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3,71

sur 963 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle joie de connaître enfin l'histoire du fantôme de l'opéra, qui n'est pas si effrayante et qui est même assez romantique. C'est assez long à lire car le style de l'auteur est vraiment démodé même si c'est bien écrit.
J'ai bien aimé le côté chronique de reporter, et vraiment les artifices sont assez ingénieux.
Bref, pas mémorable mais je suis ravie d'avoir lu ce désormais classique.
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J'ai eu l'occasion de lire le récit le plus connu de Gaston Leroux, le Mystère de la chambre jaune, dans le cadre de mes études littéraires, voilà quelques années maintenant. Bien que cette lecture m'est été imposée, je l'avais beaucoup appréciée et j'en garde, encore aujourd'hui, un très bon souvenir. C'est pourquoi j'avais envie de découvrir un autre titre de cet auteur de polars fantastiques, hautement plébiscité à son époque, devenu intemporel dans le monde littéraire.

Dans le Mystère de la chambre jaune, notre héros Rouletabille nous avait embarqué dans une affaire criminelle au château du Glandier. Ici, c'est une tout autre affaire que nous narre Gaston Leroux : le célèbre Opéra Garnier de Paris serait hanté ! Une hypothèse avérée, que nous démontre l'auteur, en fournissant articles de presse et témoignages de personnes ayant vécues des situations fantastiques au coeur de l'Opéra. Alors, lorsque Christine Daaé, chanteuse phare de l'Opéra, artiste de renom, à la réputation croissante, disparaît en plein spectacle, le doute n'est plus permis : c'est le fantôme de l'Opéra qui l'a enlevé ! Mais les esprits pragmatiques sont difficiles à convaincre. le vicomte Raoul de Chagny, amoureux épris de la belle Christine, en est pourtant persuadé. Il va se lancer aux trousses du Fantôme pour tenter de sauver sa chère et tendre.

Ainsi, Gaston Leroux nous plonge entièrement dans les dessous de l'Opéra Garnier, parmi les passages secrets de ce grand édifice, qui renferme bien des mystères. On y découvre notamment un lac artificiel, qui existe réellement : placé au quatrième dessous, il servait à canaliser les eaux d'infiltration et à stabiliser l'édifice. Incroyable, quand on y pense !

Une traque se met en place pour trouver l'identité de ce effroyable Fantôme de l'Opéra. Un personnage mystérieux, qu'il est difficile de bien cerner : qui est-il réellement ? Que veut-il ? Où réside-t-il ? Autant de questions qui restent sans réponse. le vicomte de Chagny, lancé à la recherche de Christine, va croiser sur son chemin le Persan, un autre personnage énigmatique, qui semble bien connaître le fantôme. Ensemble, ils vont se lancer à la poursuite de cet être effroyable, que rien ne semble arrêter. Pour nous, lecteurs, il est compliqué de bien se représenter ce fantôme : est-ce un être surnaturel, comme son nom peut l'indiquer, ou un humain dissonant, perclus dans le rôle d'un personnage qu'il s'est crée de toute pièce ? En somme, le Fantôme m'a fait penser au Dracula de Bram Stoker : ce sont deux êtres énigmatiques, fantasmagoriques, insaisissables, dont l'identité mystérieux devient l'attrait principal de l'histoire.

Le succès du roman fût tel, qu'il a connu de nombreuses adaptations depuis sa parution en 1910 : comédies musicales en grand nombre, pièce de théâtre, ballet, téléfilm, bande dessinée… L'une des dernières en date, celle réalisée par Andrew Lloyd Webber en 1986 est une des plus vues au monde, avec un total de 140 millions de spectateurs à travers 30 pays et plus de 150 villes au monde. Dans l'éditions le Livre de Poche, quelques pages centrales en papier glacé sont consacrés à cette comédie musicale. Composée de photos inédites et de textes descriptifs enrichissants sur la création du spectacle, ils contribuent à me donner davantage envie de voir cette comédie, qui était programmé au théâtre Mogador à Paris il y a peu, en 2015. Moi qui n'est jamais vu de comédie musicale de ma vie, commencer par un chef-d'oeuvre comme celui-ci me paraît une sage décision.

