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Les chroniques de Narnia tome 1 sur 7
EAN : 9782070546428
210 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.65/5   1784 notes
Résumé :
Polly trouve parfois que la vie à Londres n'est guère passionnante... jusqu'au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Il vit avec sa mère malade et un vieil oncle original. Celui-ci force les deux enfants à essayer des bagues magiques qui les transportent dans un monde inconnu. Commence alors la plus extraordinaire des aventures...
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Critiques, Analyses et Avis (148) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 1784 notes
Narnia, QUELLE BELLE AVENTURE !!! J'ai enfin pris la peine de commencer l'intégral de cette saga et j'adore l'écriture de C.S Lewis.

Digory est un petit garçon qui vit avec sa mère malade, chez son oncle et sa tante.
Il va faire la connaissance de la petite voisine Polly avec qui il va vivre des aventures extraordinaires en atterrissant dans le bureau de l'oncle qui à ses heures perdues exploite la magie et possède des bagues qui ont le pouvoir de vous transporter vers un autre monde.
Il vont d'abord dans le monde de Charn délivrer la sorcière Jadis par erreur (car la curiosité est un vilain défaut) et ensuite atterrir dans le monde de Narnia dont le fabuleux lion Aslan, vient de créer.
Mais amener une sorcière dans ce monde n'est pas sans risque...

Ce premier tome nous relate la création de Narnia et la façon d'y accéder.
Ce qui dans le film a été laissé de côté pour passer directement au chapitre deux.
J'ai apprécié prendre le temps de découvrir cette introduction à l'histoire et comprendre d'où proviennent tous les personnages et cette fameuse armoire magique qui est un passage entre le monde normal et celui de Narnia.
On ne s'attache pas forcément aux personnages mais plutôt à l'histoire elle-même.
La présentation du lion Aslan est plutôt magnifique, on ressent sa prestance et sa force. Tous les animaux le respectent et s'inclinent face à lui.
J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur s'adresse directement au lecteur car cela nous donne l'impression de vivre vraiment l'histoire avec tout ce petit monde.

Je vais donc poursuivre les tomes suivants car j'aime vraiment le style de l'auteur et j'ai été transporté par son écriture simple et fluide.
Un très bon moment passé avec ce premier tome.
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Me voilà partie à la découverte de Narnia, un monde parallèle au nôtre où tout est à découvrir mais surtout à construire, puisque ce premier opus, "Le neveu du magicien", est en fait une sorte de préquel dans lequel nous assistons à la "naissance" de Narnia.

Pour ce faire, nous suivons les aventures de Digory et de sa voisine Polly. Digory vit actuellement chez un vieil oncle bizarre et une vieille tante à Londres, sa mère étant alitée et son père parti pour les Indes. Il fait la connaissance de Polly, sa voisine du même âge, avec qui il aime partir en "exploration" dans les greniers. Et c'est ainsi qu'un jour de pluie, ils se retrouvent dans la pièce de l'oncle Andrew, qui leur est interdite. Mais l'oncle, qui se dit magicien, trop heureux d'avoir en face de lui les cobayes tant espérés, les manipulera de telle sorte qu'ils cèderont à son chantage : par le biais de bagues magiques, les enfants sont transportés dans un monde inconnu. Revenus de leur première expédition avec la terrible sorcière Jadis en quête d'un nouveau monde à assouvir, il faut absolument se débarrasser d'elle avant qu'il ne soit trop tard. Grâce aux bagues, ils réussissent à la transporter ailleurs : à Narnia, tout nouveau monde, né de quelques heures, où faune et flore sont à peine sortis des entrailles de la terre.

Dans ce premier tome qui ne manque pas d'aventures, nous assistons donc à la création de Narnia. Nous sont relatés son agencement, son environnement, les différentes vies qui le peuplera, implantant le cadre et les différents décors dans lesquels se dérouleront les tomes suivants. Les parallèles avec la création de notre monde (selon la Bible) sont frappants : l'arbre de vie, la pomme qu'on ne doit pas croquer, le jardin paradisiaque, la sorcière (alias Lilith), etc. Mais il n'y a rien de vraiment religieux dans l'intrigue même, ce que j'appréhendais avant lecture. On est juste en face de messages "subliminaux" disséminés ici et là dans les actions et les dialogues (tu dois résister à la tentation, tu ne dois pas voler, mentir, etc), des valeurs qui ne sont pas forcément propres à la religion.

