Mike McKenzie, plus connu sous le nom de Ay est un mec paumé, sans famille ni attache, qui décide un beau jour, après avoir été remercié pour le boulot qu'il effectuait pour une tannerie spécialisée dans l'alligator - parce que c'est bien connu "le cro-cro c'est passé de mode" - décide de partir mais où ? Il n'en sait rien mais pourvu qu'il aille vers l'Est mais sans voiture, cela va être compliqué. En cours de route, il est pris en auto-stop par un couple qui va marquer son destin à jamais mais cela, il ne le sait pas encore. Lui, c'est Charlie, un mec très effacé devant sa femme Margareth qui fait la discussion pour deux et qui décide pour deux. Eux s'en vont en Floride et Ay, notre jeune protagoniste tout juste âgé de 24 ans, ne demande pas son reste sauf que lorsqu'il se réveille, il est loin d'imaginer qu'il se retrouve dans un bled encore plus paumé que lui du nom de Natchioches, bref rien à voir avec un endroit où il se serait bien vu commencer une nouvelle vie. Cependant, la vie étant faite d'incertitudes, il n se doute pas non plus qu'en tombant sous le charme d'une jeune et belle mexicaine, Maricela, serveuse dans un "diner" (à prononcer à l'américaine) celle-ci va également changer e cours de sa destinée mais pas de la façon dont vous pouvez l'imaginer.
Trafics en tous genres, "bad" trips, histoires de meurtres,
Melchior Liboà nous entraîne ici dans un court roman (pour l'avoir rencontré, il vous dira lui-même que ce dernier comporte exactement le même nombre de mots que celui d'
Ernest Hemingway "
Le vieil homme et la mer" donc est-ce que la qualité d'un roman se définit par rapport à sa longueur, la réponse est bien évidemment "non") mais au cous duquel le lecteur a à peine le temps de reprendre haleine tant il se laisse emporter par cette histoire ou devrais-je dire ces histoires qui vont l'emmener vers un ailleurs (sur les grandes routes américaines certes mais aussi à le recherche d'une certaine vérité qui est souvent mise en défaut par un nouveau élément que nous apporte volontairement l'auteur. Mais bon, du moment que ce "beau soleil doré brillait au dessus de nos têtes" (phrase qui reviendra comme un refrain durant cet ouvrage), le lecteur se dit qu'il doit absolument savoir. Quoi ? Je ne vous en dirais pas plus par peur de trop vous en dire si ce n'est que je ne peux que vous recommander la lecture de cet ouvrage, écrit pendant le confinement, et trop vite lu à mon goût (c'est pour cela que j'ai pris la peine de faire durer un peu le plaisir !