'ai eu la chance de gagner ce roman à un concours organisé par Pauline (@la_bibliotheque_de_mikado) et je ne peux que la re-re-re-mercier pour cette superbe découverte. Donc, voilà, Pauline, re-re-re-merci !
Je découvre donc cet auteur grâce à ce thriller haletant, dont la construction n'est pas sans rappeler les poupées russes (je ne parle pas du film de
Cédric Klapisch mais des matriochkas). L'auteur interpelle le lecteur dès le prologue, par l'intermédiaire de François Villemin, professeur de psychologie à l'Université de Tours, qui s'adresse à ses étudiants. Quel est donc ce fait divers qu'il s'apprête à dévoiler à ces futurs praticiens avides d'en découdre et dont il n'existe aucune référence, et pourquoi, justement, n'en existe-t-il aucun registre ? Saurons-nous trouver la solution à cette énigme ?
On quitte alors cette salle de cours en septembre 2019 pour faire un bond en arrière jusqu'en 1949, puis on sautille à nouveau jusqu'à novembre 1986, pour enfin revenir en 2019, avec pour seul objectif : découvrir qui est Sandrine, cette femme retrouvée errant sur la plage, couverte de sang, dans un état second et qui ne cesse de répéter en boucle la même histoire.
Nous, lecteurs, on pavoise, croyant avoir une longueur d'avance sur l'inspecteur chargé de l'affaire, puisque nous avons lu les chapitres qui précèdent son arrivée dans l'histoire. Ingénus que nous sommes (oui, car je suis presque certaine que vous non plus n'avez vu ou ne verrez rien venir) !
Jérome Loubry nous entortille les méninges comme un churro dans de l'huile à frire !
Ayant vécu l'abominable, Sandrine se réfugie en elle-même, mélangeant illusion et réalité, jusqu'à faire de ses chimères protectrices sa propre réalité. Mais comment démêler le vrai du faux ?
Bref, une intrigue palpitante, menée en main de maître par l'auteur qui nous balade du début à la fin, nous livrant des histoires dans l'histoire, ou plutôt une histoire dans des histoires, tout en abordant des questions psychologiques fort captivantes ou, en d'autres termes (et de manière très simpliste, je l'avoue), comment le cerveau se livre à une machination stupéfiante pour se soustraire à la souffrance.
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