Le prince Sarmate

J'ai déjà lu quelques romans de Théo Lemattre et j'apprécie son univers où les sentiments qu'ils sont d'amitié ou d'amour sont au premier plan.
Mais quand j'ai vu la couverture 😱 j'ai tout de suite vu le tournant à 180° du style de ce jeune auteur. Quelle surprise, je ne l'attendais pas dans ce genre de roman, car la couverture est suffisamment équivoque.


Ïa est une princesse guerrière qui doit se marier avec le prince Sarmate pour conclure une alliance entre les deux communautés afin de prendre le pouvoir. Mais bien entendu c'est un mariage arrangé et qui ne leur plaît absolument pas.


Ïa a un physique avantageux et de longs cheveux blonds. Un physique a damné un saint, mais un caractère bien trempé dans le fer forgé. Une guerrière dans l'âme et qui n'a pas l'intention d'accepter tout ce que son père lui impose. Entraînée aux combats, au maniement des armes, elle excelle dans beaucoup de domaines sauf dans la diplomatie. Mais c'est normal puisque l'histoire se déroule au temps des vikings. Elle se bat comme un homme et même mieux. Elle un caractère de feu.


Azes est un prince aux charmes indéniable, au physique qui en ferait baver toute la gent féminine. Brun, ténébreux, grand....🧐 Très beau spécimen. C'est un meneur et un guerrier féroce. Il a un caractère dominant et ne laisse personne se mettre en travers de son chemin.


Leur rencontre est un véritable feu d'artifice. La guerre est déclarée et aucun des deux ne veut laisser sa place ou accepter le mariage forcé. Affrontements, duels, rivalités et dominance sont de mises. Parfois un sentiment bien plus profond peut naître derrière ces confrontations. Ne dit-on pas que la frontière est mince entre la haine et l'amour?


Au premier abord, l'histoire pourrait passer un simple récit historique, mais je vous assure que je suis tombée le cul par terre quand j'ai eu fini de tourner la dernière page. Ce n'est pas une simple fresque historique, mais Théo Lemattre va dans les détails aussi bien au point de vue décors, caractères, aventures, batailles, mais il ne parle pas d'amour à l'eau de rose. Ha ça non... Préparez vos mirettes et votre inconscient, car il y a du sexe : pur, dur, brutal sans toutes ses nuances d'amour à l'eau de rose. Il décrit le plaisir (ou besoin) masculin, mais aussi féminin. Mes petites joues sont devenues rouge pivoine.😅😅😅. Je n'en croyais pas mes yeux. Les scènes sont crues, détaillées, très détaillées.
Si on m'avait qu'un jour je lirais des passages aussi hot dans un récit de Théo Lemattre je ne l'aurais pas cru. Je ne vous en dirais pas plus.


L'amitié, le respect de l'autre sont tout aussi présents au fil de l'histoire. L'amitié n'a pas de rang. Zalupek sait ce que c'est. Mais qui est-il ? Un personnage important et que je vous laisse la joie de découvrir.


Mais il est évident que tout n'est pas rose et violet, voire rouge écarlate... La bassesse de l'homme et sa perfidie sont présentes et donnent du rythme à l'histoire. Une véritable lutte pour le pouvoir s'engage entre Azel et IA, mais pas seulement. Il y a un troisième personnage clé qui va jouer sur plusieurs tableaux en même temps. Entre lutte et alliance, la balance va pencher en faveur de qui ? À vous de le découvrir.


En résumé, un roman qui m'a surprise par ses références très précises sur l'époque viking. J'ai senti l'auteur très impliqué dans ce roman par ses recherches afin de donner de la réalité aux diverses situations. Les lieux, les personnages, les différentes batailles sont très vivants. Mais alors que dire des scènes « hot » ? Elles rajoutent du piment au récit et ne sont pas exagérées, car à cette époque, le romantisme était très brut et ne passaient pas par la case « pétales de rose et dîner romantique ». Pour moi ce roman est l'un des plus aboutis de Théo Lemattre. L'expérience, l'âge a fait évoluer son style d'écriture. Il arrive à entraîner le lecteur dans son univers, mais surtout à le faire vibrer au rythme de l'histoire.
Il est fortement déconseillé pour les âmes sensibles au vu de certaines scènes crues. Mais allez-y franchement, vous ne serez pas déçu...
Bravo pour ce roman...

Je remercie Théo Lemattre pour l'envoi de son roman.
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Il signe là une épopée qui se situe dans l'antiquité. Celle-ci sort de l'ordinaire à ce que j'ai pu lire de lui. L'histoire est courte, 172 pages, mais très bien rythmée, avec une écriture fluide. Petit bémol, j'ai trouvé certaines répétitions, certes elle ne gâche pas la lecture, mais cela aurait pu être allégé à mon sens. Nous avons un avant-propos qui nous permet de nous situer et de comprendre tout le travail de recherche fait par l'auteur.
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Ïa, une princesse-guerrière scythe (plus guerrière que princesse), m'a autant agacée à toujours vouloir taper sur tout ce qui bouge, que fascinée par sa ténacité et son courage. C'est une époque où le sexisme n'était pas présent, et en ça j'ai beaucoup apprécié. Ïa fut une belle représentante féministe. Elle manie l'épée aussi bien qu'un homme, sait se battre, mais est nulle en diplomatie !
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Mais qui dit princesse, dit certaines obligations. Elle doit épouser le prince sarmate, Azes. Je vous laisse imaginer qu'avec son caractère, cet arrangement entre les deux rois ne lui convient pas.
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Leur rencontre est explosive ! Surtout, qu'Azes a une réputation assez sulfureuse.
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Azes a beaucoup de charme. Il le sait et il en joue. C'est également un excellent guerrier, qui a su fédérer son armée en bon meneur qu'il est. Mais, il a un caractère dominant, ce qui donne des échanges assez chaotiques avec Ïa. Je ne me suis pas ennuyée avec ces deux-là !
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Il y a des scènes de guerre, d'autres que je dirais un peu plus hot, des paysages, tous y sont bien amenés, les détails sont bien présents pour nous faire vivre cette histoire avec eux.
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En résumé, j'ai passé un super moment de lecture, j'ai aimé le message féministe, les valeurs humaines, telles que l'amitié, le courage, la détermination et l'amour bien sûr !

