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La quatrième couverture parle de "croisée entre l'étrange et l'absurde", donc les amateurs du genre seront servis.

Pour ma part, j'ai bien aimé les dessins, les couleurs très vives, agressives dans les bleu-vert-rouge, mais pour l'histoire, c'est un tel mélange qu'il faut donc s'accrocher pour suivre. J'y suis parvenu tant bien que mal, sans retour en arrière -- ce qui est zappé le restera --, mais au final rien d'éblouissant dans cette histoire bien saignante, en espérant que la suite apporte des éclaircissements.
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Reçu dans le cadre d'une opération masse critique. Merci à tous ceux qui permettent ainsi de découvrir des oeuvres vers lesquelles on n'aurait pas forcément porté le regard.
Parlons en du regard : cette bande dessinée est très travaillée graphiquement. Peeters signe des planches aux couleurs inhabituelles : sombres entrecoupées de couleurs éclatantes : du noir troué de bleu, de mauve, de rouge. C'est déstabilisant visuellement et il m'a fallu des pages pour m'habituer. le découpage est fluide, les plans serrés des actions succèdent aux plans d'ambiance très stylisés.
Le scénario de Lehman semble un peu compliqué de prime abord : beaucoup de personnages, quelques difficultés à les identifier au début lorsqu'on passe d'un bout de narration à l'autre (l'histoire semble découpée pour converger) et beaucoup de mystère autour de chaque trajectoire décrite. Heureusement, les 80 pages permettent de se familiariser progressivement. Je l'ai lu en plusieurs fois en reprenant quasiment à la moitié de ma précédente lecture et j'ai pu apprécier encore mieux la consistance de l'ensemble.
C'est franchement du polar noir comme on peut les aimer, et j'ai refermé ce volume en me promettant de poursuivre l'aventure.


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C'est une phrase de vieux, ça.
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Ce tome est le premier d'une pentalogie, une série qui constitue une histoire complète, indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2021. Il a été réalisé par Serge Lehman pour le scénario, et par Frederik Peeters pour les dessins et la mise en couleurs. Il compte soixante-dix-huit pages de bande dessinée. Ces deux auteurs avaient déjà collaboré pour L'Homme gribouillé, paru en 2018.

Quelque part en montagne, aux abords d'une grange abritant une installation artisanale de traitement chimique, une grenouille croasse. Elle s'élance et bondit dans une zone herbue, puis s'arrête sur la route. Un van passe à vive allure et l'écrase, sans même que le conducteur en ait conscience. À côté de lui se tient un passager, Félix Morba, un grand noir chauve. le conducteur ralentit et prend un chemin de traverse, celui qui conduit au chalet avec la grange. Les aboiements d'un chien agressif se font entendre. le conducteur arrête son véhicule devant la maison, et le chien aboie sur les nouveaux arrivants : il est solidement attaché, ce qui rassure le conducteur qui sort du van. Deux hommes armés de fusil viennent l'accueillir. L'un des hommes fait remarquer au conducteur que d'habitude il travaille avec le gros Fred. Pendant qu'il ouvre l'arrière du van avec un trousseau, il explique qu'il y a eu un problème, il racontera plus tard et Curzon est à l'hôpital, il ne restait que Morba, le seul mec qui donne l'impression d'être en taule à l'extérieur. le chauffeur déplace les cartons à l'arrière, sort un cutter, ouvre une trappe dans le plancher du van et demande à l'homme armé d'aller dire au derviche d'apporter les colis.