Côté intrigue, littérature jeunesse oblige (bien que pas forcément), on rentre directement dans le vif du sujet après une brève présentation des personnages et de leurs caractéristiques "dominantes", ce qui les rend quelque peu "surjoués", caricaturaux. Et malgré l'intrigue qui ne manque pas d'action, la première moitié du livre est quand même assez fade. Il faut en fait attendre d'être à Narnia pour qu'elle devienne bien plus attrayante.

Au final, bien que pas tout à fait convaincue, "Le neveu du magicien" se lit facilement. La lecture est dynamique : les aventures sont nombreuses, semées d'embûches mais aussi de beaucoup d'humour, de magie et de courage. Je souligne certains passages sacrément cocasses, notamment en ce qui concerne l'oncle Andrew (qui récolte ce qu'il a semé). L'ensemble est peut-être un peu trop moralisateur, mais on aime à découvrir ce nouveau monde en création, les animaux parlants et autres créatures menés à jouer un rôle plus ou moins importants dans l'avenir.
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Voici une relecture agréable qui me fait replonger dans le monde de Narnia, j'avais lu la saga dans son intégralité vers mes 10 ou 11 ans après avoir vu le premier film que j'avais bien aimé. Cette saga m'avait bien plu notamment ce premier tome qui m'avait surpris car ce n'était pas du tout la même histoire que dans le film ce tome se déroulant en réalité avant celui-ci. J'ai moins apprécié ce tome qu'à ma première lecture trouvant le texte un peu trop moralisateur surtout sur la fin mais cela est tout de même resté une agréable lecture où j'ai pris plaisir à retrouvé Polly et Digory tout deux en manque d'aventure et qui vont être sur ce point servi au cours de ce tome même si Digory a finit par m'agacer les problèmes survenant souvent de son fait tout au long du roman et ai regretté que le personnage de Polly soit peu à peu mis en retrait au profit de celui-ci. Cela est dommage et enlève à mon goût un peu d'attrait au roman. J'ai également aimé retrouver l'horrible oncle de Digory qui pour mon plus grand plaisir ne fut pas épargné au cours de ce tome. Pour conclure ce premier tome nous racontant la création de Narnia fut donc une agréable relecture bien que celle-ci fût tout de même moins appréciée qu'à sa première lecture. Mais après tout il y a eu depuis de nombreuses années de passé et surtout de bien nombreux bouquins avalés. c'est tout de même avec plaisir que j'entame de ce pas la relecture du prochain tome.
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Ma première expérience avec les Chroniques de Narnia a été un échec. Ayant acheté l'intégrale après la sortie du film, j'ai enchaîné les tomes sans faire de pause et ça a été l'overdose. J'ai abandonné deux tomes avant la fin. L'échec total. du coup, après plusieurs années, je me suis dit qu'il était peut-être temps de redonner sa chance à la saga (avec une lecture en mode parcimonie).

J'avais gardé un bon souvenir de ce premier tome, même si je m'attendais, bien entendu, à découvrir l'histoire des enfants Pevensie dès le début des chroniques (Je vous rappelle que j'ai vu le film en premier ;) ). Avec le recul et cette seconde lecture, je trouve d'ailleurs plutôt sympathique d'avoir vu le film avant d'attaquer la saga littéraire. Je sais que chronologiquement parlant, c'était comme lire le tome deux avant le tome un, mais je n'y ai rien perdu. J'étais même contente de retrouver des personnages que je connaissais et de comprendre en fin de compte comment Narnia avait été créée et de retrouver plein de petits détails du tome deux. Cela ne gâche en rien la lecture du premier volume à mon sens.

Mais revenons un peu à notre fameux Neveu du magicien. L'histoire commence de façon assez classique avec deux enfants qui deviennent amis et qui finissent par se retrouver dans une histoire pleine d'aventures et de rencontres surprenantes. Les deux enfants sont attachants avec leurs défauts et leur petit caractère, intrépides, parfois censés, d'autres fois non. Mais l'important est de voir leur évolution et surtout la façon dont ils gèrent leurs erreurs. Digory est d'ailleurs celui qui cause le plus de soucis. Un héros malgré lui qui fait des bêtises certes, mais qui aussi la plupart du temps se comporte beaucoup mieux que les adultes qui l'entourent. Il faut dire qu'avec un oncle comme Andrew en face de lui, ce n'est pas non plus très difficile. Un vieux célibataire égocentrique, lâche, imbu de lui-même, sans morale… le bonhomme antipathique dans toute sa splendeur. Mais sans lui, pas d'histoire, donc on prend son mal en patience, et on suit les aventures de Digory et Polly à travers différents mondes. Polly, elle, est en un sens moins mise en avant. Elle a un rôle de Jiminy Criquet, je trouve. Et si au début du tome, elle est très présente, elle s'efface de plus en plus. C'est bien dommage car la dynamique entre deux jeunes enfants du sexe opposé aurait été très sympathique à exploiter.

