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3,74

sur 776 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après "Bille en tête" et le gamin obsédé par le sexe (normal vu comment les hormones le travaillent) et la gloire, qui m'a exaspéré... Je n'aurais pas du continuer avec Adam Appleby qui est obsédé par le sexe ou plutôt par la peur d'avoir des relations sexuelles avec sa femme qui a déjà 3 enfants...

Car Adam est un catholique pratiquant... et ça madame, ça n'aide pas quand on souhaite une vie amoureuse sans stress.

Ce roman est quand même plus amusant que celui de Jardin. Il a un parfum suranné qui vous plaira ou non...
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Voilà un exemple typique,pour moi, du style anglais, , une petite loufoquerie, semi-crédible mais là n'est pas le plus important .

L'important c'est le sexe, dont sont privés les catholiques, plus exactement ils ont interdiction d'accéder à un moyen contraceptif autre que la méthode Ogino, qui a donné de très beaux bébés.... Et des bébés, Adam Appleby, en a déjà trois, pour cet éternel étudiant, gentil, peu efficace, et pas vraiment fortuné c'est assez. Hors, sans contraception, il n'existe que l'abstinence ou le risque. Ce jour là est un jour qui fait planer un terrible doute sur la possibilité d'un quatrième enfant! Accaparé par ce problème, Adam va vivre une journée extravagante.On le suit errant dans et autour du muséum, de bévue en bévue, accumulant les situations impossibles, les double-sens, les erreurs, les imprévus en tout genre. L'ensemble donne un roman à l'humour "so british" !

Un peu daté, la contraception des catholiques a évolué depuis les années soixante, il contient des "jokes" pour ceux qui sont férus de littérature anglaise... ce qui n'est pas mon cas, je suis donc passée à côté.