Pendant ce temps-là, Morba descend du van à son tour, et s'éloigne pour aller se soulager dans la neige. Il remarque derrière lui un appentis accolé au chalet, avec une porte et un une fenêtre avec un éclairage rouge, sur laquelle est dessiné un unique oeil, ouvert. Il s'en approche, dérangeant au passage une grenouille qui croasse doucement. Il se baisse et il regarde par la fenêtre : un enfant se tient assis à même le sol. Il relève la tête et regarde Morba sans parler. L'homme tapote au carreau et lui demande si c'est lui qui a dessiné ça. Il est interrompu par l'arrivée d'un autre homme qui lui demande ce qu'il fait là, et qui lui ordonne de retourner dans son tas de boue. le chien continue d'aboyer avec hargne. Un autre homme armé indique qu'encore deux voyages et c'est bon. Morba redescend du véhicule. Il enferme le derviche dans la partie arrière et il jette les clés au loin. Un homme armé approche, Morba lui tire une balle dans la tête, à bout portant. L'autre réagit, il l‘abat à deux mètres. le conducteur rentre dans la maison en courant, Morba l'abat d'une balle dans le dos. Il rentre dans la maison, il remarque quatre verres sur la table : le quatrième lui tire dessus en même temps qu'il ouvre le feu sur lui. le premier s'écroule à terre, mort, Morba est blessé. Il ressort et il va délivrer l'enfant qui lui dit s'appeler Katyé. Plus tard, un ferry traverse le lac : Franck Sangaré débarque à Saint-Elme et il est accueilli par madame Dombre.

Une couverture qui frappe l'oeil du lecteur avec ce rouge éclatant et un peu terni, cette zone de terre assez vague et cette silhouette de dos, qui s'éloigne du lecteur, visiblement un homme en souffrance se tenant le ventre et perdant son sang. le titre s'avère tout aussi énigmatique : La vache brûlée, et il constitue une image dérangeante. En effet, la mise en couleurs repose sur des choix tranchés et audacieux, mis en oeuvre également dans les pages intérieures. L'artiste réalise une colorisation de type naturaliste pour les séquences de jour en extérieur, tout en jouant sur un léger décalage (le ciel crème pour la traversée du ferry) et sur les contrastes (la foule noyée dans une ombre violette sur le quai de débarquement). Il utilise majoritairement des aplats de couleurs, plutôt que des dégradés, apposés en respectant les bordures formées par les traits encrés, et en même temps un aplat peut ne pas remplir complètement une surface détourée, étant alors complété par un autre d'aplat d'une couleur différente. Sous la lumière artificielle ou la nuit, tous les chats ne sont pas gris. L'artiste a recours à une mise en couleurs expressionniste, avec des contrastes très tranchés. le rouge projeté par une lumière artificielle sur les tuyaux dans la grange baignant dans un vert bleu. le violet profond de la nuit s'opposant au bleu entre turquoise et aigue marine de la lumière des phares ou des ampoules de la cabine.

Ces teintes participent à l'ambiance bizarre et étrange tout du long de l'album : vues de la rue les lumières vertes ou rouges des fenêtres des maisons, dans la boîte de nuit la cohabitation entre les rouges, les verts, les bleus, les violets, dans les toilettes tout passe en violet. le lecteur s'en trouve un peu déstabilisé se demandant s'il doit voir quelque chose de particulier dans ces choix d'éclairage non conventionnels. Les questionnements proviennent également des images dès la première. À commencer par le cadrage en plan rapproché sur ces éléments d'une installation de plus grande ampleur : que faut-il comprendre de ce gros plan, sans avoir une vision du tout ? Vient ensuite le sort de la grenouille écrasée sur la route : faut-il y voir une métaphore de ce qui attend les personnages, se déplaçant par automatisme, sans aucune maîtrise sur leur destin, sans compréhension aucune des forces à l'oeuvre autour d'eux ? Par la suite, les auteurs mettent en scène d'autres animaux : ce chien que le dessinateur rend des plus agressifs, même le lecteur est rassuré qu'il soit solidement attaché (tout en craignant que le lien ne rompe). Après quelques autres grenouilles, apparaissent un hibou, une vache qui connaît un sort funeste, des mouettes (dont une qui mange une grenouille), un oiseau de proie haut dans le ciel. L'artiste n'humanise en rien ces animaux qui conservent toute leur étrangeté animale, les laissant hors de portée de l'empathie du lecteur. le lecteur observe cette vache qui est la proie des flammes : il est évident qu'elle souffre, et en même temps la prise de vue en fait presque un objet de vénération ou une victime sacrificielle. le lecteur envisage alors ces manifestations du règne animal comme des signes de la nature. Mais qui disent quoi ?

