Joaquín Sorolla, Lumières espagnoles

Voilà un peintre espagnol dont j'ignorais l'existence jusqu'à ce qu'une élève me confia il y a quelques années son intérêt pour celui-ci. J'étais enchantée quand des élèves me faisaient découvrir des informations, des artistes ou des auteurs que je ne connaissais pas. Mon enseignement du droit n'étant jamais verrouillé les liens avec la culture générale étaient toujours bienvenus.

Alors je feuillette ce catalogue d'exposition de 2020 à L' Hôtel de Caumont Aix en Provence, que j'ai emprunté à la médiathèque.
Ce peintre s'inscrit dans l'école post impressionniste, dont les ciels et les scènes de plage et en bord de mer me font rêver. Deux en particulier Promenade le long de la mer et Sous la tente révèlent une parenté délicieusement Proustienne.

Son traitement de la lumière et de la transparence de l'eau est particulièrement intense et me rappelle un autre peintre suédois qui magnifie l'eau Anders Zorn.

De belles scènes de retour de pêches, des bateaux tractés par des boeufs sur la plage, des enfants courants dans l'eau. C'est frais, lumineux et ensoleillé.

J'apprécie un peu moins les portraits bien que talentueux, à la façon Velasquez dont il revendique l'héritage. Bien que moins sombre.

Un bémol cependant pour la présentation retenue par le catalogue, trop de reproductions sont en double page ce qui altère la visibilité de l'oeuvre. Je sais que ce genre de publication a un coût important mais cela m'agace.