Les chiens de Détroit

Un thriller glaçant qui se déroule sur deux époques 1998 et 2013. Des enlèvements d'enfants, retrouvés morts, remue toute la ville de Détroit. Détroit ville qui a connu son heure de gloire et de prospérité qui s'enfonce dans la misère et la désolation à cause de la crise des subprimes. Les maisons sont vides et tombent en ruine, la ville s'éteint doucement. Deux inspecteurs, Stan et Sarah, tous les deux déglingués à leur manière. Ils vont devoir bosser ensemble pour retrouver le kidnappeur d'enfants qui recommence à sévir, alors qu'il n'y avait pas eu d'enlèvement depuis 1998. L'intrigue est bien ficelée, on ne s'ennuie pas.

Excellent premier roman policier qui mèle une intrigue classique aux déconvenues de Sarah chargée d'interroger le géant de brume qui enlève des enfants depuis des années à Détroit. Roman social qui explique comment cette ville si riche est devenue surendettée comme ses habitants, obligés d'abandonner leurs maisons à des sociétés qui ne prennent même plus le temps de tenter de les vendre. Rendant misérable des quartiers prospères.
A lire.

Voilà un auteur sur qui il va falloir compter dans le monde du thriller. Car il signe là un premier roman que j'ai trouvé très abouti, implacable.

1998. Détroit, ville US qui subit de plein fouet la crise des subprime. Il en résulte des quartiers entiers abandonnés, une ambiance glauque et déserte, on imagine les maisons vides non entretenues, la peinture écaillée, les planches cassées, l'auteur nous immerge dans une atmosphère vraiment particulière. Au milieu de ce désastre humain et économique, des enfants disparaissent. Leurs corps sont retrouvés dans dans endroits improbables. Stan, chargé de l'enquête, piétine.

2013. Détroit, toujours. Les enlèvements d'enfants ont recommencés, mais cette fois, le suspect a été interpellé. Une course contre la montre s'engage pour retrouver les enfants vivants. Nous retrouvons Stan, dont la vie personnelle s'est effondrée en même temps que sa ville. Alcoolique, divorcé, privé de son fils, il se bat pour contenir toute la violence qu'il accumule en lui depuis des années. Il fait équipe avec Sarah, qui vit dans le même flou artistique : elle n'arrive pas à avoir d'enfants, son mec vient de la plaquer, et pour couronner le tout, elle entend des voix. Voilà un couple d'enquêteurs bien bancal.

Jérôme nous livre un thriller de qualité, reprenant tous les codes du genre mais avec un soin et une minutie particulière. La construction est implacable, naviguant entre deux périodes, imprimant un rythme intense. Mais aussi en nous offrant la fin…au début, puisque le premier chapitre nous met face à l'arrestation du tueur. J'aime ce genre de structuration, car il faut pouvoir donner du grain à moudre à son lecteur et le tenir en haleine. Et c'est réussi ! Bien que l'on soit en possession de quasi tous les éléments pour résoudre cette enquête dès le début, on reste dans la brume jusqu'au dénouement.

La plume de l'auteur est fluide, légère, et acérée, rendant la lecture très agréable et prenante. Les révélations fusent, les retournements de situation nous happent, on n'a qu'un but : savoir qui se cache derrière « le géant de brume ». Les chapitres sont courts, ça dépote.

Quant à la fin, je ne l'avait tellement pas vue venir que j'ai du la relire une seconde fois. Quelle chute !

Un premier roman qui a tout pour plaire, un auteur que je vous conseille. Faites votre valise et partez pour Detroit, vous ne regretterez pas le voyage !
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Ce livre là c'est un sacré page-turner! Mais attention de ne pas tourner les pages trop vite quand même de peur de s'emmêler les neurones entre le passé et le présent. faut bien regarder les dates en début de chapitre.

ça se passe à Détroit, quasiment devenue un ville fantôme, que ses habitants sans emploi, sans avenir on fuit. du coup les institutions fonctionnent à minima, coupe budgétaire oblige. La police, les hôpitaux, les écoles. Bref la misère. Et pour couronner le tout un tueur en série s'en prends à des enfants.