La lecture oscille alors entre un défi ludique et des sensations à ressentir. Bon d'accord, des grenouilles et un chien. La prolifération des premières peut s'interpréter comme le signe d'un écosystème spécifique à la région de Saint-Elme. le chien peut se voir comme le symbole d'un animal captif qui a développé une haine envers le genre humain tant qu'il ne recouvrera pas sa liberté, avec la possibilité de faire un parallèle avec Katyé, également captif. L'oeil dessiné en rouge sur la fenêtre ? La mention d'un derviche ? L'animal de compagnie inhabituel de madame Dombre (et d'ailleurs ce nom, d'ombre) ? La cérémonie avec la vache qui finit par prendre feu, ce qui correspond au nom de l'auberge La vache brûlée, simple synchronicité ? La cicatrice permanente de Romane Martens, brûlée par une bouilloire renversée quand elle avait douze ans, simple coïncidence ? À ce petit jeu, les auteurs se montrent redoutables, et le lecteur n'a aucune chance. Il voit bien que certaines mentions, certains éléments prennent tout leur sens quelques pages plus loin. Un petit trafiquant mentionne le nom de Stan Sax dans la même phrase que celui d'Arno Cavaliéri, et le lecteur comprend plus loin comment se positionne la séquence du chalet dans tout ça. Mais doit-il retenir le nom de Curzon dont le conducteur indique qu'il est à l'hôpital ?

Le scénariste a acquis un niveau expert pour mener le lecteur par le bout du nez : il n'utilise que des phrases courtes, avec des objets, des noms, comme ça en passant, et le lecteur ne dispose d'aucun moyen de savoir s'il s'agit d'un détail sans importance, ou au contraire d'un indice dont l'importance sera révélée ultérieurement. Dans ces informations, qu'est-ce qui relève du bruit et qu'est-ce qui constitue un signal essentiel ? Cela rend la lecture aussi ludique qu'addictive par le réflexe participatif qu'elle provoque mécaniquement chez le lecteur. le dessinateur s'avère tout aussi habile à intégrer un élément visuel de manière négligée, induisant également des tentatives d'identification des schémas chez le lecteur : la case avec les quatre verres vides sur une table (Ah oui d'accord, les trafiquants sont quatre), les passagers sur le ferry, les anonymes dans la rue, les graffitis sur les murs, faut-il prendre le temps de les examiner pour les mémoriser ? Les animaux dans la vitrine du taxidermiste ? Les photographies au mur de la grande salle de l'auberge de la vache Brûlée ? Pour ces dernières, c'est facile, grâce à l'insistance du regard de Romane Mertens. La mention de la mère d'Arno Cavaliéri ? Et pourquoi pas le port de lunettes de soleil par Franck Sangaré ? Après tout, chaque détail peut être signifiant, en application du principe du fusil de Tchekhov.

Dans le même temps, le lecteur peut très bien prendre l'histoire au premier degré, sans se prêter au jeu des indices qui sont peut-être signifiants, ou peut-être pas. Il suit alors Franck Sangaré dans une enquête pour retrouver un jeune homme disparu, un monsieur pas commode, assez sec, très capable d'intimider et de recourir à la violence quand il le faut, faillible (il se fait avoir deux fois avec un coup asséné sur la tête par derrière), une femme qui l'assiste quand elle peut (avant de se fouler la cheville). de rencontre en entretien, ils côtoient des individus issus de différentes couches de la société, et ils mettent leur nez dans des petites combines et dans des gros coups, faisant apparaître au grand jour les véritables intérêts qui façonnent la ville de Saint-Elme, un vrai polar.