Malgré tout, j'ai trouvé la lecture de ce polar assez pénible. L'intrigue avance à un rythme assez lent, ce qui rend l'histoire beaucoup moins intense. Celle-ci est intéressante, certes, mais elle manque de vivacité. Je suis quand même satisfaite d'avoir pu découvrir ce classique de la littérature française, je comprends les nombreux éloges qui ont été fait à cette histoire et le succès retentissant qu'elle a connue autour du monde… Peut-être est-ce que je l'ai lu dans une de mes mauvaises périodes ? Je réessayerai l'expérience dans quelques années, en espérant l'apprécier davantage.

Un roman intéressant, qui oscille entre polar et fantastique. Malgré quelques longueurs, j'ai appréciée découvrir ce classique de la littérature française, qui sublime l'Opéra Garnier, dans ses somptueux décors et ses secrets cachés.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'avais très envie de découvrir le classique de Gaston Leroux : le fantôme de l'Opéra. Publié en 1910, ce roman a fait beaucoup parler de lui et a été adapté à plusieurs reprises.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman, presque magique. Les descriptions de l'Opéra sont très belles et on se retrouve assez facilement transporté dans ce Paris du siècle dernier.

Si les bases de l'intrigue me plaisaient beaucoup, j'ai eu un peu plus de mal avec le format du récit et ses personnages. le format, assez atypique, m'a un peu déstabilisé. Cependant, ce sont vraiment les personnages qui m'ont le plus ennuyée. Si le Fantôme de l'Opéra est creusé et très intéressant, les deux autres personnages principaux, Raoul et Christine, étaient plus que caricaturaux. Raoul a un comportement très enfantin et égoïste tandis que Christine incarne l'héroïne naïve, jeune et belle par excellence.

En bref, j'ai été contente de découvrir ce livre pour les décors décrits et le personnage du Fantôme de l'Opéra. Je pense qu'il pourra plaire à celles et ceux qui souhaitent se (re)mettre à lire des classiques avec un livre assez divertissant.

