Noire-Neige Humanitas, tome 1 : Tout a commencé

"Vous pensez pouvoir me rapiner ? Quel affront ! Vous ignorez complètement à qui vous avez affaire, répliqua la jeune femme avec assurance. Je vous conseille, pour votre plus grand bien, d'oublier cette grossière idée grotesque et de vous repentir pendant que vous le pouvez encore."
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Depuis plusieurs générations, la famille royale Humanitas vit en paix avec les habitants de Soldoren. La paix ne fonctionne que grâce aux mariages d'amour. Jusqu'au jour où Lady, la soeur jumelle de Diva décide de commettre l'irréparable par jalousie.

J'ai apprécié ma lecture et son côté conte de fée. L'histoire est vraiment agréable à lire et le fait qu'une malédiction est venue briser la vie de la famille royale est efficace et donne envie de connaître la suite. L'histoire est divisée en quatre parties, une pour chaque génération de la famille royale. À travers leurs histoires, on découvre des sujets toujours d'actualité, comme le racisme ou encore le viol. J'ai également apprécié les références à des contes déjà existants comme Blanche-Neige. La plume de l'auteur est fluide, simple et efficace.

Au niveau des personnages, j'ai apprécié avoir des «  méchants  » comme personnage principal. Certains méchants de l'histoire ne sont pas forcément ceux qu'on pense. Les personnages sont donc bien écrits, travaillés et bien nuancer. Mon personnage préféré est Diva qui est vraiment attachant. J'ai également apprécié le prince Noire-Neige et la princesse Noire-Neige. Par ailleurs, pour ces deux personnages qui porte le même prénom «  Noire-Neige  » porte parfois à la confusion, il aurai fallu en parler légèrement plus tôt. Cependant, j'aime la symbolique pour le prince et la princesse.

"Ma soeur a appelé son fils Noire-Neige sur un discours de bonheur et plein de chaleur. Je vais donc appeler ma fille Noire-Neige, sur un discours de froideur et de malheur ! déclara la reine avant de se téléporter avec son enfant au travers d'un nuage de fumée orange, sur le balcon royal qui donnait sur la cour du château."

Retour quelque peu mitigé. Je trouve cette histoire sympa mais assez scolaire. C'est un peu tâtonnant, hasardeux. On sent bien l'intention de montrer que si on se laisse consumer par la jalousie, on se lance sur un chemin qui va nous dévorer jusqu'à la moelle.

J'ai eu de la peine avec l'écriture en général. le vocabulaire est en décalage avec le style, le langage ''type noblesse'' semble surjoué. Il y a énormément de répétitions. Et j'ai eu du mal à me positionner sur le genre littéraire, car l'histoire et le style font très jeunesse mais parfois, il y a des scènes de sexes ou assez violentes pour un jeune public. J'ai l'impression que l'auteur ne sait pas vraiment où il va. Concernant les annexes, c'est dommage de les mettre à la fin, mais il sont un peu confus. Les dessins sont très enfantins.

La façon dont est construit l'univers qui est censé être très éloigné du notre mais qui y emprunte beaucoup n'est pas très cohérent.
J'ai par contre beaucoup aimé l'histoire sur le fond et les personnages sont aussi attachants que détestables. Il y a aussi l'inclusion ou la références à d'autre contes et c'est plutôt chouette. La couverture est aussi attrayante.
On sent un potentiel énorme, mais il faudrait mieux construire le tout et fignoler plus proprement l'ensemble. Malheureusement avec toutes mes lectures, je deviens très exigeante quant à la qualité rédactionnelle et à l'approfondissement des univers.

Cette histoire se passe dans le pays de Soldoren. Il est gouverné par la lignée des Humanitas qui possède de grands pouvoirs. Ils doivent faire des mariages d'amour pour prospérer chaque souveraine accouche alors de jumeaux dont le premier né sera l'héritier du royaume. Tout se déroule pour le mieux jusqu'à ce qu'une jumelle deuxième née, croise la route de l'esprit du péché et de l'envie qui entrainera les souverains et le royaume sur un chemin obscure.

Lors de la dernière opération Masse Critique, j'ai reçu ce livre dont le résumé me semblait prometteur.
Je n'aime pas mal noter un livre car même s'il ne me plait pas, ça ne l'empêche pas d'avoir des qualités qui résonneront chez d'autres lecteurs (les goûts et les couleurs ne se discutent pas). Mais ici malheureusement, il a trop de lacunes pour en faire l'impasse.
Le style est maladroit, avec certaines phrases grammaticalement incorrectes, des répétitions de mots, parfois même dans la même phrase, et une surabondance d'adverbes qui lasse à la longue.
Les personnages sont clichés, sans nuances et leurs réactions et attitudes sont incohérentes. Leur psychologie est digne d'un conte pour enfant alors que certains passages ne sont pas adaptés à cette tranche d'âge. Les dialogues sonnent artificiels. Certaines péripéties et révélations "sortent du chapeau" sans avoir été préparées en amont.
J'étais tellement surprise lors de ma lecture que je me suis intéressée à la maison d'édition qui publiait un tel livre sans corrections éditoriales dignes de ce nom. J'ai découvert que c'est une ME dite à compte d'auteur (où l'auteur paie pour être édité). On ressent clairement que l'exigence est moindre que pour une ME plus traditionnelle.
À côté de cela, l'intrigue avait du potentiel. Et quelques déclarations valaient le détour. Dommage que ces points soient desservis par le style, les personnages et le manque de maîtrise des techniques narratives.