Tout d'abord, un peu d'histoire ! Nos protagonistes vivent dans l'Antiquité. Ïa est une princesse scythe, et Azes, un prince sarmate. Les scythes et les sarmates sont tous deux des peuples nomades vivant au Nord de la Mer Noire. Théo nous propose un avant propos très instructif et essentiel pour une bonne immersion dans cette époque.

Notre personnage principal, Ïa, 22 ans, princesse et cheffe de guerre, n'a pas froid aux yeux. Féministe, elle se bat pour obtenir le respect et l'admiration. Son caractère fort va l'aider à vaincre les embûches qui se dresseront sur sa route. Et elle va en trouver ! Car les rois des deux peuples ont noué une alliance pour asseoir leur suprématie. Ïa est en effet promise à Azès. Inutile de vous dire que le mariage arrangé, ça ne passe pas du tout pour notre princesse indépendante !

D'autant qu'Azès possède la réputation la plus sulfureuse de la Mer Noire. La rencontre entre la princesse et ce guerrier au fort pouvoir de séduction sera explosive. Les répliques entre les deux sont un vrai bonheur ! Nous sommes dans une romance, et le code du « Je t'aime, moi non plus » est bien respecté. Certaines scènes sont chaudes, très croustillantes, attention aux âmes chastes, vous pourriez être choquées ! Théo y ajoute des combats version gladiateurs, de l'humour, des rebondissements, vous ne pourrez que passer un excellent moment.

Les personnages secondaires ont leur place, ils sont tous plus ou moins attachants et drôles. Je pense notamment à Zaporek, le garde du corps et ami de Ïa.

Théo est un auteur qui ne cesse de me surprendre, il se lance dans des projets dingues, et il s'en sort brillamment. Il a le don de nous embarquer avec lui, et de nous apporter l'évasion dont nous avons tous besoin. Sa plume est fluide et agréable. le travail de recherche historique a dû être considérable, rendant le récit riche et très vivant. Pourtant, je ne suis pas hyper fan des romans historiques, vous le savez. A chaque fois que l'occasion m'est donnée d'en lire un, j'y vais un peu à reculons, et pourtant, le plus souvent, ça matche.

A travers ce nouveau roman, Théo nous transmet de belles valeurs humaines, telles l'amitié, le respect, le courage, et ….l'amour. le tout accompagné d'une belle piqûre de rappel concernant le féminisme. Un roman qui fait du bien au moral. Tentez l'aventure, vous m'en direz des nouvelles !

#LePrinceSarmate #ThéoLemattre
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Un roman qui est mené tambour battant par un auteur à la verve crue qui nous transporte aisément en des temps antiques et barbares. La brutalité du vocabulaire va de pair avec celle des rapports humains, en amour comme à la guerre. Les scènes de sexe se déploient sur le même tempo, parfaitement plausibles dans cet univers féroce et haletant. Les tactiques bellicistes sont décrites avec un point de vue qui nous rallie à la cause des pillards contre la pourtant merveilleuse civilisation hellénistique. le suspense est présent et nous attache au destin de l'héroïne. Une seule chose me chagrine, chez ce « Prince Sarmate », c'est son titre : après une préface extraordinaire sur la place de la femme dans le rang des chefs antiques, après un roman entier rédigé du point de vue de son indomptable narratrice, on se demande pourquoi il ne s'intitule pas : La Princesse Scythe ?

Je dois de suite dire que je suis mitigée. Il ne fait que 172 pages et pourtant je l'ai senti plus long. Beaucoup de répétitions, notamment sur les états d'âmes d'Ïa. Je ne peux pas dire que je l'ai franchement appréciée. Elle passe trop de temps en mode racaille du temps viking, à vouloir exploser la gueule de tout le monde et est assez immature. Ce qui lui cause des torts évidemment ! Mais je retiens quand même que c'est une warrior qui n'a pas peur de la mort, elle a le combat dans le sang. Il lui manque juste un peu de féminité pour moi.

Voilà pour ce qui m'a gênée. Pour le reste, Théo s'en sort bien dans ce nouveau style. Beaucoup de recherches sur l'époque, on peut apprendre des choses si comme moi on n'y connait pas grand chose, et ça, c'est appréciable ! le coup des duels pour régler les problèmes est intéressant et l'un d'eux est très dur niveau sentiments si je puis dire. J'étais un peu en stress !

Côté romance, elle est originale et bien menée. Les scènes érotiques sur fond de moeurs viking sont top ! C'était quand même assez hard en ce temps là et il n'y avait pas cet espèce de machisme mal placé. Une femme pouvait être sexuellement active sans être une salope, au contraire. Elle affirmait son pouvoir ! #girlpower 🙂

Je me demande quand même pourquoi ce titre vu que c'est raconté par Ïa et c'est dommage que ce ne soit pas elle qui soit mise en avant en couverture et titre. En plus, je ne suis pas certaine qu'elle aurait donné ce titre, elle n'est pas romantique et plutôt imbue d'elle même ahah

En tout cas, pour un premier essai dans ce style c'est prometteur ! Merci Théo pour ta confiance ♥

Bisous mes p'tits biscuits ! Ne cuisez pas trop au soleil ^^
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