Bienvenu à Saint-Elme pour enquêter sur la disparition d'Arno Cavaliéri, une petite ville thermale, avec une population de grenouilles anormalement élevée. La narration visuelle jette littéralement un éclairage inhabituel sur les scènes nocturnes et manie les zones de noir pour donner plus de profondeur à l'étrangeté et au mystère. Les auteurs sont des maîtres en matière de bizarreries, entre indices et altérité inquiétante, le lecteur se retrouvant implacablement à jouer aux devinettes entre signifiant, métaphore, et indices.
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J'aime le style graphique de Frederik Peeters, aux couleurs intenses et vives, noirs tranchants, il renforce l'inquiétude et la violence du récit du scénariste. de son côté, Serge Lehman nous entraîne dans une ambiance trouble et malsaine, très violente. On est dans un village de montagne, une entreprise d'embouteillage d'eau minérale semble la principale économie du pays, dirigée par une famille mafieuse. Un homme enquête sur la disparition d'un individu, une petite fille en captivité est libérée par le membre d'une équipe mafieuse, et autour de tout ça règne une ambiance étrange, des grenouilles grouillent partout, la petite fille enlevée dessine des signes bizarres. Tout semble plausible, pourtant, et connaissant les auteurs, on attend le moment où ça va déraper.
Beau suspense, beau graphisme, et une ambiance vraiment tendue, ce premier tome envoie de bons arguments pour prolonger avec cette série.
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Dans un lieu reculé, de louches individus semblent travailler à un trafic pas très légal. Et puis...

Un début étrange, rien ne nous ai donné comme piste. On passe de cette intro à une riche famille ainsi que dans les pas d'un détective à la recherche d'un fugueur.
Les événements s'enchaînent sans lien apparent. le dessin n'aide pas à s'immerger dans le récit. C'est rouge, violet, bleu, c'est sale et glauque. Je me demande sur quoi je suis tombé.
Mais je suis intrigué. Alors une page de plus et une autre jusqu'à ce que tous les fils se rejoignent, la compréhension se fait. Et nous sommes face à un bon thriller. Qu'une envie, lire jusqu'à la fin qui arrive bien entendu trop rapidement. Et au final, le dessin s'accorde parfaitement à l'intrigue.

Tome 1 oblige, tout s'arrête au pire moment. J'ai lu que le tome deux sortait fin janvier 2022. Par contre je n'ai vu nulle part une indication sur le nombre de tomes totales...
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"If frogs had side pockets, they'd carry hand guns"
Dan Rather

Je ne sais pas vous mais moi j'aime humer les livres.
L'odeur de la BD neuve qu'on est le premier à ouvrir avec la reliure qui craque et les pages un peu raides sont pour moi un pur plaisir.

Et dans ce bonheur olfactif, on plonge dans un univers au beau jeu de couleurs bleu, rouge, violet. Pas forcément très lisible, j'ai dû faire quelques retours en arrière pour bien comprendre ce que me montraient les premières cases.
Et puis il fait jour, et on se prend au trait, à l'intrigue de ce polar dont on semble parachuté au milieu d'un beau bazar. En quête. Je me suis mise à chercher des indices (moi j'ai vu Terry Pratchett en page 29) en observant ces phénomènes plus ou moins étranges. Ce premier tome pose les bases de ce qui sera révélé plus tard, j'espère. Oui parce qu'il n'est peut-être pas encore sorti que j'ai envie de lire la suite. Après tout l'aperçu était chouette et aguicheur et il est passé trop vite.

[Masse Critique]
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Premier tome d'une nouvelle série, « Saint-Elme » a comme sous-titre « La Vache Brûlée ». Pour le genre nous sommes clairement dans un polar/thriller à l'ambiance à la fois sombre et forte.