J'avais frôlé le coup de coeur avec le Masse Critique de la fois d'avant. On en est loin avec celui-ci. On ne peut pas tout le temps bien tomber mais pour la prochaine fois, je ferai aussi attention à la maison d'édition et pas seulement au résumé.

Après avoir lu les trois premières pages introductives, j'ai eu le sentiment d'entrer gentiment dans un conte pour enfants, ce qui ne me déplaisait pas bien au contraire.

Puis, en avançant dans ma lecture, mon enthousiasme est vite retombé.

L'histoire de fond aurait pu être intéressante : la magie, les royaumes, la soif de pouvoir, les générations de princesses (un peu trop vaniteuses), mais il manque une base solide à tout ceci. On ne sait pas le pourquoi du comment et on perd vite le fil. Il y a un enchaînement de situations abracadabrantes, une succession de termes désignant des objets magiques dont on ignore le sens et la fonction.

Tout est survolé et rien n'est exploité. le lecteur se retrouve au milieu de tout ça et cherche péniblement son chemin ! L'auteur avait certainement tout bien posé dans sa tête ou dans ses carnets mais a oublié un élément crucial : le lecteur n'est pas dans la tête de l'auteur et une chose évidente pour l'auteur ne l'est absolument pas pour son lectorat si ce n'est pas expliqué !

Il y a un schéma narratif redondant et lassant. La princesse rencontre un homme prince ou pas, noble ou pas. Ils sont agressés part des individus qui tombent comme un cheveu sur la soupe, puis ils font un pique-nique après toutes ces émotions, sont émerveillés l'un par l'autre et enfin l'homme vole un baiser à la princesse et l'affaire est dans le sac ! Cette situation se reproduit deux fois, et autant vous dire que j'ai levé les yeux au ciel.

L'histoire en elle-même suit une chronologie de faits et je crois bien que seule cette continuité nous permet de ne pas nous perdre définitivement.

Les personnages sont inconsistants, clichés, et agaçants. Les hommes sont des sauveurs, des êtres tempérés et raisonnables et les femmes, pour la plupart, des mégères, des espèces de furies rongées par la haine, la convoitise, et le pouvoir. Je n'ai pas du tout apprécié cette image de la femme.

L'univers créé est bancal. Nous sommes dans la magie, le fantastique et pourtant il y a des choses tellement terre à terre que ça en devient risible. Par exemple, lors d'un mariage d'une princesse, les invités à la fin de la cérémonie jettent du riz aux jeunes mariés ! Vous avez bien lu : ils leur jettent du RIZ ! Qui fait ça dans un univers fantastique/conte/princes et princesses ?

De plus, vous pensez être dans un thème jeunesse et je vous dis : halte au feu! Vous avez des gens qui se font trancher les poignets voire tranchés tout court; une scène de viol (je ne m'étends pas sur la manière dont la victime surmonte cela : en un paragraphe c'est réglé…) ; une scène de masturbation ; un épisode entre deux hommes très détaillés. Pour public averti donc.

Pour finir, car je pense qu'il ne sert à rien de s'étendre, l'écriture est catastrophique. Des coquilles par dizaines, de monumentales erreurs de temps et de conjugaison. Un roman qui a donc manqué ostensiblement de relecture, d'une dizaine de relectures !

Une grande déception pour ma part.
Lien : https://ettoitulisquoi.fr/20..

Bonsoir,
Nous sommes dans l'univers des contes Blanche Neige, Cendrillon principalement avec Noire Neige de @fortuné loubassou aux Jets d'Encre Editions que je remercie. Nous suivons plusieurs générations de rois et reines avec leurs amis, leurs amours et une malédiction qui va entrainer des aventures. Alors une revisite des contes de fées c'est bien, en plus l'auteur a ajouté une touche de modernité mais j'ai trouvé cela un peu long. Je pense que si on réduisait certains passages, l'histoire gagnerait en intensité. Même si c'est bien écrit il faudrait raccourcir tout cela sachant qu'en plus c'est le premier tome.
Quatrième de couv. Depuis des siècles, les habitants de Soldoren vivent en paix. Comme tous les membres de la famille royale Humanitas, chaque nouveau dirigeant est doté de pouvoirs magiques et gouverne avec bonté. Toutefois, cette tradition ne se perpétue qu'à une seule condition : les mariages doivent être des mariages d'amour. Sans cela, le royaume sombrera dans le chaos. Mais Lady se moque bien de cette exigence. Jalouse du sacre de Diva, sa jumelle, qui accède au trône avec l'homme dont elle est également amoureuse, la princesse commet l'irréparable. Guidée par des sentiments les plus abjects, elle est loin d'imaginer les conséquences qu'auront ses actes. Et en brisant l'idylle de sa soeur, elle condamne les siens à vivre sous le joug d'une terrible malédiction… Dans ce roman fantastique où l'amour se mêle à la magie noire, Fortuné Loubassou peint une fresque familiale spectaculaire, posant ses personnages face à un dilemme universel : oeuvrer pour le bien-être général ou ses ambitions intimes, prouvant ainsi, si certains en doutaient encore, que l'égoïsme et la haine n'entraînent que la misère.