Un roman qui s'attaque au fameux thème de l'été moisi à passer chez des vieux croutons... En effet, notre héros, Timothée, se lamente d'être envoyé sur la période estivale chez ses grands parents, qu'il n'a quasiment jamais vu de sa vie. Et pourtant, ce jeune garçon qui aime lire au coin du feu est ce qui s'apparente le plus à un retraité ! Lui qui espérait au moins rester vautré à bouquiner va vivre une aventure improbable, qui va l'obliger à sortir de sa zone de confort !
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Commencé l'année dernière, je n'ai jamais pris le temps de finir cette lecture alors que pourtant j'accrochais bien à l'humour de son intrigue et de son héros. Raconté à la première personne avec plein de didascalies et autres références au théâtre, on ne s'ennuie pas.
Je ne sais plus pourquoi je l'avais laissé de côté mais ma lecture est maintenant trop lointaine pour que j'ai envie de la finir.
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Ce roman d'Aurélie Magnin commence tout en douceur, le temps de mettre son lecteur en confiance, au sein d'un bon fauteuil moelleux. Et puis, soudainement, surprise !, l'autrice sort de son chapeau des revirements inattendus et surprenants.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Acte IV - 15h30 : Traité de paléontologie
En sortant de l'école, je me suis dirigé vers la bibliothèque. Quel rayonnage visiter juste au début des vacances d'été ? Non, pas le rayon voyage. Pas de guide sur l'Italie, la Grèce ou une île paradisiaque. Au lieu de ça, je suis allé me renseigner un peu sur les joyeusetés de mon été :
Soins aux personnes âgées. Arthrose et maladies séniles. Vieillissement et déplacements.
J'avais vu un documentaire sur les maisons de retraite quelques jours plus tôt et j'en faisais encore des cauchemars. Si je devais passer plusieurs semaines chez mes grands-parents, il fallait que je me prépare psychologiquement. Je n'avais aucune idée de ce à quoi m'attendre, alors je parcourais tous les chapitres.
Une heure plus tard, j'étais livide avec des nuances de vert. Ce livre n'aurait jamais dû contenir de photos, les mots étaient déjà bien assez explicites. (pp. 36-37)
Elle est toujours si délicate, toujours pleine d'égards. Elle a dû être char d'assaut dans une autre vie possible. A vérifier. (p. 164)