Pas le meilleur Lodge que j'ai lu...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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L'humour c'est particulier. La parodie est un genre qui me laisse le plus souvent dubitative. Globalement je suis indifférente à humour anglais à part celui de Pratchett.
Du coup, "la chute du British Museum", à quelques sourires prêt ne m'a pas sorti d'un vague ennui et c'est parce que je n'avais rien de mieux à me mettre sous la dent pendant mes trajets en rer que je l'ai finalement terminé.
Le protagoniste catholique m'a agacé, atterré, et à rarement déclanché mon empathie, malgré le prologue qui nous explique à nous incultes, les références pour qu'on puisse en rire. C'est rare qu'une blague soit plus drôle une fois expliqué et celles ci n'y ont pas fait exception. Les dilèmes du couple sur leur sexualité ne sont pas ceux de ma génération ni de ma foi (ou son absence).
Je ne suis pas le bon public, peut être.
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Le sujet du livre m'avait attirée comme très original: les jeunes couples catholiques pratiquants obligés de s'en tenir aux méthodes de contraception dites naturelles, franchement d'un emploi assez aléatoires, on ne voit pas tous les jours ça dans la littérature, encore plus dans un roman à vocation humoristique. Écrit avant l'ouverture de Vatican II, il s'agissait à l'époque d'une actualité pleine de tensions au sein de l'Église et c'est à vrai dire encore le cas mais moins visible, la fréquentation actuelle des églises étant ce qu'elle est.
Autre particularité de ce roman: il parodie apparemment dans plusieurs chapitres des grands classiques anglais. Là, le souci, c'est mon manque flagrant de connaissances sur le sujet mais je suis pour les découvertes, j'étais donc plutôt curieuse de découvrir le résultat.
Dans l'ensemble, je dois dire que je suis plutôt déçue. A courir à la fois après son thème, les difficultés d'Adam et sa femme pour éviter de concevoir un énième rejeton sur un budget minuscule, et après ses exercices de style, l'impression est que le livre n'atteint aucun des objectifs. Il y a bien des passages amusants, comme la description des moeurs des universitaires, mais ça ne suffit pas à en faire un roman passionnant.
Un bon point tout de même: la littérature a tendance à présenter deux figures de prêtres, et deux uniquement. Suivant les vues du romancier sur la religion, on peut trouver l'horrible Prêtre Rétrograde ou la Figure Sympathique Pleine de Soutiens... Lodge a la bonne idée d'inclure les deux, pour une fois, à travers le personnage du curé de la paroisse du héros et d'un franciscain, ce qui montre un peu mieux que d'habitude les différents courants au sein de l'Église, au lieu d'en faire le monobloc qu'on trouve d'habitude en littérature.
J'attendais sans doute trop d'un auteur dont on m'avait dit beaucoup de bien.
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Fresque amusante de la société anglaise, ou plutôt de sa composante catholique pratiquante.
Pas de cadavre sous les tapis comme chez Agatha Christie, bien que des bouchers aux couteaux menaçant viennent un temps menacer la tranquillité du personnage central.
David LODGE, souligne par le divertissement, la question de la contraception et la procréation à répétition qui mine la vie des couples. Leur sexualité s'appauvrit par cette épée de Damoclès avec une vie entre marteau et enclume, un respect de leur croyance et les difficultés sociales que cela génère.
Le moins drôle de ces livres … il nous prévient dès le départ.
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David Lodge, né en 1935 à Brockley dans le sud de Londres, est un universitaire spécialiste de littérature et un écrivain britannique. En 1987, il abandonne l'université, avec le titre de Professeur honoraire, afin de se consacrer entièrement à l'écriture, mais aussi en raison d'un problème d'audition et des conséquences de la politique de Margaret Thatcher. Auteur d'une oeuvre importante comprenant essais critiques et romans, La Chute du British Museum, son troisième roman, est paru en France en 1991.
Si le bouquin est sorti chez nous en 1991, il date en fait de 1965, époque à laquelle se déroule à deux ou trois ans près, au vu des références citées (Beatles, Vatican II) cette histoire improbable. Adam Appleby, notre héros de 25 ans, allocataire d'une bourse de recherche, prépare depuis deux ans sa thèse de doctorat sur « la structure des phrases longues dans trois romans anglais modernes ». Quatre ans auparavant, il a épousé Barbara et ils ont déjà trois enfants, Clare, Dominic, Edouard. Tous deux catholiques, ils appliquent en effet les règles de l'Église concernant le contrôle des naissances, sans résultat probant apparemment, au grand dam d'Adam.
Le roman se déroule sur une seule journée, riche en pérégrinations et aventures aussi farfelues qu'imprévues, durant laquelle Adam endurera les affres de l'angoisse à l'idée que Barbara soit à nouveau enceinte, tremblera de ne pouvoir trouver un job lui assurant des revenus complémentaires, résistera tant bien que mal aux assauts sexuels d'une jeune fille en échange d'un manuscrit rare d'un obscure écrivain pouvant lui ouvrir les portes d'une certaine renommée, sera impliqué dans le non-incendie de la bibliothèque du British Museum et j'en passe…
Roman typique de David Lodge, un universitaire dans son milieu naturel et ses rivalités internes, des problématiques d'époque – ici la contraception et les catholiques – le tout traité en mode humoristique en utilisant la cocasserie, les pastiches ou les parodies. Parodies que l'auteur s'est vu obliger de préciser dans la préface car passées inaperçues dans les premiers tirages ; si effectivement, certains passages du roman font immanquablement penser à Kafka ou Joyce, d'autres pouvaient nous échapper. A ce propos, je ne suis pas certain que le finale, cette longue phrase de six pages et sans ponctuation – flagrant pastiche d'Ulysse de James Joyce – soit ce qui soit le mieux réussi dans ce roman, non pas dans le sens de l'imitation qui est parfaite mais dans le fait qu'elle rompt par là-même, avec la tonalité de l'humour général du livre. Finir sur du Joyce, un bouquin de Lodge, laisse le lecteur sur sa faim…
Un roman néanmoins jubilatoire et souriant, même si on eut aimé que le sillon principal, la position de l'Eglise face à la contraception, soit creusé un peu plus encore car c'est là que David Lodge est le plus drôle.
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La chute du British Museum est le troisième roman de David Lodge qui ne cesse ici de nous étonner par le style employé et le rythme frénétique... Soucieux de faire de son personnage, un héro des temps modernes, il pose en toile de fond, sans jamais émettre de critique, le difficile problème du "contrôle des naissances" par l'Eglise et son implication pratique pour un jeune couple dans les années 70...
Un récit drôle et rocambolesque... A consommer sans restrictions...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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La vertu de la contraception dans une famille catholique pratiquante anglaise. Pas de rapports pour ne pas avoir de bébé. Abstinence à dit le Pape. le sujet est intéressant, mais le livre est pénible à lire. Je n'ai pas aimé, mais lu jusqu'au bout et l'histoire se termine en "eau de boudin".
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Emprunté dans une boite à livres de Fougères (35).
Attirée par le résumé.
Hermétique à l'humour British, semble-t-il...
Déçue par le sujet : une journée entière au British Museum à se demander si Madame est enceinte. Des péripéties de Adam qui sont lourdes. Des clichés qui n'aèrent pas le texte. Il parait que le récit est ponctué de parodies et pastiches, je ne dois pas avoir une culture anglaise très développée car je n'ai rien retrouvé.
L'épilogue est difficile à lire car sans ponctuation mais peut-être que ça met une pointe de charme à ce livre...
Je découvre David Lodge, pas forcément envie de lire d'autres de ses oeuvres.
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Rigolo.
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