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3,77

sur 984 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En bref, un thriller qui a du potentiel, mais qui ne l'exploite pas entièrement...

La plume de Jérôme Loubry est travaillée et maîtrisée, rendant les descriptions de la déchéance de Detroit très réalistes. le lecteur s'immisce dans cette ville fantôme, où la gloire et la grandeur de l'époque ont laissé la place à la pauvreté et à la délinquance.

J'ai eu un peu plus de mal à accrocher aux personnages et à l'intrigue : j'ai trouvé que le ton était très froid au départ malgré les circonstances de l'enquête ainsi que les passés tortueux du duo principal. J'aurais aimé qu'ils soient plus approfondis afin que l'on puisse souffrir et douter avec eux, les quelques chapitres sur la première enquête en 1998 ne suffise pas, à mon sens, pour comprendre l'impact psychologique sur Stan.
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Avec Les chiens de Détroit, Jérôme Loubry signe un très grand roman policier. avec des pointes de thriller et de suspense psychologique.

Pourquoi ne classifiè-je pas ce livre de thriller, pour la simple est bonne raison qu'il l'est uniquement dans les 30 dernières pages qui constituent le sprint (bouquet) final. Auparavant, l'histoire se concentre plus sur l'enquête, la ville et les personnages, au détriment de l'action et des rebondissements de situation.

En effet, l'atout phare de ce roman est de nous projeter dans une atmosphère de désespoir. Que ce soit la déchéance de la ville qui sombre de plus en plus vers la faillite, contraignant la mairie à abandonner ses services fondamentaux et à ses habitants leurs maisons, ou bien la chute des inspecteurs cherchant à démasquer le Géant de brume, auteur de nombreux kidnappings. Au fil des pages, le lecteur sombre de plus en plus en découvrant de nouveaux abîmes de la ville, que l'on surnomme alors Destroy Town; ou des inspecteurs relégués aux tâches subalternes.

Alors, on se laisse endormir dans ce conte maléfique, au risque de ne plus s'interroger sur l'enquête et démasquer le meurtrier. D'ailleurs on subodore l'origine du problème, mais comme les inspecteurs il nous manque les éléments pour en trouver la clé. L'originalité de la clé du mystère compense la relative évidence du meurtrier.

Enfin, notons que le prix est assez imbattable dans sa catégorie et par rapport à ce qui se pratique actuellement, compte-tenu de la durée de lecture de ce roman. En plus de ravir le lecteur, cela plaira à notre portemonnaie.
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Un bon roman policier où toutes les ficelles pour vous filer des frissons sont réunies. Une histoire qui commence dans les années 90 des enlèvements et des meurtres d'enfants sont perpétrés mais le coupable jamais arrêté. 15 ans après les enlèvements recommencent le dossier est réouvert avec à la tête de l'enquête une jeune fliquette, elle devra faire équipe avec l'enquêteur de l'époque qui n'a pas réussi à élucider cette affaire. Hormis les quelques clichés, le flic mal dans sa peau et la coéquipière qui traine un secret, Jérôme Loubry mène le lecteur par le bout du nez jusqu'à une fin étonnante. Un auteur à suivre...
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Je vais être très franc. Ce roman m'a fait très peur. Peur comme c'est le cas pour tous ces romans pour lesquels les critiques s'emballent au point d'en faire des oeuvres inoubliables, créant alors chez les lecteurs des attentes trop souvent déçues. Peur ensuite parce que durant les 200 premières pages, j'ai passé mon temps à me dire "Mais j'ai déjà lu cela quelque part". En gros, une impression de réchauffé. Après tout, on peut aussi se dire que pour un premier roman, on cherche à reproduire ses modèles et cela s'avère somme toute normal. Sauf que Jérôme Loubry ne s'arrête pas à ces 200 pages et passe la deuxième, puis la troisième avant de s'emballer pour un rodéo final de 100 pages parfaitement réussies voire inoubliables. Je confirme : ce roman est un petite bombe même si elle s'avère à retardement.

L'auteur situe, tout d'abord, son récit dans un Détroit aux décors quasi apocalyptiques. On a presque du mal à s'imaginer que cette ville en soit arrivée à un tel niveau de délabrement voire de destruction. En lisant certaines descriptions, celle qui fut la ville de la réussite industrielle il y a quelques dizaines d'années ressemble, les crises passées, aux décors de la série "Walking Dead", les zombies en moins. Même si l'intention ici n'a rien de politique, on a du mal après une telle lecture à croire aux belles promesses concernant la puissance de l'industrie américaine même sous une présidence aussi bienveillante que celle de Barack Obama. Ici, c'est la toute-puissance de l'époque des subprimes qui explose aux yeux du lecteur et le moins que l'on puisse dire, c'est que le capitalisme en prend pour son grade. Une telle toile de fond ne peut alors donner lieu qu'à une histoire particulièrement glauque.