Il y a bien sûr ce côté magique et fantaisie tout au long du roman. Mais avant tout, pour moi, ce tome est un conte car la morale est extrêmement présente. Parfois même trop, mais c'est ce qui est souvent reproché à l'auteur. C'est un peu étouffant dans le sens où il y a un côté étriqué qui ressort. Beaucoup de bonne volonté, et bien entendu de très bonne chose sont mises en avant, mais j'ai tendance à croire que plus on insiste sur certaines choses, moins les personnes ont envie de suivre l'exemple. Si vous voyez ce que je veux dire. Si l'on met de côté cela, il y a vraiment une part de magie qui prend vie, qui nous entraîne et on a envie d'en savoir plus, tout comme les enfants. Les règles de tous ces mondes, les règles de la magie même d'ailleurs. La naissance de Narnia a quelque chose de biblique, de pure, d'utopique aussi. La notion de mal n'est pas oubliée, bien entendu, mais il n'en reste pas moins que l'on est dans une sorte d'émerveillement constant à certains moments. le tout avec pas mal d'action, des péripéties et de l'humour. L'auteur nous parle quelques fois, ajoutant une pointe d'ironie, de drôlerie, de bon sens. A petite dose, comme c'est le cas ici, je trouve cela intéressant et cela donne une dynamique qui permet aux lecteurs de voir le récit différemment, comme si, en un sens, cela s'était vraiment produit.

Un premier tome donc réussi, avec ses petits défauts, mais sans que cela ne gâche trop la lecture. Une introduction originale à une épopée future.
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"Narnia, Narnia, Narnia, réveille-toi. Aime. Pense. Parle. Que les arbres marchent. Que les bêtes parlent. Que les eaux divines soient."

Avec ce premier tome des "Chroniques de Narnia" c'est tout un univers qui se crée et qui naît à la vie : celui de Narnia.
Pourtant, il faut attendre la moitié du roman pour enfin découvrir ce monde qui se crée sous les yeux ébahis du lecteur, tout comme sous ceux de Polly, Digory, l'oncle de ce dernier, une sorcière venant d'un autre monde et un cocher malencontreusement parti avec eux.
Avant d'échouer à Narnia, Polly et Digory sont allés dans le monde de Charn où ils sont revenus avec une reine qui se révèle très vite être en réalité une redoutable sorcière qui va manipuler Digory et son oncle pour parvenir à ses fins : "J'imagine que la majorité des sorcières se comporte ainsi, elles ont l'esprit épouvantablement pragmatique. Elles ne s'intéressent aux personnes et aux objets que s'ils peuvent les servir.".
De manipulations, il en est beaucoup question, car c'est l'oncle de Digory qui va lui forcer la main pour le faire voyager dans un autre monde grâce à une de ses bagues après y avoir envoyé Polly volontairement : "Car il savait - et il ne revint jamais là-dessus - qu'il ne pouvait décemment pas faire autrement."; mais Digory va lui aussi se laisser manipuler par la sorcière, dans le sens où sa curiosité l'emportera sur la raison et c'est lui qui la ramènera à la vie, contre l'avis de Polly.
J'ai trouvé de fortes connotations religieuses - au catholicisme - dans cet ouvrage, la tentation d'Eve avec la pomme n'est jamais bien loin.
Elle prend plusieurs formes : Digory se laissant emporter par sa curiosité et faisant sonner une cloche réveillant ainsi la sorcière, l'oncle de Digory fortement tenté de parcourir de nouveaux mondes mais ne souhaitant pas y aller lui-même, pour finir sur le jardin contenant un pommier dans lequel il ne faut prendre qu'une pomme et ne pas l'utiliser pour soi sous peine de châtiment, ce que fait bien Digory car il a grandi et compris ses erreurs mais que ne respecte pas la sorcière qui vole une pomme pour se nourrir faisant fi de la mise en garde.
Alors que pendant une bonne partie du livre Polly se montre plus raisonnable que les garçons, qu'il s'agisse de Digory ou de son oncle, voilà que l'auteur n'a pu s'empêcher d'écrire une version revisitée mais bien proche de l'original sur Eve mangeant le fruit défendu, mettant de surcroît une légère touche sexiste à son récit, le personnage de Polly venant contrebalancer cet effet.
C.S. Lewis était un catholique convaincu, ce livre en est une preuve formelle et cette croyance religieuse l'a fortement inspiré pour son roman.
Mais cela ne s'arrête pas là, car Aslan, le lion, est celui qui crée Narnia et les créatures peuplant ce monde. Certes, il ne met pas sept jours mais juste quelques heures, pourtant ce sont ses chants différents qui créent les paysages et les créatures, plaçant ainsi Aslan dans la position du dieu de Narnia.

