Parfois, je me demande si c’est le destin qui fait de vous une victime ou si on se met soi-même en situation d’être une victime.
L’homme n’est pas un pantin, il naît libre et doué de volonté. Il y a un moment où il est seul responsable de ce qu’il fait, quoi qu’il ait pu vivre.
On ne quitte pas ce que l’on aime vraiment, c’était sa conviction profonde, même si ce doit être une source constante de tracas. Il est possible qu’un jour on y laisse sa santé, mais on ne part pas.
Quand quelqu’un ne se sert pas copieusement, il faut tout de suite qu’elle s’imagine que ce qu’elle a fait n’est pas bon. Mais, pendant ces mois d’écriture, j’étais trop tendue pour avoir faim.
On peut tout bonnement s’en tenir à la vérité. Elle est dure, parfois elle fait mal, mais au moins c’est la vérité.
Il faut dire aussi qu’elle ne fait pas grand-chose pour s’ouvrir l’esprit. Jamais elle ne lit un vrai livre : que des romans de gare.
Il y a des gens comme ça. Jamais ils ne parviennent à réparer les ravages que le destin fait dans leurs cœurs.
Elle a été traumatisée par ce qu’elle a vécu pendant la guerre, quand elle était enfant. À l’époque, on connaissait mal la façon de traiter les blessures d’ordre psychologique. On misait sur le fait que les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes, seulement il arrivait que, justement, elles ne s’arrangent pas.