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sur 780 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Elsa Préau, ancienne directrice d'école à la retraite, a voué sa vie aux enfants. Pourtant, elle n'a pas forcément été heureuse avec le sien, parti au Canada en amenant femme et enfant. Et dieu sait que son petit-fils, Bastien, a pu lui manquer ! Aussi, lorsqu'elle remarque ce petit garçon dans le jardin des voisins, elle ne peut s'empêcher de suivre ses faits et gestes. Non seulement il ressemble à son petit Bastien mais s'il attire autant la vieille dame c'est qu'il paraît être maltraité. Il ne sort qu'à des heures où personne ne pourrait le voir, ne semble pas être scolarisé et son hygiène est déplorable. Aussi, Elsa va employer tous les moyens pour alarmer son entourage, les autorités compétentes etc. Mais attention car les apparences sont trompeuses !

Si, au début, j'ai trouvé le récit un peu « poussif », tout s'est enchaîné à la vitesse grand V par la suite. Et ce que je pensais être un brin longuet au départ a pris tout son sens au final. On assiste à de multiples rebondissements dans cette histoire où nos certitudes sont mises à mal en permanence par les nombreuses actions n'allant pas du tout dans notre sens.

J'ai vraiment aimé ce roman qui est un petit bijou d'ingéniosité dans son déroulement.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Voilà un formidable ouvrage, un vrai coup de coeur, dévoré en moins d'une journée, découvert grâce à Babelio, un roman émouvant, dérangeant, bouleversant, effrayant , une histoire captivante et passionnante de bout en bout!

Madame Sophie Loubiére fait planer le doute jusqu'au bout , la trame est très solide, le doute s'installe de main de maître, une jolie plume où tout se recoupe avec une grande fluidité,un beau suspense s'installe qui nous émeut, une approche remarquablement humaine et fouillée!
Elsa Préau, ancienne directrice d'école retraitée passionnée par son ancien métier, vit seule dans la maison de son enfance.
Très au fait de l'actualité, intelligente , lucide mais obsessionnelle, elle consigne ses diverses pensées dans des petits carnets, se préoccupe des nuisances diverses, (bruits, odeurs, travaux , écologie, bien être en général),écrit des lettres au maire et à une ministre afin de les mettre en garde où les avertir de problèmes environnementaux....
Les relations avec son fils, médecin, bien analysées, sont fugaces et pressées, environ, une fois par semaine, au restaurant.....

On entre peu à peu dans l'univers d'Elsa, cette vieille dame, obstinée avec ses manies et ses routines,vieillissante, défaillante, puis le doute s'installe.
Un jour, sa vie bascule: il lui semble assister à une maltraitance d'enfants dans le jardin de ses voisins.....
Qui est donc Elsa Préau?une retraitée ordinaire?
A t-elle des hallucinations?
Est-elle manipulatrice?
Est-elle une folle dangereuse et paranoïaque?
Une grand- mère souffrant de solitude?
Une enseignante en mal d'enfants à s'occuper?
Les services sociaux, la police.....qui croire?
Un roman noir qui fait réfléchir, tendre et efficace,une réflexion sur la maltraitance,sur la solitude de la vieillesse et ses conséquences, sur l'ambivalence des relations parents- enfants- adultes....
Un beau portrait de femme tour à tour dramatique , intimiste et humoristique....
Sans pathos ni apitoiement l'auteur réussit à nous envoûter avec des retournements de situations spectaculaires jusqu'au bout.....
Il y a longtemps que je n'avais lu une oeuvre aussi bien construite et menée de main de maître . Surtout que je n'ai pas l'habitude de lire ce genre là, je crois que je vais me mettre aux polars psychologiques!
Grand merci à elle pour ce plaisir et à Babelio et ses amis pour le repérage de ce
Beau livre!
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Toujours dans mon exploration d'auteurs de thrillers psychologiques qui s'entassent désespérément dans ma PAL gigantesque, j'ai opté cette fois pour Sophie Loubière et son Enfant aux cailloux.

Après un début qui m'a laissée perplexe sur les intentions de l'auteure, ne sachant pas très bien où elle voulait en venir, je me suis immergée dans ce roman addictif.

Nous sommes tout d'abord en juillet 1946, Gérard assiste à un repas familial pénible où se trouve également sa cousine Elsa. J'adore ce prénom, il me rappelle Aragon. Gérard déteste Elsa. On la dit folle, pensez donc... Il faut dire qu'elle voit des choses, en particulier sa maman.

Sans transition, arrivée en août 1959, où Gérard et Elsa "s'amusent" à de drôles de jeux, initiés par la jeune fille, que son cousin déteste beaucoup moins. S'ensuivent un mariage, une naissance, le départ d'un père...Et notre Elsa se retrouve seule avec son petit Martin.