Néanmoins, je ne me suis pas arrêtée ni focalisée sur ces considérations religieuses, l'histoire de cette série va au-delà de cet aspect et je n'ai pu manquer de relever le caractère fantastique de cette aventure qui est devenue assez vite passionnante pour la lectrice que je suis.
Malgré une narration un peu trop enfantine au début, le récit décolle assez vite, les aventures de Polly et Digory s'enchaînent rapidement et le style se modifie quelque peu.
Il y a toujours par moment une narration à la première personne du singulier, mais moins présente que dans les premiers chapitres, ce qui rend la lecture agréable.
Les personnages principaux sont des enfants mais ils apparaissent plus sensés que certains adultes, j'ai d'ailleurs noté que les adultes n'étaient pas vraiment glorifiés, comme s'ils avaient perdu une partie de leur âme d'enfant en grandissant, les rendant presque moins dignes que les enfants de connaître Narnia, exception faite du cocher et de sa femme, couronnés roi et reine de Narnia.
Les illustrations de Pauline Baynes sont réussies, ponctuent les moments importants du récit et renforcent le caractère fantastique de l'ensemble du récit, offrant au lecteur une version illustrée des descriptions et lui permettant de mieux s'imprégner de la magie de Narnia.

"Le neveu du magicien", premier tome des "Chroniques de Narnia", est une bonne entrée en matière dans cet univers fantastique qui ne m'a donné qu'une envie : lire la suite.
Il n'y a pas d'âge pour découvrir le monde de Narnia, la magie opère systématiquement, d'autant plus qu'il y a un deuxième niveau de lecture à ce récit le rendant particulièrement intéressant.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Or le problème, si vous essayez de vous rendre encore plus sot que vous ne l'êtes déjà, c'est que vous avez toutes les chances d'y arriver assez facilement.
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- (...) Nous ne sommes quand même pas aussi mauvais que ce monde, Aslan?
- Non, pas encore, fille d'Eve, mais vous êtes sur la voie. Qui sait si l'un des vôtres ne découvrira pas lui aussi un secret aussi nuisible que le Mot Déplorable et ne l'utilisera pas pour détruire tous les êtres vivants? Bientôt, avant même la fin de votre vie, les plus grandes nations de votre monde seront gouvernées par des tyrans qui ne se soucieront pas plus de joie, de justice et de clémence que la reine Jadis. Tâchez donc de mettre en garde les vôtres.
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Naturellement, Digory pensait – comme vous, certainement, et comme Polly – à toutes les raisons qui pouvaient expliquer que cette maison soit vide depuis si longtemps. Ni l’un ni l’autre n’osait prononcer le mot « hanté », mais tous deux savaient qu’une fois que l’idée était lancée il était difficile de faire marche arrière.
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Ils en tremblaient encore quand ils entendirent un léger bruissement du côté de la salle resté intact. Ils se retournèrent : l'’un des personnages drapés, cette femme assise à l’'extrémité de la rangée que Digory trouvait si belle, était en train de se lever de son fauteuil. Debout, elle était encore plus grande que ce qu'’ils imaginaient, et tout chez elle, non seulement sa robe et sa couronne, mais l'’éclat de son regard et la courbe de ses lèvres, disait que c’était une grande reine.
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Riez et n'ayez crainte, chères créatures. Vous n'êtes plus muettes ni dépourvues d'esprit, alors ne vous croyez pas obligées d'être trop sérieuses. Car l'humour, comme la justice, naît avec la parole.
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