Lien : https://www.parlonsfiction.c..
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"Le Fantôme de l'Opéra" m'a longtemps fait rêver grâce aux films, à la comédie musicale et grâce aussi à une version du roman abrégé dont j'ai usé la couverture étant petite fille... Il y a tout pour enflammer l'imagination dans cet ouvrage: la Belle-Epoque, l'Opéra Garnier, un couple d'amoureux, un fantôme mystérieux... C'est donc toute joyeuse que j'ai décidé un beau jour de me lancer dans le roman complet, avec une vieille édition du livre de poche à la couverture en noir et blanc. J'en suis sortie un peu désappointée... L'ambiance est là et elle est délicieuse autant que surannée mais c'est peut-être ça le problème: "Le Fantôme de l'Opéra" m'a semblé bien vieilli... Bien sûr, il y a un charme fou à la désuétude de certains termes et qui fleure bon son époque d'écriture. J'adore ça d'habitude. Sauf que là, cette sensation de vieillissement atteint toute l'oeuvre qui en perd en force,en rythme et qui se languit un peu trop... Par ailleurs, les personnages m'ont semblé fades, Christine et Raoul en particulier. Leur passion sonne faux et un peu mièvre. Heureusement, le Fantôme garde de son inquiétante étrangeté et de son romantisme fou, mais les personnages les plus savoureux sont finalement les comparses que Leroux croque avec un mélange d'ironie et de jubilation (N'aurait-il pas voulu mêler à son romantisme noir une critique acerbe de la haute société de son temps, celle qui fréquentait l'opéra et qui régnait en maîtresse sur les autres? Je me le suis demandée à plusieurs reprises durant ma lecture.)
Ce roman reste un classique qu'il faut lire ne serait-ce que parce qu'il est devenu une légende qui a nourri beaucoup de nos fantasmes et d’œuvres. Il demeure très agréable à lire, mais plus par ce qu'il porte en lui le parfum de 1910 et de la façon d'écrire, d'avoir peur et d'aimer d'alors que parce que l'histoire et les personnages épouvanteront le lecteur... Il faut le lire avec indulgence.
Une fiole à remonter le temps en somme, un voyage à la Belle-Epoque un peu nostalgique qui fera sourire tendrement, comme on soupire joliment quand on retrouve une vieille photo jaunie d'un homme en haut de forme et de sa compagne en robe à paniers... Quand on se dit qu'ils étaient beaux, que le temps s'enfuit et ne revient pas.
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Le fantôme de l'opéra ou l'ange de la musique pour certains ou encore Erik est un peu monstrueux, un prestidigitateur assassin ce qu'il fait qu'il s'isole et se cache, il se prends même pour le héros de son oeuvre le Don Juan triomphant. Il lui faut donc une belle cantatrice Christine Daaé, son chevalier servant le vicomte Raoul de Chagny, on rajoute une ambiance avec des événements effrayants ( meutres, chantages et étrangetés) et quelques personnages tel que le persan, des directeurs d'opéra, des ouvreuses, des policiers et voilà.
Le livre est intéressant mais j'avoue que le style de l'oeuvre est lourd et pesant.
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Je connaissais la comédie musicale qui pour moi est un véritable coup de coeur ! Normal que je lise le livre qui l'a inspiré ... Dès le début, l'auteur nous plonge dans une atmosphère un peu fantasmagorique sombre. J'adooooore cette ambiance ! Nous voici plongé dans les sous-sols de l'opéra Garnier à Paris dans la deuxième moitié du xixe siècle.
Les tours de passe passe du fantôme sont à n'y rien comprendre ... Très malin ce soi-disant fantôme ! Ce "policier-fantastique" est devenu un véritable classique que je conseille à tous ! Mais attention, la plume de l'auteur est assez "exigeante" et tout le monde n'adhèrera pas à cette façon d'écrire ... J'ai adooooooré l'ambiance mais je préfère la comédie musicale au livre 😉
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Ce roman est un conte à la limite du fantastique : il ne l'est pas tout-à-fait puisqu'une explication rationnelle est donnée pour la suite des événements qui s'y déroulent, mais comme on est quand même très souvent à la limite de la vraisemblance… Prenons-le donc comme un conte, une histoire à lire avec plaisir.
J'ai trouvé deux thèmes principaux : le premier est le récit de la vie d'un être qui se retrouve exclus de la société par une cause dont il n'est pas responsable : c'est une victime innocente (du moins au départ) vouée à une souffrance que rien ne peut soulager.
Il me semble retrouver ici d'autres personnages créés à cette époque par d'autres auteurs : par exemple la créature de Frankenstein, également rejetée à cause de sa laideur, ou peut-être aussi le capitaine Nemo de « Vingt mille lieues sous les mers », bien que celui-ci soit plutôt bel homme. Mais ces personnages marqués par la souffrance finissent par n'avoir plus qu'une idée : se venger par le crime. Et les voilà appliqués de toutes leurs forces à une vengeance qui les conduit à une fin tragique.
L'autre thème, un peu plus léger, est celui de la critique de la société parisienne élégante qui fréquente l'Opéra, et Gaston Leroux est à la fois féroce et plein d'humour, en particulier dans la caricature des deux co-directeurs de la salle Garnier aussi stupides que vaniteux.