Quelques pages après, la voilà vieille, isolée dans la grande maison familiale. Ses seules visites, la femme de ménage, l'infirmière et son fils Martin, médecin.

On pourrait dire que tout ce qui précède est un long incipit qui semble décousu, mais nous amène ensuite à suivre en détail tout ce qui se passe dans la vie d'Elsa une fois qu'elle est retraitée. Ancienne institutrice, puis directrice d'école, tout l'interpelle, tout l'intéresse. Les travaux dans sa rue, les règles de stationnement, la 5G, les ondes diverses et variées, les chats (pas sa tasse de thé), les souris (invisibles mais apparemment bruyantes)... alors elle écrit. Aux responsables, aux élus, à tout le monde. Ces missives émaillent agréablement le récit, du reste.

Mais ce qui attire tout particulièrement l'attention d'Elsa, c'est ce qui se passe dans la maison d'en face, chez les voisins. Et surtout, L'enfant aux cailloux comme elle l'a baptisé.

C'est un roman passionnant qui m'a embarquée (j'ai de la chance en ce moment) et que je n'ai lâché qu'une fois le dernier mot lu. On s'attache aux personnages principaux, et l'auteure analyse parfaitement les protagonistes secondaires. La plume est vive et fluide, j'ai beaucoup aimé le style, qui se démarque de la plupart des livres de genre qu'on nous sert trop souvent. J'ai aussi eu ma dose de suspense et d'interrogations. Mais je ne peux vous en dire plus sans spoiler.

Un peu médium, un peu imaginative, un peu folle peut-être... ou pas, paranoïaque sans aucun doute, mais aussi très lucide, acharnée, persévérante... Tous ces qualificatifs et bien d'autres encore correspondent à l'héroïne de ce récit.

J'ai vu dans les retours que d'autres ont moins accroché que moi, donc je vous invite à vous faire votre propre avis. Personnellement, des romans comme ça, j'en veux encore.
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J'ai littéralement dévoré ce livre (c'est simple, commencé hier et terminé aujourd'hui )

Alors ce livre a été un vrai plaisir à lire (je remercie d'ailleurs le membre qui l'a proposé parce que je ne serai pas partie sur genre ce de livre sans cette proposition )

Grosso modo, le livre se décompose en 3 grandes phases :
- une première assez courte où l'on découvre l'enfance d'Elsa Préau, son mariage, son divorce, sa famille jusqu'au pique-nique avec son petit-fils Bastien.
- une seconde où l'on sent monter crescendo le suspens et où l'on est persuadé de savoir par avance où l'auteur veut nous emmener
- une dernière où là... l'auteur nous distille SES RÉVÉLATIONS !

Le tout est relaté dans un style fluide et agréable avec des références à l'actualité de l'époque qui donne un sentiment de réalité aux personnages (contexte de la grippe A par exemple)

[...]

Franchement, je le reconnais en toute humilité... cette auteure m'a bien eu !!


Ce livre est vraiment un pépite littéraire.
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Elsa Préau, institutrice et directrice d'école à la retraite, a une vie bien réglée.
Elle lit, fait ses courses, fait la cuisine, écrit des lettres à qui veut bien les lire et espionne ses voisins.
A force, elle finit par se persuader que quelque chose cloche dans la maison d'à côté.
Cette famille, les Desmoulins a 2 enfants. Sauf que, de temps en temps, le dimanche, Adèle Préau croit en apercevoir un autre toujours assis sous le même arbre, à jouer avec les mêmes cailloux.
Alors, à cet âge avancé, lorsque l'on prend quelques médicaments pour dormir ou calmer ses angoisses, est-on bien sûr de ce que l'on voit ?
Elsa en est persuadée, cet enfant est en danger et elle décide de mettre en place un plan pour le sauver.

Voilà tout ce que je peux vous dire de l'histoire construite par Sophie loubière en en révélant le moins possible. Toute la réussite de ce roman réside dans ce que je ne vous dis pas.
J'aimerai pouvoir en dire plus, pour vous donner envie de l'ouvrir mais ce serait vraiment vous gâcher une grosse partie du plaisir des découvertes successives, surtout en deuxième partie de roman.

Je ne peux que vous parler de mon expérience de lecture.
Le début a été très très fastidieux. J'ai failli le refermer plusieurs fois, pas par ennui mais pas incompréhension totale de la trame de l'histoire. Il faut dire que l'auteur prend son temps pour poser son personnage central, Elsa. Puis elle prend son temps pour que vous ayez vos certitudes. Quand elle est bien sûre de votre avis bien arrêté, elle déconstruit tout, insinue à nouveau le doute, et reconstruit tout sous un angle différent. Si bien que vous passez votre temps à osciller entre ce que vous croyez être, et ce qui pourrait être.
La façon dont elle le fait est très ingénieuse car vous ne la voyez pas venir.
Alors folle ou pas folle la vieille ? Vous vous poserez la question 258 fois environ.
Ces chapitres là sont donc construits de manière labyrinthique pour faire écho au fonctionnement du cerveau d'Elsa : c'est le fouillis total dans sa tête, et du coup dans la nôtre aussi.

