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EAN : 9782081378155
304 pages
Flammarion (29/04/2017)
2.8/5   5 notes
Résumé :
Une directrice d’agence bancaire approchant la cinquantaine, ayant réussi sa vie de famille tout comme sa carrière professionnelle, va tout perdre pour une histoire passionnelle avec un collaborateur beaucoup plus jeune qu’elle. Ce roman nous plonge dans les alcôves de la banque, un milieu qui n’a rien à envier à celui de la publicité ou du show-business, et brosse le portrait d’une femme qui tente de répondre à la question que nous nous posons tous : jusqu’où somme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Louise Long a malheureusement ciblé un lectorat bancaire et assurance. Je fais partie de la seconde catégorie, c'est pour cela que je voulais absolument lire ce roman.
L'héroïne, on demande même si ce n'est pas un genre de biographie, est sur la select et risque de perdre son poste à responsabilité de directrice d'agence. Et oui, mélanger passion et boulot cela ne fait pas bon ménage.
Nous jonglons entre le vision sociétaires, salariés et la directrice. On plonge en plein langage bancaire, donc ceux qui en n'ont pas l'habitude peuvent se perdre et louper le fil de l'histoire.
Louise Long vient doucement sur le but de son roman et du coup j'ai eu du mal à accrocher. J'avais l'impression d'avoir un défilé de clients et leur impression de la directrice.
Du coup, l'auteur m'a un petit peu conquise mais sur le côté entreprise car je me sentais concernée. Les termes, le relationnel, le management et la pression commerciale m'a rappelé mon univers assurance.
J'ai eu une surprise bizarre à la fin. Je m'attendais à des remerciements de l'auteur et rien... alors je me demande pas si elle ne dénonçait pas un fait dans son roman. Trop réaliste pour être une fiction.
Je verrais si elle sort un autre roman.
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Merci à BABELIO et aux éditions FLAMMARION pour cette immersion dans le monde bancaire avec ce 1er roman de Louis LONG - "L'HEURE DES COMPTES".
Le livre aborde la gestion humaine - non seulement la gestion d'employés, mais y est abordé également la gestion des clients.
Une Directrice d'agence, la cinquante, nous narre les coulisses de la banque et ses relations extra-professionnelle avec l'un de ses collaborateurs plus jeune qu'elle...
Cette idylle va-t-elle mettre en péril sa carrière ???
Cruelle et drôle, elle dresse au fil des pages, différents portraits, miroirs de notre société consumériste actuelle;
A tour de rôle, clients pauvres ou riches, gestionnaires de comptes, employés et la Directrice, nous livrent leurs rapports incontournables avec le monde bancaire dont personne ne peut se passer....
Car peut-on imaginer un monde sans banque ???
Après avoir refermé le livre, je m'interroge sur le rôle réel de notre intermédiaire bancaire !!!!!! Ne sommes-nous qu'un tiroir caisse pour lui ????
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La banque, un univers souvent décrit. Mais là, que d'originalité, loin des traders et super financiers, on vit dans une agence, certes des beaux quartiers, mais qui pourrait (donc) presque être la nôtre. A l'instar de la salle d'attente du Docteur Sachs, on se retrouve tour à tour dans la peau de la banquière et dans celle du client ou de ses employés. J'ai adoré cette banquière un peu joueuse, provocatrice et à la fois tendre, humaine en fait. Au delà de cette immersion dans le monde de la banque, le livre nous entraine également dans la vie d'une femme qui a une histoire avec un homme plus jeune qu'elle. Cet aspect du livre m'a beaucoup moins plu car il est, à mon goût, trop survolé. A lire absolument avant d'aller à son rendez vous à la banque.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Nous vous accompagnerons toute votre vie à condition qu'elle soit réussie. Si ensemble nos désintéressés clients remettaient en cause la tarification qui leur est appliquée, ils ne pourraient en aucun cas y parvenir. Se révolter contre les banques a autant de chance d'aboutir que la démocratie en Chine ou le droit à l'avortement en Arabie saoudite. Je comprends votre hargne mais pauvre ou riche, vous ne pouvez pas vous passez de nous. Il n'est pas malin de casser nos vitrines, derrières nos murs fructifie votre argent. Les gouvernements se succèdent, les banques restent.
Je n'aime pas l'humilité, antinomique avec le pognon, mais j'en conviens, il n'est pas sorcier de vendre des services indispensables à des personnes soit terrorisées, soit gargarisées de réussite dont il suffit de flatter l'égo. Malgré les tracts syndicalistes appelant régulièrement à la révolution et dénonçant une pression commerciale essentiellement subie par les clients, personne n'a jamais fait grève, la banque est paisible, notre communauté séculaire nous rend socialement inertes.
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Posons le sujet : imaginez un monde sans banque, un monde où vous ne pourriez plus retirer d'espèces. Sans comptes, où iraient vos salaires ? Vous régleriez vos courses par quel biais ? Une économie de troc ? Des bitcoins sur Internet ? Vous le stockeriez où l'argent ? Dans le jardin de mémé ? Le voisin aurait-il la courtoisie de ne pas le déterrer ?
Sans nous, c'est le chaos, le far west. Pire que de manger du rat et des rutabagas. Pire que les tsunamis et le nucléaire. Rapidement la violence serait culminante, vous revivriez l'enfer d'un âge de pierre. Si les banques font faillite, le monde s'effondre. Vous nous vomissez mais nous sommes garants de votre sécurité : nous sommes civilisés.
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Une entreprise comme l'amour se développe ou regresse, le sur-place est le trépas. Au boulot, comme au lit, il faut frimer en ondulant ; je le fais parfaitement dans mes slims moulants.
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A quoi servent les banques, qu'avons nous à vendre ? Des services. Des cartes, des téléphones, de l'assurance, de l'assistance. Si vous poussez la porte de mon commerce en imaginant l'or à foison, moi je pense facturation. Les temps sont durs, même les taux deviennent négatifs. Et les comptes davantage. Je commence ma journée par le traitement des débiteurs, le pire moment de la vôtre.
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J'accepte à l'occasion une invitation à une pendaison de crémaillère, vernissage ou bar-mitsvah. Car l'âme d'un banquier sait qu'il n'existe aucun vecteur relationnel plus fort que l'argent.
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