralisés.. Ben moi je trouve que ça repose... Et puis on est grands, maintenant, on sait bien que c'est pas vrai...
Bon en revanche, Monsieur Legardinier, si j'peux me permettre: Faudrait voir à fignoler un peu la fin de vos romans... Comme dans "demain j'arrête", c'est là qu'est pour moi la vraie déception. On dirait que d'un coup vous en avez marre de cette histoire et hop, allez faut que ça finisse! Et ça finit.
Mais c'est dommage de rester sur cette dernière impression...
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Andrew, sexagénaire anglais en pleine dépression décide de changer de vie en se faisant embaucher à l'essai comme majordome en France, chez une châtelaine veuve et charmante.
Voilà pour l'intrigue.

Pour le reste, mon erreur a été de lire ce livre juste après @Demain j'arrête, du même auteur, qui m'avait fait passer un moment de lecture plutôt agréable.
Or, j'ai eu l'impression de lire deux fois le même livre! Même personnage principal sympathique et un peu perdu, mêmes personnages secondaires, providentiels et cassés par la vie, même humour parfois un peu plaqué, mêmes ressorts narratifs, mêmes situations rocambolesques et complètement improbables, mêmes réflexions sur le sens de la vie, l'importance de profiter des vivants tant qu'ils ne sont pas morts, s'aimer, être gentils et généreux... bref, beaucoup de bons sentiments dont on arrive assez rapidement à saturation.

Et ce qui pouvait passer dans le premier, à savoir, quelques remarques paternalistes, quelques clichés sexistes ou des rebondissements un peu trop tirés par les cheveux, se digère nettement moins bien dans le second.

Bref, Gilles Legardinier semble avoir trouvé une recette qui a un fort goût de réchauffé et pourrait effectivement vite tourner au cramé!
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Comme "Demain j'arrête", ce livre n'est pas de la grande littérature mais c'est rafraichissant!
On nous demande pas de refléchir, ca se lit tout seul...
Gilles nous offre ici une bonne petite dose d'humour, des passages de reflexions sur la vie et beaucoup de tendresse...
Ce que j'aime aussi beaucoup chez cet auteur, c'est sa facon d'écrire ses remerciements. Loin des autres auteurs ou c'est une partie platonique, Gilles le fait toujours avec humour et nous donne l'impression d'être, en tant que lecteur, une personne importante!
Lien : https://www.facebook.com/gro..
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Recette : Mélanger des personnages de plusieurs générations (jeunes, moins jeunes et les derniers pouvant être les grands-parents des premiers), de plusieurs niveaux sociaux (le riche qui s'ennuie, la riche qui déprime, des travailleurs qui travaillent et les jeunes qui galèrent), de plusieurs nationalité (l'anglais, la française de bonne famille, les français du "terroir" et quelques immigrés)
Secouez très fort avec de nombreux clichés et vous obtiendrez le livre de Gilles Legardenier "Complètement cramé !" qui est ni bon, ni mauvais mais juste un livre du genre "bons sentiments" parmi tant d'autres...
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