Dans la seconde partie, la tension monte crescendo.
Sophie Loubière distille des informations au compte-gouttes et fait des révélations qu'il est absolument impossible de voir venir.
Là encore, elle prend un malin plaisir à balader le lecteur dans un sens, puis dans l'autre, le laissant seul à ses appréciations qui de toute façon seront fausses !
J'ai particulièrement aimé la façon dont elle nous laisse juger des événements pour nous donner, plus tard, un élément nouveau qui va nous amener à reconsidérer les choses sous un nouvel angle. Ne jugez pas trop vite, vous ne savez pas tout....
Jusqu'à la dernière page, elle vous met KO debout.
La fin est juste dingue !! Ca fait bien longtemps que je n'ai pas lu un bouquin qui apporte autant de révélations et du coup, un éclairage tellement différent sur les événements que ça vous donne envie de relire le début pour en apprécier la saveur (vous savez le début qui vous ennuyait presque à mourir ?)

Enfin bref, je ne sais pas si ma chronique est très claire car je n'ai au final pu parler de rien. Je ne peux pas non plus vous parler des thèmes abordés, ce serait trop en dire là aussi.

Il faut ABSOLUMENT lire ce bouquin, c'est tout ce que j'ai à dire !

Lien : https://audebouquine.blogspo..
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Formidable thriller psychologique, mais pas seulement !

Ancienne directrice d'école, Elsa Préau est désormais retraitée et vit seule dans la maison de son enfance. Sa vie est réglée comme du papier à musique et ses faits, gestes et pensées sont minutieusement consignés dans des petits carnets. Intelligente, vive et très au fait de l'actualité, elle envoie également beaucoup de courriers pour faire part de ses suggestions au maire, à des ministres… Elle rencontre son fils médecin de loin en loin, au restaurant. Leurs échanges sont déconcertants, amers, cruels. Un jour, la vie d'Elsa bascule : il lui semble assister à un cas de maltraitance sur enfant dans le jardin de ses voisins...

Quelle(s) claque(s) ! Ce thriller psychologique ne laisse pas de répit au lecteur pour peu qu'il entre dans l'histoire (ce que j'ai fait avec zèle). La plume de Sophie Loubière est vive et limpide, le récit nous entraîne dans un tourbillon fortement dérangeant : maltraitance, paranoïa, ambivalence des relations parents-enfants adultes, solitude... Un roman riche, bouleversant, vertigineux, qui fait réfléchir (et pleurer). Glaçant et brillant.