L 'histoire débute en 2013 avec l'arrestation du géant de brume, ce terrifiant tueur que les flics recherchent depuis 1998. Et à partir de là, on s'accroche parce que l'auteur nous envoie plein de flash-backs ; Et au centre de tout ça il y a Sarah, jeune femme flic assez perturbée, et Stan flic fatigué et obsédé par ce tueur qu'il a traqué depuis 1998.

Entre Sarah qui entends des voix et Stan qui sombre de plus en plus après avoir fichu sa vie en l'air à cause de son obsession, faut rester concentré pour suivre le chemin tracé par l'auteur.

Du coup j'ai du mal à dire si j'ai aimé ou pas. C'était prenant, angoissant mais aussi perturbant. Et c'était sans doute ce que voulait l'auteur. Ou pas et alors je n'aurais pas tout compris.
Mais pour un premier roman Jérôme Loubry ne s'est pas trop mal défendu. Je vais lire son prochain, pour voir.

En 2013 à Détroit, shrinking town, la ville est en partie désertée par ses habitants ruinés et désespérés. Des quartiers entiers de maisons sont en ruine à l'image de la gare centrale. Dans cette ambiance d'apocalypse, des policiers sont à la poursuite du Géant des Brumes, un tueur d'enfants qui semble agir selon les paroles d'une vieille légende. Ambiance d'égarement, de violence, de cruauté à l'image du déclin de cette ville, d'un pourrissement intérieur des lieux et des souvenirs. L'écriture est agréable même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans et à suivre la chronologie des évènements (beaucoup de flash back). le suspens est plutôt prenant. Ce thriller est le premier de Jérôme Loubry (auteur français) et il est très prometteur à mon sens. J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce livre. le dénouement final est bien mené, inattendu, peut être un peu rapide à mon sens. A découvrir.
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2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l'Amérique n'est plus qu'une ruine déserte, un cimetière de buildings.
Cette nuit-là, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d'intervention qui encercle une maison et donne l'assaut. Mais aucun besoin de violence, le suspect attend, assis à l'intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi… » ?
L'histoire s'ouvre donc avec l'arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n'est innocent…

J'aime beaucoup lire cet auteur et c'est avec plaisir que j'ai lu ce livre. L'intrigue est intéressante. On lis les chapitres qui se passe au moment de l'histoire puis on revient en arrière. Et on repart dans le temps. Les personnages de Sarah et Stan sont attachants.

Détroit est une ville sombre et semblait sans vie. Sans compter sur le géant des brumes et la disparition inquiétante de multiples enfants.

Ce qui est drôle ici, c'est de commencer par la fin, plutôt surprenant. Mais cela fait son petit effet !
J'ai bien accroché avec nos deux enquêteurs principaux, Sarah et Stan, deux personnages autant torturés l'un que l'autre. Pour différentes raisons.

J'ai eu du mal à me mettre dans le bain, par manque de temps de lecture je pense. Lire chapitre par chapitre ne me permettait pas de me plonger à fond dedans et de suivre correctement. Par contre une fois lancée et avec le temps qu'il fallait, j'ai dévoré ce roman. Je voulais en savoir plus, toujours plus.
Une petite intrigue et un rebondissement un peux twist assez sympa !

Par contre, bien suivre les dates pour ne pas se perdre..... Y compris les jours !

Bonne lecture !

Mon avis :
Celui-ci est le premier roman de l'auteur j'en avais déjà lu d'autres et je l'ai trouvé très prenant.
Un premier roman abouti, plein de suspense. Une écriture travaillée. Une atmosphère terrifiante.
Il y a tout ce qu'il faut pour être embarqué dans ce tumulte d'enfants disparus. Des personnages avec des blessures et des caractères puissants.
Les chapitres s'enchaînent et sont courts ce qui ne laisse pas de répit au lecteur. le retour dans le passé nous permet de comprendre chaque détail.
Un thriller bien mené.
Il m aura juste manqué l'effet waouh de la fin, un tout petit peu plus de piquant sur le dénouement.