Et en matière de glauque, Jérôme Loubry semble s'y connaître. Alors oui, comme je l'ai indiqué, les 200 premières pages sont un peu décevantes car on a un sentiment réel de déjà lu : un enquêteur qui foire son coup d'autant que sa vie privée est en déconfiture totale, une jeune inspectrice schizo faisant un peu penser à Clarice Starling face à un nouvel Hannibal, non cannibale certes mais tueur d'enfants pour le coup, une enquête qui rebondit après plusieurs années quand le serial killer semble reprendre du service... Autant d'éléments trouvés dans bon nombre de thrillers déjà écrits. Mais là où Jérôme Loubry affiche clairement sa patte personnelle, c'est en donnant aux lecteurs 95% des indices pour résoudre l'énigme dès les premiers chapitres sans qu'ils soient en mesure de les identifier tout de suite (à titre d'exemple, le rappel régulier de la légende du fameux "Géant" qui prend une toute autre signification entre le début et la fin du roman). Une fois les 5% restants révélés au détour d'une conversation, une centaine de pages avant la fin, l'esprit du lecteur se met en branle et commence peu à peu à mettre en place le puzzle révélant un dénouement totalement surprenant et d'une logique glaçante et implacable. Dans cette histoire, rien ne relève du hasard et c'est la raison pour laquelle Sarah Berkhamp aurait sans doute préféré ne jamais en connaître l'épilogue car on peut dire que c'est elle la grande perdante sur tous les plans dans l'histoire. On appréciera le recours aux explorations récurrentes dans l'esprit de Sarah Berkhamp qui sèment le trouble dans celui des lecteurs une bonne partie du récit. Franchement, la larmichette n'était pas très loin à la fin en ce qui me concerne et je ne suis pas un grand sentimental.

Le terme de "rédemption" prend également tout son sens une fois arrivé au terme du roman, même si celui qui l'a souhaité se révèle être le seul à ne pas la connaître. Je rassure tout le monde, rien d'ésotérique dans l'histoire, seulement des personnages désireux de faire la paix avec eux-mêmes et leur entourage. le Géant de brume aura, cependant, réussi une chose dans ce roman : "délivrer" de leur passé ceux qui en étaient les esclaves même si cela rime pour certains avec "sacrifice de soi ou des autres".

Au final, un excellent polar à découvrir sans a priori tant le dénouement se révèle être une véritable réussite.
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Ce roman part fort et nous harponne. Mais l'excitation retombe à cause de longueurs et encore des longueurs sur le délabrement de Detroit, la misère causée par les «subprimes» pour finalement repartir très fort. Bref, je suis mitigée mais ce premier roman annonce un auteur à surveiller!
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J'ai vraiment passé un très bon moment avec cette enquête. Tour démarre sur les chapeaux de roue et tout au long du récit, on reste sur le même rythme !

Enfin un thriller digne de ce nom qui tient ses promesses : atmosphère anxiogène, personnages qui dépotent, enquête qui tient la route. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un pur moment de lecture.

Quant à la fin, j'étais loin de me l'imaginer ! Elle est tout simplement exceptionnelle !

Pour les amateurs de sensations, d'adrénaline et d'enquête bien menée, n'hésitez pas un instant ….
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Une histoire qui a pris une tournure totalement inattendue !
Ce thriller est divisé en 3 parties mais pour moi il y en a deux bien distinctes. Et mon avis est bien différent de celui imaginé au début, suite à la lecture d'une 2ème partie véritablement engloutie !

À Détroit, en 1998, la légende du « Géant de Brume », une créature immense qui enlève des enfants, sème la peur chez les petits qui finissent par grandir en le rendant réel. Tellement réel que lorsque 7 petits corps sont retrouvés, tous tués de la même manière, la piste du Géant de Brume est la plus plausible. Ce tueur insaisissable laisse derrière lui un flic torturé, seul et qui culpabilise.
Des années plus tard, en 2013, de nouveaux enfants disparaissent et la piste du Géant de Brume est en tête de tous les policiers. À la charge de l'enquête, Sarah le retrouve et tente de lui faire avouer où il cache les enfants disparus. Mais depuis son enfance, des voix dans sa tête l'empêchent d'avoir les idées claires et cette façon que l'accusé a de vouloir se rapprocher d'elle la trouble profondément.

Malgré une première partie où le chapitre annonciateur marque la fin de cette chasse à l'homme, j'ai trouvé qu'il fallait un peu de temps pour se faire happer par la légende. On alterne entre les époques et le couple ancien/nouveau flic met du temps à trouver son rythme.
Mais une fois la seconde partie entamée, alors LÀ c'est une lecture d'une traite qui s'annonce !!!
Comme si tout s'accélérait alors qu'on pensait avoir tout compris sur l'intrigue complexe imaginée par l'auteur. Les certitudes du début s'effondrent pour laisser place à une fin beaucoup plus profonde, touchante, brutale et déroutante. Comme si Jérôme Loubry avait tout planifié depuis le début pour que le lecteur tarde légèrement à s'attacher à ses anti-héros, imagine une fin, un scénario logique et qu'à un moment, sans crier gare, il laisse entrevoir des émotions tellement puissantes qu'elles posent une question :
Les bourreaux ne sont-ils pas des victimes au commencement ?