Une enquête est menée par un détective pour retrouver un jeune homme disparu, ce qui le mène à Saint-Elme, ville thermale extravagante et étrange chaperonnée d'une main de fer par la famille à qui appartiennent les thermes. Boîtes de nuit, auberge étrange, bars en tous genres rythment la ville.

Le scénario est bon, même très bon, mais aussi très sombre et violent, ne vous attendez pas à un petit coin de paradis, les personnages eux sont bien construits mais encore une fois très sombres, ne vous attendez pas à vous attacher véritablement à quelqu'un. Que ce soit le détective qui est un vrai salopard pour rester poli ou d'autres qui font assez dépressifs, perdus, ou les divers protagonistes qui n'attirent pas de sympathie, mais cela est voulu par l'auteur, ça ne donne qu'une meilleure ambiance.

L'album se conclu en ayant tout de même démêlé un morceau de l'intrigue mais nous apporte son lot de questions pour la suite, une suite qui promet d'être palpitante après cette mise en bouche.

Pour les visuels, le dessin est brut et bien réalisé et vraiment bien rehaussé par des couleurs sombres et parfois vives. Il n'y a plus qu'à attendre la suite.

PS : vous ne verrez plus jamais les grenouilles de la même manière après cette lecture.
Lien : https://unbouquinsinonrien.f..
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Une bande dessinée aux couleurs rouge sang, proche du psychédélique parfois, des personnages taillés à la serpe, des cadrages bousculés et des cases bien remplies: bref une mise en page qu'on ne peut pas louper, et qui peut éventuellement faire peur quand on l'ouvre la première fois.
On devine tout de suite le genre, policier, et un univers un peu glauque.
Le récit en lui-même m'a plutôt plu et surprise, il ne manque pas d'originalité et d'un certain humour qui lui donne de l'épaisseur.
Pour le reste, ce n'est pas vraiment mon genre de bande dessinée et je n'ai pas accrochée plus que ça pour cette raison, mais si vous êtes fan du genre, je vous la conseille, elle a de quoi intriguer.
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Saint-Elme, bourgade de montagne réputée pour son eau minérale... et envahie par ailleurs par les grenouilles. Un détective y débarque pour retrouver un jeune homme disparu depuis trois mois...

Ambiance étrange, sombre et un brin poisseuse dans Saint-Elme... et par voie de conséquence, dans cette histoire. Un polar peuplé de personnages pour certains inquiétants, dans lequel la violence se déchaîne subitement. La couverture, à la dominante rouge sang, ne ment ainsi pas...

Merci à Babelio et aux éditions Delcourt de m'avoir permis de découvrir ce tome 1 dans le cadre d'une récente opération Masse critique privilégiée.

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Après « L'homme gribouillé » on ne peut que se réjouir de voir Frederik Peeters et Serge Lehman s'associer de nouveau sur un projet.

Ce coup-ci ils versent dans le polar.
Dans une station touristique de montagne réputée pour son eau de source, un duo de détective part à la recherche d'un jeune fugueur.
Mission simple mais on comprend très vite que les choses sont bien plus compliquées. Saint Elme n'a pas l'air d'être la petite ville calme que l'on imagine….

Je trouve difficile de donner un avis définitif sur un scénario qui a été réfléchi pour être une série alors que l'on n'a lu que le premier tome.
A peine le temps de poser l'intrigue que la dernière page est tournée.
On pressent cependant un polar bien noir, teinté d'étrange (que viennent faire dans l'histoire toutes ces grenouilles ?), sans temps morts et riche en rebondissements.
Il y a fort à parier que nous serons étonnés par le dénouement.

Au niveau du dessin, sans surprise, on retrouve le trait à la fois réaliste et épuré de Frederik Peeters.
Les couleurs saturées instaurent une ambiance qui oscille entre policier et fantastique.

Il va falloir attendre la suite pour savoir si tout cela tient la route, mais ce tome 1 est tout de même très alléchant.
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