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Et voilà, avec Les chiens de Détroit, premier livre édité de Jérôme Loubry je clôture ma lecture de l'ensemble de la bibliographie de l'auteur. Je me retrouve comme beaucoup, dans l'attente du prochain, que voulez-vous ? C'est ça quand on aime ! Bon… revenons à l'essentiel, je dois vous dire que même si j'ai apprécié ma lecture, elle ne sera pas ma préférée. Je m'explique : pour ceux qui ont l'habitude de me lire, j'ai vraiment besoin de ressentir de l'attachement, de l'empathie pour les personnages et cette fois, c'est arrivé mais tard, trop tard. Heureusement, l'ambiance est un personnage à part entière, une fois de plus. Pesante, lourde, mélancolique. le décor est lugubre, Détroit, une ville qui, petit à petit devient fantôme. Après avoir connu ses années de gloire grâce à l'industrie automobile, elle coule, faisant fuir ses habitants qui pensaient quant à eux avoir trouvé un eldorado pour finalement aboutir à une désillusion. L'effectif de police est drastiquement réduit, coupe budgétaire oblige et la délinquance est omniprésente. Lorsque des enfants disparaissent puis sont retrouvés étranglés, c'est tout une légende qui prend vie. le Géant des brumes va-t-il être arrêté ? C'est l'enquête de Stan en 1998. 15 ans plus tard, tandis que l'enquêteur ne se remet toujours pas de son échec alors que le meurtrier court toujours, de nouvelles disparitions sont signalées et les quelques témoignages semblent montrer que l'histoire se répète.

On a donc Stan, flic désavoué qui s'accroche comme une moule à son rocher pour découvrir la vérité et on a Sarah, habituellement à la crim, elle est la coéquipière qui entend des voix, des murmures et qui vit un moment personnel difficile. Deux flics cabossés qui doivent faire équipe pour tenter, coûte que coûte de retrouver ces mômes disparus, de préférence vivants. le récit est alors construit sur une double temporalité, tantôt en 1998, tantôt en 2013. Un vrai sac de noeuds s'offre à nous et progressivement, étape par étape on va dépiauter tout ça. le rythme est soutenu, ponctué par les révélations autour des fêlures de nos enquêteurs.

La plume de Jérôme Loubry est singulière, sombre et poétique, loin d'être un thriller à cent à l'heure, il pose les fondations, il tisse sa toile petit à petit, nous emprisonnant en son centre. J'ai globalement aimé l'ensemble de ce livre même si j'admets qu'il est celui qui m'a le moins touchée de tous. Sa plus grande force est à mes yeux l'atmosphère qui prend beaucoup de place et qui compense un peu mon absence d'attachement pour les personnages. La fin quant à elle fût peut-être un peu trop rapide, l'affaire est bouclée en quelques pages alors que le dénouement est vraiment surprenant. Quelques éléments supplémentaires ne m'auraient pas déplus notamment autour de Stan et de Sarah.
En bref :

Entre le roman policier et le thriller psychologique, Les chiens de Détroit est un très bon 1er roman qui a ouvert la porte à 5 autres titres tous aussi différents les uns des autres et qui, en tout cas pour moi sont encore mieux. J'ai découvert le 1er livre de Jérôme Loubry après avoir lu tous les autres, ceci explique sûrement cela. Aujourd'hui j'attends deux choses avec impatience : le rencontrer dans quelques semaines au Festival Quais du Polar et la sortie de sa prochaine histoire, probablement l'année prochaine. Un auteur incontournable, ça c'est certain.
Lien : https://black-books.fr/2023/..

Un livre effrayant, très addictif qui nous emmène dans un tourbillon de questions, de suppositions, de frayeurs et qui ne vous laisse pas de repos avant de le refermer sur une vérité glaçante.
Un vrai bon thriller qui nous questionne sur ce pourquoi nous pouvons tant apprécier le genre.