Je remercie les éditions Calmann Lévy car la légende du Géant de Brume s'est murmurée au fil des pages et je ne pourrais l'oublier de sitôt.

Si je le conseille ? Oh oui ! C'est une histoire sombre sur les traces d'une légende qui effraie les enfants mais qui prend une tournure de thriller psychologique avec des personnages antipathiques qui se révéleront touchants. J'ai adoré et j'insiste, malgré ses 3 parties, il y en a deux à mon goût dont une qui devient un véritable page-turner et qui vous empêchera de refermer ce livre avant de l'avoir terminé !
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Nous voici avec un thriller efficace. Ce roman joue la carte du passé qui ressurgit, comme dans beaucoup de thrillers.
Avec une bonne dose de psychologie, on ne peut que penser à la célèbre série « Esprits Criminels » (Criminal Minds) et pourrait être le scénario parfait pour un nouvel épisode.
Autant le dire de suite, c'est un pur thriller. Action, action, action, un duo homme-femme qui enquête. Un flic tourmenté, évidemment divorcé et une policière plus jeune, un peu perturbée (beaucoup). Un méchant très méchant qui s'attaque à des enfants. Vous allez me dire, ok, déjà lu. Mais non, ce roman tire son épingle du jeu car les personnages sont bien étudiés, l'histoire est vraiment prenante et il a un atout de taille, le personnage principal : Detroit.
L'auteur intègre dans son roman cette ville, Detroit, ou Destroyt, ou Motown, dans son récit comme un personnage à part entière. La ville et son histoire sont très présentes.
Et c'est là que ce roman devient intéressant. On y voit une sorte de « chute de l'empire américain ». Detroit, ville phare et parmi les plus prospère des Etats-Unis, devenue ville au taux de criminalité record. Une ville détruite par les différentes crises économiques. Une ville qui voit sa population la déserter. Une ville qui s'écroule.
L'auteur joue aussi sur la corde sensible avec ces victimes qui sont toutes des enfants.
Le dénouement est peut-être amené un peu trop brutalement et semble du coup un peu « tiré par les cheveux » mais on est là dans le genre thriller donc ça passe bien.
Les Chiens de Détroit est le premier roman de Jérôme Loubry qui laisse entrevoir un gros potentiel dans le thriller.
Tous les ingrédients y sont, reste juste peut-être à développer le tout.
Cela reste un très bon thriller, parmi les meilleurs de cet automne.

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Les chiens de Détroit de Jérôme Loubry
Celui ci se présente comme le thriller à ne pas rater.
J'ai été conquise dès le début, l'arrestation du tueur présumé, Simon Duggan qui est interpellé chez lui dès le premier chapitre, nous donne une étrange impression, une fascination.
L'auteur nous présente Détroit, cette ville devenue déserte, où le nombre de maisons abandonnées fait froid dans le dos.... Sa représentation nous familiarise avec ce trou pourri, après une recherche fouillée que l'on doit souligner.
Détroit possède un taux d'homicide grandissant et des enfants qui disparaissent...
J'ai vite compris que ce qui allait être mon principal attrait pour ce thriller était ce décor poussiéreux et cette ambiance angoissante et très oppressante ..avec un fond de légende...Le Géant de brume, celui qui vient prendre les enfants....
Entre le début et la fin je me suis un peu perdue, avec l'enquête, entre les alternances et les flashbacks qui m'ont un peu déroutée, car ce sont les prémisses d'une enquête en 1998 et son évolution en 2013.
Un pan du dénouement que j'ai peut-être vu venir trop tôt mais ces points ne m'ont pas gâché ma lecture.
Le style narratif est assez addictif,une écriture franche et fluide malgré les points que j'ai cités ci dessus,
La force de ce roman se retrouve clairement dans le talent indéniable que possède l'auteur dans un registre comme celui-ci, celui d'être plongé dans cette atmosphère noire et dramatique.
On est clairement dans un thriller à succès et c'est mérité.
J'ai pu lire ce roman en avant -première grâce à NetGalley et les éditions Calmann-Lévy Noir que je remercie vivement.
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Roman assez court qui se lit facilement. Pour moi l'essentiel y est : rythme soutenu, alternance de points de vue, rebondissements. Un bon polar. Si je n'ai pas vu venir la révélation finale, j'ai trouvé la fin de l'enquête et les choix des protagonistes un peu tirés par les cheveux et pas forcément logiques.
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