Je remercie l'Impératrice de l'Ombre qui est l'auteur de tout le mal, le massacre du sang qui coule ici. Qui a détruit, brûlé, calciné mon monde. Grâce à toi Impératrice des Ténèbres, je ne vis plus. Mon malheur est ton bonheur, mes larmes ta liqueur. Pour toi je ne suis qu'un monstre, je ne suis que la personnification du vice et de la luxure. Tu m'as mise à terre, mais la soif de la revanche me donne la force de me relever.
C'est pour ça que je t'Honore et t'Adore. Que je prie,
Que je prie chaque jour et chaque année,
Pour que tu ailles Vivre en Enfer,
Rejoindre le couloir des Ombres blâmées gardé par Lucifer.
Je veux que ma poésie t'Écrase et te Pulvérise.
Vers ce lac, il y avait plein de lucioles,
Ces petites fées des lacs me fascinaient.
Puis, un jour j'ai voulu en prendre une,
J'avais pris un bocal.
Après plusieurs minutes d'attente,
J'ai fini par réussir à en attraper une.
(...)
Après ces mots, j'ai fait demi-tour,
Et j'ai rapporté la luciole au lac.
Depuis, lorsque j'y retourne,
Je vois ma luciole,
Elle brille toujours autant qu'autrefois.
L'amitié c'est comme les lucioles
Il faut lui laisser sa liberté.
Enfermée elle finit par s'éteindre,
Et par perdre sa magie.
Mon âme est prisonnière de son cimetière.
Où chaque nuit vient un spectacle
Morne et gai.
Les morts se lèvent,
Les cadavres prennent vie,
Les fantômes viennent.
Et ils dansent ou jouent au clair de lune.
(...)
Pour nous lier au-delà de la mort,
Ce soir auront lieu Nos noces funèbres.
Je serai donc mariée à un cadavre,
À un cadavre exquis.
La lune se reflétait dans l'eau,
L'eau était si limpide qu'on pouvait la confondre avec un miroir,
Le vent faisait danser les branches des arbres,
Les feuilles glissaient sur l'eau,
Les fleurs des orangers dansaient tout en parfumant l'atmosphère,
Et les lucioles qui brillaient de mille feux,
Orchestraient cette symphonie.
Il me semblait que ce spectacle féerique,
Sortait d'un conte de Grimm.