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Ce roman a été agréable à lire mais je n'irai pas à dire que je me suis bidonnée . Pourquoi? J'ai trouvé qu'il y avait un peu de lourdeur et que le rocambolesque passe bien à petite dose.
Quant aux personnages principaux, les deux professeurs, je ne les ai pas trouvés particulièrement attachants non plus.
En somme, on passe un bon moment...mais c'est tout.
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Sensationnel. le top de l'humour anglais.
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Du danger des échanges académiques ou comment deux universitaires que tout oppose (un Anglais conventionnel et conformiste et un Américain qui n'est ni l'autre) acceptent de passer six mois dans l'université de l'autre. Echanges de postes entre ce qui pourrait être Birmingham (il y a mieux) et ce qui est certainement Berkeley (pas mal)… Echanges de postes, de lieux de résidence et plus si affinités.

On peut trouver cela un peu vieilli mais il faut oublier le temps présent et replacer Changement de décor (publié en 1975) dans les années soixante : révolution sexuelle, campagnes contre la guerre du Viet Nam, fumette généralisée et sit-in sur les campus… Un peu daté certes, mais on lit bien encore Dickens. D'ailleurs le sous-titre du roman « A tale of two campuses » fait directement référence à « A tale of two cities ». Mais l'humour cynique de David Lodge est toujours là et la critique (gentille) des universitaires reste encore d'actualité. Bonne lecture de vacances.
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Il est bon quelquefois de changer de décor, càd de lieu de vie, et par là –même de vie, même si ce n'est que temporaire. Heu...bon, avons-nous dit ? Peut-être que oui, peut-être que non.
C'est ce qu'ont fait respectivement Philip Swallow et Morris Zapp, deux professeurs de langue et littérature anglaises et américaines, habitant l'un à « Rummidge », ville imaginaire des Midlands, et l'autre sur la côte ouest des USA.
L'échange doit durer 6 mois, et ils partent seuls. Plus de femme, plus d'enfants. Seuls avec leurs rêves et leurs regrets. Seuls face aux tentations. Seuls avec leur caractère modelé par la vie ancienne, face à une nouvelle vie.
Le parallélisme de leur situation est flagrant, et David Lodge s'est bien amusé : les révoltes estudiantines de la fin des années 60, les épouses et leur envie de s'épanouir ailleurs que dans leurs casseroles, les nouveaux collègues et leurs querelles intestines, tout cela formera un bloc face à ces arrivants, bloc auquel ils devront faire face inévitablement.

J'ai dit que Lodge s'était bien amusé, mais moi, je me suis passablement ennuyée. Oui, j'ai ri quelquefois, j'ai souri à plusieurs reprises, là où l'humour anglais a encore frappé. Mais je m'attendais à m'amuser follement, comme dans « Thérapie », par exemple.
Lodge, à certains moments, a changé sa narration, et une des parties se transforme en roman épistolaire. C'est cette partie qui m'a vraiment bien plu, car on pouvait deviner derrière les écrits tous les non-dits. Une autre section du livre recense des extraits de journaux. Bof. Une autre encore est écrite sous forme théâtrale. Mieux.
Mais en général, j'ai été assez déçue.

Je n'ai pas envie de m'appesantir davantage sur un roman qui m'a déjà semblé assez lourd.
Et donc je vais m'empresser, après cette lecture, de changer de décor.
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David Lodge ici exerce un petit jeu de scènes parallèles dans les milieux universitaires. Il rend compte des avatars de tentative d'adaptation de deux héros dont les situations respectives sont échangées en jouant sur le parallélisme et le contraste. Résultat : surprise, humour, gros rire mais aussi beaucoup de superficialité mais aussi du vide et de l'ennui.
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Très beau roman avec un humour so British. Une peinture pleine d'ironie sur les petits travers des milieux universitaires et les intellectuels.
Ça se déguste avec délectation ! :-)
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Morris Zapp, l'amerloque, et Philipp Swallow, le british, tous deux professeurs en université, échangent, sans se connaître, leur poste respectif pour une poignée de mois.

