Bérénice est une jeune étudiante qui entre à l'Université. Là, elle rencontre la très jolie
Anne-Laure et entre les deux adolescentes, c'est le coup de foudre. Mais Bérénice n'avait pas encore rencontré la mère de sa nouvelle amie, Ludivine, la copie conforme de sa fille en plus mûre. Ludivine va initier notre jeune héroïne à l'amour saphique pour ensuite la laisser aller dans les bras de sa fille...
L'héroïne est la narratrice. L'auteur, un homme, ce fait donc passer pour une femme. Mais il n'arrive pas à nous faire oublier son côté mec, je dirais même macho, qui partage ses fantasmes au masculin en essayant de se mettre dans la peau d'une femme. Peu d'auteurs arrivent à avoir assez de sensibilité pour réussir cet exercice de haut vol. Il emploie systématiquement le passé simple et ça nous donne un style fat et ringard. J'ai l'impression qu'en plus, sûr de son talent, cet auteur ne se relit pas avant de publier son ouvrage jalonné de faute de construction de phrases. Il y a des expressions d'un banal qui se répètent d'une ligne à l'autre. Et que dire de l'emploi du "comme" ou du "tel" réduisant en simple comparaison ce qui aurait pu être transformé en métaphore ? Et l'érotisme ? Les premières scènes dégagent un peu d'émoi mais très vite, elles deviennent répétitives ! Est-ce qu'au pays de Lesbos, l'imagination ne serait pas au service de l'érotisme ? Bref, ce livre m'a plus agacé qu'amusé et je vais oublier que cet auteur "exista".