L'ambiance générale est celle des romans-feuilletons de la fin du XIXème siècle, avec passages secrets, escaliers dérobés, machineries infernales et la belle trouvaille du lac souterrain au-dessous de l'Opéra.
Un bon roman à lire sans complexe, qui fait aussi bien sourire que frémir, et que je vous recommande si vous ne le connaissez pas.
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J'ai bien aimé la première partie, une plongée dans le monde des coulisses de l'opéra, avec ses rivalités entre cantatrices, ses petites danseuses cancanières, ses machinistes affairés, ses directeurs qui comptent la recette... Il y a de l'humour et de la légereté, notamment avec le personnage de l'ouvreuse fière de son métier et de ses clients, au parler populaire, aux jupes aussi larges que sa bêtise. de l'humour aussi avec les rumeurs des coulisses, les superstitions de chacun. On croit ensuite que le roman peut basculer dans du fantastique quasiment burlesque, aveec ce fantôme sans nez que tout le monde voit partout, et qui a des exigences particulières – il apprécie un petit verre de blanc dans sa loge. J'ai bien aimé également la course poursuite dans les profondeurs de l'opéra avec des rencontres de différents personnages comme autant d'histoires possibles.
Mais j'ai trouvé bien longue la partie sur les amours des deux personnages principaux que j'ai trouvé d'une naïveté fleur bleue assez insupportable, trop purs et trop larmoyants, trop innocents pour m'intéresser. Des jeunes gens qui s'aiment depuis l'enfance où ils ont appris les légendes celtiques dans les landes et sur les falaises de Bretagne, qui se sont échangés des serments et qui n'osent pas se toucher les bouts des doigts... Cela paraît démodé, vieillot, en ce début de XX ème siècle. Cette pureté éthérée d'un amour idéal, idéel presque, apparaît comme ayant un siècle de retard, le pré-romantisme allemand à la Werther n'a plus sa place dans un monde industriel.
De même, j'ai trouvé le personnage d'Erik anachronique : un petit côté sadien pour sa chambre des supplices et sa capture d'une jeune femme pour l'enfermer et en faire son esclave, un petit côté aussi de héros romantique incompris. Il se place ainsi dans la lignée des Chatterton, Anthony... ces personnages de poètes du théâtre romantique qui sont des génies mais qui meurent incompris et abandonnés, rejetés du monde dans lequel ils arrivent trop tôt. Là, Erik semble arriver trop tard. Il y a jusqu'à la touche d'orientalisme avec l'évocation d'une sultane et d'un Persan, qui semble datée fin du XIX ème, pas début XX ème siècle. Ce Persan apparaît ainsi comme un deus ex machina, puisqu'il permet de résoudre l'intrigue.
Un roman anachronique donc pour moi, où le Mal ne l'est finalement pas assez pour apporter de la profondeur.
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Depuis longtemps, j'ai été intriguée par ce livre. Je pensai que c'était une histoire à l'eau de rose comme on en faisait beaucoup au XXe siècle. Je me suis un peu ennuyée au début, la trame de fond n'est pas assez précis et on découvre une ribambelle de personnages un peu en coup de vent. Et le personnage d'Erik, n'est pas assez présent, il est souvent cité, je n'ai pas trouvé beaucoup de passage concernant son histoire.
Mais le fond historique montre la splendeur de la belle population qui grouille à l'opéra.
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Inspiré de faits réels qui se sont produits à l'Opéra Garnier, Gaston Leroux en imagine le responsable sous les traits d'un mystérieux personnage se faisant passer pour un fantôme et qui étend son royaume dans les bas-fonds et souterrains de l'immense opéra parisien. le roman est vite devenu un succès immense qui inspirera de nombreuses autres oeuvres littéraires, musicales et cinématographiques, ainsi qu'une multitude d'adaptations. Et cela au point de totalement masquer l'oeuvre originale qui est, aujourd'hui, quelque peu tombée dans l'oubli. le roman, formidable mélange de fantastique, de merveilleux et de mystère, a quelque peu vieilli de nos jours, et cela surtout dû au style d'écriture souvent un peu lourd et vieillot. Ce roman a d'ailleurs bien plus vieilli que de nombreux autres textes de Gaston Leroux, dont beaucoup n'ont guère perdu de leur force et de leur humour aujourd'hui. Et c'est bien dommage car l'histoire, tant elle est riche en éléments de tous genres, ne manque guère d'intérêt. Mais, hélas, un problème se pose également d'un point de vue de la narration, il est en effet difficile de suivre ce narrateur-enquêteur, ce qui rend l'immersion dans l'histoire quelque peu plus longue et difficile. Par contre l'exploration des souterrains de l'opéra reste toujours aussi passionnante, et le lecteur est impressionné par les nombreuses trouvailles et inventions qui jalonnent tout le récit.

Le Fantôme de l'Opéra est certainement l'histoire la plus célèbre de Gaston Leroux même si le roman est un peu oublié de nos jours. Ce grand classique reste cependant à redécouvrir, malgré certaines rides prises au fil des ans.
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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