S'ensuit une cascade de quiproquos, de gaffes, de petites et grandes libertés retrouvées, de petites ou grandes révolutions, ... le tout nappé d'humour lodgien, et une alternance de styles divers (narration traditionnelle, extrait de correspondances, extrait de publications, etc...) utilisés afin de relater l'escalade progressive des péripéties de tout ce petit monde.

Le résultat est une très belle prouesse, une écriture fluide, extrêmement efficace et jubilatoire. Une prouesse de construction, et un très bon moment de lecture. de quoi donner envie de lire à courte échéance les deux autres volets de la trilogie (même si ce tome-là peut amplement se suffire à lui-même pour qui veut en rester là).

PS : mais pourquoi diable n'ai-je pas pu résister à la tentation de calquer systématiquement le visage d'un président étasunien sur celui de Zapp ?... Oups, pardon.
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Très drôle et très bien construit. On reconnaît l'exercice de style du professeur de lettres, qui rédige chaque chapitre comme un exercice de style (le roman épistolaire, le narrateur omniscient, le dialogue théâtral...). On espère ne pas reconnaître les vies des profs d'université, entourés d'étudiants/es plus ou moins libérés et plus ou moins politisés de la fin des années 60... Clichés revendiqués sur l'Amérique vs l'Angleterre, humour british féroce, j'adore!
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Il y a déjà un moment que j'avais mis ce livre de côté sans avoir pris le temps de le lire avant, si bien qu'en le prenant, je ne me souvenais plus de quoi il s'agissait ni à quoi m'attendre. En résumé, il s'agit de deux professeurs de littérature, Philip Swallow un anglais « pur jus » assez conformiste et inconsistant dans une petite ville provinciale et Morris Zapp un américain non moins typique, brillant spécialiste de Jane Austen et promis à une belle carrière universitaire dans une ville en plein essor, qui échangent leurs postes le temps d'une année scolaire.
Cette situation ouvre la voie à des bouleversements inattendus pour les deux hommes, qui vont finir par échanger beaucoup plus que leurs postes d'enseignants. Sous la plume vive et expressive de David Lodge fleurissent les situations drôles remettant en cause les certitudes de chacun des deux « héros »…c'est souvent léger et amusant mais il y a aussi une dimension plus engagée et une réflexion sur le temps qui passe, sur le rôle des enseignants, sur l'engagement amoureux et l'implication dans la société.
Au final, un roman qui se lit avec plaisir et des personnages qu'on quitte à regret à la fin du livre.
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Deux professeurs d'université échangent leur place pendant six mois. L'un est un professeur respecté, spécialiste de Jane Austen, vivant en Californie, l'autre est un professeur sans envergure, qui réside à Rummidge où il fait souvent froid et gris.
Très rapidement, leurs changements de poste vont entraîner pas mal d'aventures parfois complètement folles. Révoltes des étudiants, années 70 où tout ou presque est permis, épouses des professeurs qui s'en mêlent, …
Tout part en vrille !

Bilan mitigé pour ce roman qui bien que faisant preuve d'humour, présente beaucoup de moments farfelus voire absurdes. J'ai besoin de croire ce que je lis (et quand je lis un Harry Potter, j'y crois :p). Ici, j'étais parfois trop larguée par l'histoire qui part dans tous les sens.

L'auteur utilise plusieurs styles littéraires pour raconter son histoire : lettres, articles de journaux, scénario avec dialogues, … J'ai bien aimé le mélange des styles.

Les personnages mènent tous une vie qui ne les satisfait pas vraiment. Chacun retrouvera en changeant de décor, des aspects de sa personnalité qu'il avait oublié voire négligé.

Tout ça en plein dans les années 70, période où le mot « liberté » est sur toutes les lèvres.

Un roman intéressant de par sa forme, son sujet mais qui souffre, selon moi, de son manque de réalisme.

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