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3,45

sur 1118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La vie de Zelda Fitzgerald, artiste bien perturbée, sa jeunesse en Alabama, romancée par Gilles Leroy. Lecture découverte d'une vie marquée par amour, jalousie, trahison et folie.
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Livre dans lequel il est difficile de savoir quelle est la part de réel et la part de fiction, notamment en ce qui concerne le pillage des oeuvres de Zelda par Francis, et à propos de l'internement de Zelda, qui dans ce roman est présenté comme ayant été orchestré par son mari. C'est un livre sur le côté sombre de la gloire, les joyeuses "roaring 20's" américaines cèdent place à la noiceur des années 30 et de la grande dépression, qui fait écho au monde intérieur de plus en plus torturé de Zelda. le style n'est pas exceptionnel, mais les personnages secondaires (la nounou, Tullulah, Marcel, la professeure de danse) donnent du relief à ce faux journal intime. C'est une lecture facile et agréable.
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J'ai d'abord eu du mal à me laisser transporter. Et puis, finalement, je me suis prise d'intérêt pour la vie si explosive, et finalement si tragique, de cette jeune femme. Quelques passages de la vie de Zelda m'ont fait penser à la Thérèse Desqueyroux de François Mauriac. Elle avait une grande soif de vivre mais elle s'est brisée les ailes. C'est triste.
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De ce livre, j'ai aimé l'approche de Gilles Leroy. Il décrit les émotions de cette femme vampirisée par son mari, sa déchéance et sa lutte désespérée pour exister malgré lui et malgré tout avec une rare sensibilité.
J'ai été quelquefois destabilisée par la succession passé-présent. L'auteur alterne les confessions de Zelda faite à son médecin en 1940 et les plongées qu'elle fait dans ses souvenirs. Les premiers entrecoupent les seconds et sont parfois anachroniques. Comme tout le livre est écrit au passé, cette alternance m'a paru embrouiller quelque peu le fil de l'histoire.
Au final, un livre très émouvant et triste malgré un style plutôt léger. Un très beau roman qui m'a néanmoins laissé un impression mitigée.
En voir plus : http://www.philo-au-fil-des-mots.over-blog.com
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Que dire ?… C'est un livre plaisant, qui m'a offert un bon moment de lecture.
Je ne connaissais pas l'existence de Zelda, je l'avoue et son destin tragique m'a touchée : cette décadence, ce déni de soi pour l'être aimé (oui, mais est -ce vraiment de l'amour ?) lui ont donné une postérité dramatique.
Grâce à ce roman, nous voyageons dans l'Amérique et l'Europe de l'Entre-Deux-Guerres, même si je trouve que l'atmosphère et le récit de ces années-là ne sont que survolés.
C'est un peu décousu, les changements d'époque n'ont parfois aucune transition. Peut-être est-ce volontaire de la part de l'auteur, pour rendre compte de l'état émotionnel de Zelda à la fin de sa vie, mais pour le lecteur, la narration est parfois complexe à suivre.
Je pense que même si l'auteur nous précise à la fin le côté fictionnel de l'histoire, le livre aurait gagné en détails historiques et culturels.
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Biographie romancée de la vie à 100 à l'heure de Scott et Zelda Fitzgerald débutant en 1918 en Alabama et se finissant en fracas en 1940 à Hollywood. Lui militaire, elle fille du gouverneur, après leur mariage ils partent pour New-York puis Paris où ils deviennent des pachas de la scène mondaine et se détruisent à petit feu dans la drogue, l'alcool, le sexe, les conflits.

Du glamour à la décadence.
Gilles Leroy a choisi le journal intime pour raconter la vie de cette femme qui n'a eu de cesse de vouloir briller: briller dans la société mondaine du sud, dans les salons parisiens, dans les cercles d'admirateurs de son mari… briller toujours quitte à tout détruire. Et cela vaut pour l'un comme pour l'autre.

L'angle de narration est intéressant et l'on est pris dans l'histoire des folles années 20-30. Mais style à mi-chemin entre le roman et le journal intime donne un effet flou et quelque peu décousu. Il est difficile de faire la part entre la réalité et la fiction et on a parfois l'impression que l'auteur force quelque peu le « drama » de la vie mouvementée de Zelda entre champagne et séjours en hôpital psychiatrique.
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L'auteur s'est mis dans la peau de cette femme. C'est touchant. Prix Goncourt 2007.
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Si ma curiosité a été satisfaite, cette lecture m'a suffisamment déconcertée pour que je laisse passer plusieurs mois avant d'écrire ce billet.

D'emblée, j'ai trouvé ce texte facile à lire, l'écriture simple, plutôt agréable. Fait danecdotes, de souvenirs assemblés par une narratrice à la vie idéalisée mais cruelle, le roman se lisait bien, rapidement, les pages défilant les unes après les autres.

Cependant je reste perplexe : il est clairement précisé qu'il faut aborder ce livre comme un roman et oublier toute allusion à des faits historiques. Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas s'éloigner plus encore de la réalité ? Car voilà qui ressemble diablement à une biographie romancée ! Ce livre faisait d'ailleurs sans cesse écho à mes souvenirs de "Paris est une fête" dHemingway, qui dépeint à plusieurs reprises le couple mythique que formaient les Fitzgerald. Alors cette lecture m'a profondément agacée : puisque la narration colle de si près à l'image que l'on a de Francis Scott et de Zelda, celle qui reste de leurs écrits et de ce que l'on a pu dire d'eux, l'auteur prend peut-être trop de libertés. Entre le verbe parfois cru, le portrait destructeur de Fitzgerald (par exemple « j'ai épousé une poupée mâle et blonde pas capable de bander »), l'intimité réinventée mais peut-être voyeuse parce qu'il est difficile d'oublier les nombreuses similitudes avec ce qui a été, ce roman m'a plutôt déçue. Prendre suffisamment de distance avec la réalité pour écrire un texte audacieux et totalement improbable, voilà qui m'aurait peut-être convaincue ! Mais coller de près à une image connue tout en écrivant au nom de Zelda des événements et des pensées très personnels, à la manière d'un journal intime, cela me laisse indécise. Un roman facile alors ? Ou bien l'audace de Gilles Leroy réside-t-elle dans sa volonté de réécrire la vie de Zelda avec ses propres mots ? Au final, pour ceux qui voudraient lire ce roman parce qu'ils s'intéressent aux Fitzgerald, peut-être que "accordez-moi cette valse", écrit par Zelda, serait préférable.
Lien : http://www.myloubook.com
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Ce livre couronné par le prix Goncourt 2007 ne m'a pas séduite.

Gilles Leroy nous parle à travers sa narratrice, Zelda, formant avec son Scott Fitzgerald de mari LE couple à la mode au début du XXème siècle. Mais déjà si la vie mondaine m'intéresse peu, les lentes et irréversibles dépravations de personnages quels qu'ils soient me mettent infiniment mal à l'aise. Trop de mauvais choix, d'amertume, de gâchis. Et si l'auteur arrive brillamment à se glisser dans la psychologie d'une femme, je n'ai pour ma part pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Zelda.

is@2008
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L'histoire romancée du couple Fitzgerald... entre leur rencontre et leurs décès, les époques se mélangent, Zelda raconte sa vie, sa passion parfois haineuse avec Scott. Une autre facette de ce couple mythique vivant d'excès!
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