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J'ai adoré ce livre qui est conduit avec grande habileté.
On fait connaissance avec Elsa Préau, institutrice retraitée.
Encore un peu, on aurait envie de vivre une vie paisible comme la sienne.
Et puis, elle observe la famille d'en face et un enfant l'inquiète.
Elle va alerter les autorités.
Va-t-on la croire dans sa ville et nous lecteurs?
Un suspense s'installe jusque la fin . C'est vraiment prenant tout en n'installant pas un malaise.
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Elsa Préau, soixante et onze ans, revient vivre dans sa maison de famille, après neuf années d'absence. Seule dans cette grande demeure, la vieille dame ne reçoit pas beaucoup de visites. de temps à autre, il y a bien la femme de ménage et l'infirmière, mais toutes deux sont là par obligation professionnelle et ne sont pas très ouvertes à la discussion. Ses relations avec son fils Martin, médecin très occupé, sont un peu compliquées, ce qui n'arrange pas ses affaires. Aussi, lorsqu'elle n'écrit pas des lettres à qui de droit pour manifester son opinion, Elsa s'ennuie. Particulièrement le dimanche, quand la rue est dénuée d'animation. Alors, elle passe le temp, en observant par la fenêtre les enfants Desmoulins jouer dans leur jardin. Mais très vite, elle est intriguée par le comportement d'un "garçonnet sous le bouleau pleureur".
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Pour moi, toute l'intensité de cette histoire repose sur le personnage d'Elsa Préau. le portrait qu'en dresse l'autrice est volontairement complexe. de ses faits et gestes, de son équilibre psychologique et de son vécu, dépend tout le suspense du roman. Cette vieille dame au comportement quelque peu fantasque, est attachante. Ses agissements et ses réflexions prêtent parfois à sourire, comme sa défiance envers les chats errants, sa propension à la curiosité et sa langue bien pendue. Mais c'est aussi une ancienne institutrice à l'oeil acéré, capable de décrypter avec justesse certaines attitudes. Entêtée, Mme Préau décide de mettre en place un stratagème pour confondre ses voisins, qu'elle soupçonne de maltraitance.
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Si Elsa est plutôt lucide concernant certains sujets, elle semble totalement déraisonnable sur beaucoup d'autres. Dès lors, comment s'assurer du sérieux et de la cohérence de ses propos ? L'acharnement dont elle fait preuve pour alerter le monde autour d'elle, témoigne de la conviction profonde qui l'habite. Mais est-ce la réalité, ou le délire d'une personne âgée esseulée, sous l'emprise de médicaments ? Une question délicate à laquelle se retrouve confronté son entourage. Alors que le doute s'insinue toujours plus intensément au fil du récit, l'étau se resserre sur le passé des protagonistes, faisant monter progressivement la tension. Face à l'atmosphère de plus en plus oppressante, je me suis égarée dans mes suppositions, accablée par la tristesse qui transpire de ces pages. Moi qui avais la prétention de croire que je savais, j'ai perdu toute mon assurance. Et c'est là toute la splendeur des intrigues de la romancière.
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Avec L'enfant aux cailloux, Sophie Loubière traite d'un sujet dramatique, avec toute la sensibilité et la finesse psychologique qui caractérisent son écriture et ses personnages. A l'issue de ma lecture, un sentiment tout-à-fait étonnant s'est emparé de moi, dont je ne peux parler sans vous gâcher l'intrigue.
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Ma chronique complète est sur le blog.
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Elsa Préau est retraitée. Autrefois elle était directrice d'école.
Maintenant elle vit seule dans une maison et observe ses voisins....
Elle constate la présence d'un petit garçon étrange, et s'inquiète de le voir toujours seul, alors que deux autre enfants batifolent dans le jardin.
De là, Elsa construit une histoire, écrit et téléphone à l'assistante sociale à la police , aux autorités, rencontre les enseignants, se confie à son fils, à son médecin...
Quel est donc cet enfant qui ressemble tant à Bastien, son propre petit-fils?
Quel mystère se cache derrière les bruits étranges entendus la nuit?
Mais en fait qui est donc Elsa Préau? Une vieille dame atteinte de démence ? Une femme qui souffre? Une mère abandonnée?
C'est un roman très bien ficelé...Jusqu'à la fin le lecteur est tenu en haleine. Je retiens le nom de Sophie Loubière. Elle ne m'a pas dit son dernier mot!
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J'ai lu quasiment sans discontinuer ce roman, emportée que j'étais par la psychologie de ce personnage déroutant qu'est Elsa Préau, et par ses actes.

Dès le départ, Elsa nous est présentée comme une femme fragile psychologiquement, instable, entre le délire et la réalité, et nous progressons peu à peu dans ses raisons et son cheminement mental devient le nôtre. Je l'ai trouvée au départ manipulatrice et désagréable dans ses relations avec son fils et sa belle-fille, mais je n'arrivais pas vraiment à me distancier d'elle, à la trouver mauvaise. J'avais un recul sur certains points, je la trouvais sympathique sur d'autres.

A mon sens, il y a du suspense, parce que si on sait assez vite ce qu'elle a déjà fait, on en ignore la raison, et surtout la part fondamentale de la réalité qui lui avait été cachée. Tout est fait pour nous orienter vers cette conviction qu'elle est folle, invente tout et converse avec les fantômes - et puis ce n'est pas si simple. Tout s'explique, et j'ai été bluffée : si bien sûr je voyais venir à peu près ce qui allait se passer, je ne savais pas pourquoi et ça change tout !

La construction du roman est redoutable d'ingéniosité et d'efficacité, j'ai aimé ces encarts constitués de différents écrits, lettres, qu'elle affectionne d'envoyer pour donner son avis ou se plaindre de la situation. Elsa a une belle plume, et se montre souvent avisée dans sa compréhension du monde, et en même temps parfois ridicule et dangereuse. Ses pensées paranoïaques la poussent à faire du mal ; elle se conduit un peu comme les complotistes qui détruisent les antennes 5G, mais elle va bien plus loin...

Elsa Préau est un personnage que l'auteur nous donne à voir dans toute sa complexité, et il reste néanmoins difficile, voire impossible de la juger, tant son histoire fait d'elle aussi une victime, entraînée dans ses actes vers un destin bien particulier. de plus, elle est âgée, candidate atypique au crime qu'elle ourdit en se donnant un rôle de justicière. Enfin, le ton est souvent ironique, voire comique, on ne peut s'empêcher de rire de ses sorties, ou de ce que ses actes paraissent vus de l'extérieur. Sophie Loubière tisse une toile dans laquelle le lecteur est pris avec délice, et dont il ne sort, tout empoissé, qu'à la toute fin du roman, ravi de s'être laissé prendre.
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