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EAN : 9782940402113
88 pages
Ad Solem (08/04/2008)
4/5   3 notes
Résumé :

Libraire à Lourdes, l'auteur est un vrai poète qui ne reste pas au pied des montagnes sans en déplacer une ; qui ne cotoye pas le mystère sans y goûter.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pèlerin des mots, le poète Philippe Mac Leod nous invite à un long voyage en nous-mêmes afin d'y retrouver ce qui nous fait vivre. Musique du silence au coeur même des mots et des images, sa poésie ouvre en nous un espace inconnu et quelquefois inhabité. Écoutons cet appel à être vrai, à laisser le temps nous saisir. Au milieu de tant de bruits, de fausses idées et de valeurs qui n'en sont plus, sachons revenir à l'essentiel : la vie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Que cherchons-nous, sinon ce que déjà nous portons ?
Où courons-nous, sinon vers le coeur brûlant qui nous anime ?

Nous sommes toujours en route, je ne puis me concevoir qu'en marche. L'inconnu, en tous sens nous le poursuivons. Mais c'est Lui qui nous habite. Il nous talonne, nous aiguillonne.

Le chemin s'invente, son mouvement même l'engendre. Les sources de la vie secrètement le creusent, du profond de notre chair, en nous projetant, nous chassant toujours plus avant.
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À cette hauteur où le vent souffle toujours froid …


Extrait 2

Un souffle irrésistible alors me soulève. D’un centre unique à toute la
Création, il me semble participer à cette force ininterrompue, à cette
Âme enfouie qui travaille à notre insu.

Tout est en nous. Mais le plus intime de nous reste un au-delà.

Tout est là déjà… mais tout le reste à accomplir, dans une prodigieuse
efflorescence qui nous dépasse infiniment.
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À cette hauteur où le vent souffle toujours froid …


Extrait 1

Combien de fois, éveillé avant le jour, sous les arbres encore sombres,
me suis-je laissé gagner par la grandeur des aubes où les montagnes
se déplient une à une, comme des pétales mauves sur une tige invisible.
Devant ces masses immobiles et solennelles, puissantes mais sans fierté,
sans violence aucune, légères même dans le poudroiement de l’azur,
il n’y a plus que cette explosion de silence à recueillir, cette éclosion
d’un premier jour qui rouvre les yeux, effleure le front d’une fraîcheur
éternelle.
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