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EAN : 9782748380125
230 pages
Publibook (15/04/2012)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Ce roman vient d'être réédité chez Dorval éditions., sous le nom de plume de Caroline Comte; il est maintenant intitulé Le voyageur de Sirius et se propose à la lecture avec un texte remanié et épuré.

Vous avez soif d?évasion? Alors entrez dans la danse au bal des aliens. Visitez une cité souterraine martienne. Dissimulez-vous dans le spatiobus à destination de la constellation d?Orion. Abreuvez-vous de la beauté des paysages intersidéraux. Abandon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Faut-il aller sur Mars pour écrire des romans ?

Dernier volet d'une trilogie, le Roman interstellaire de Enlila Apkallu, apporte les réponses aux questions qu'avait posées le premier, mais de manière magistrale et étonnante. On se rend compte que Caroline Maillet tenait fermement les fils de cette histoire... rocambolesque (impossible maintenant d'employer cet adjectif sans penser à Enlila, qui croise justement Rocambole et d'autres personnages au cours de ses aventures !) le tissage est parfait et le lecteur n'en découvre le dessin (le dessein aussi !) qu'à la toute fin. Ainsi les précédents volumes en sont-ils aussi éclairés et s'enrichissent-ils de ce dernier épisode.
Enlila Apkallu est une romancière qui a maille à partir avec ses personnages : c'est le début du premier roman (Le Roman alimentaire de Enlila Apkallu). S'en suivent des aventures où le temps et l'espace n'ont plus les dimensions et les limites que la raison leur donne. Fiction et réalité se fondent ou s'opposent : une mise en abyme vertigineuse, où le lecteur a l'impression de perdre pied aussi par moments ! Mais Caroline ne se contente pas d'entremêler réalité et fiction, elle associe aussi science et fiction ! Des recherches très pointues nourrissent ses trois romans : elles touchent à la biologie, à L Histoire, aux mythologies, à l'astronomie, à la littérature ! Pas moins !
Nous sommes cette fois sur Mars, et c'est là qu'un grand secret va être révélé au lecteur. Impossible bien sûr de dire lequel ! On peut juste donner un indice, qui est aussi un cliché de critique littéraire : « La romancière est habitée par ses personnages. » Seulement le cliché ne va pas être un lieu commun cette fois ! Caroline Maillet entraîne le lecteur dans l'espace et donc dans le temps, à des années-lumière. Et celui qui aurait l'esprit trop rationnel est malgré lui emporté : le texte repose sur des connaissances scientifiques avérées et il y a un personnage, Marco, qui d'une certaine manière représente ceux qui aiment « garder les pieds sur terre » ; il va justement s'envoler d'abord avec beaucoup de réserves, puis va accepter la « science-fiction ». On va le suivre... D'autre part, le travail de l'écriture offre des images d'une grande poésie, débridées par l'imagination qui parcourt l'immensité interstellaire.
La trilogie est une sorte de grand voyage, quasi initiatique : le départ et l'arrivée sont un même point, pourtant, tout a changé entre temps. L'auteure est parvenue à inventer ainsi une métaphore de la création romanesque : comme Ovide et Pirandello dont elle place en exergue des citations, elle interroge le mystère de l'écriture. Sans jamais tomber dans la théorie, elle écrit des romans où l'imagination naît de la réalité, la dépasse, l'invente même, puis y revient après l'avoir transformée. C'est à Pirandello qu'elle laisse le mot de la fin : « … vous voilà condamnés à ce merveilleux supplice d'avoir devant vous , à côté de vous, d'une part la fiction, et d'autre part la réalité, sans être capables de distinguer l'une de l'autre !... » (Chacun sa vérité)

Evelyne de Martinis

Le Roman alimentaire de Enlila Apkallu
Le Roman athlétique de Enlila Apkallu
Le Roman interstellaire de Enlila Apkallu
Mon petit éditeur
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Critique écrite pour les Agents littéraires ...

Le roman interstellaire de Enlila Apkallu est le dernier volet d'une trilogie. Là, je me dis que ça ne va pas être possible pour moi de lire et critiquer ce roman sans avoir lu les deux premiers tomes. Je fais donc quelques recherches sur internet et décide de demander directement à Caroline Maillet via le réseau social commençant par un F et finissant par « ook » (rien à voir avec le Bibliothécaire de Sir Terry Pratchett) si le fait de ne pas avoir lu les précédents tomes était gênant pour la compréhension de celui-ci. Tout va bien, les trois romans peuvent être lus indépendamment les uns des autres, des rappels des événements antérieurs ont été glissés dans le texte … so, lets go !

Le roman interstellaire de Enlila Apkallu » est étiqueté Science Fiction par la maison d'édition Mon Petit Editeur. Pour ma part, je classerai ce roman dans la catégorie « roman policier de science fiction ». On peut presque le découper en trois parties. La première commence sur Mars lors du couronnement de Cydonia la nouvelle reine des martiens (qui n'est autre que Enlila Apkallu réincarnée en elle) et nous emmène sur Meissa accompagnée de Marco Niccolopo (humain de son état et ancien policier devenu astronaute). Je dois avouer que malgré les rappels d'événements glissés dans le texte, c'est un peu difficile de rentrer dans l'histoire. le fait qu'il y ait un « avant » se fait grandement ressentir, notamment par les 15 notes de bas de page renvoyant aux deux romans précédents.

Voilà donc nos héros sur Meissa, véritable personnagothèque où tous les personnages de littérature vivent ensemble dans l'attente qu'un auteur veuille bien les mettre en scène. Sur cette étoile, Cydonia / Apkallu et Niccolopo sont à la recherche de Line Tile (personnage d'un roman de Enlila Apkallu). Ils sont aidés dans cette tache par des personnages célèbres de littérature que nous prenons plaisir à retrouver.

La seconde partie nous amène en Chine à Pékin en 2021 où Cydonia est redevenue Enlila Apkallu afin de reprendre l'écriture de son roman inachevé et ainsi permettre à Line Tile de retrouver sa fille qu'elle a eue avec un Dieu. Véritable roman dans le roman, on suit ici l'écriture et les aventures de Line Tile. Tout peut arriver puisque l'auteure et son héroïne sont en contact direct !

Enfin, la dernière partie nous ramène sur Mars et ses satellites pour délivrer la fille de Line Tile prisonnière des Dieux. Nous revivons ici de grandes scènes de la mythologie greco‐romaine où se croisent aussi bien des cafards et des mantes religieuses géantes, des tigres, des lions, le monstre du Loch Ness, la Chimère, Pégase, Cerbère, une licorne et des dragons.

Il est vrai que le roman interstellaire de Enlila Apkallu part un peu dans tous les sens, qu'il faut je pense avoir lu les précédent tomes, le roman alimentaire de Enlila Apkallu et le roman athlétique de Enlila Apkallu, ne serait-ce que pour bien cerner les protagonistes de cette histoire. Caroline Maillet s'est beaucoup documentée sur les faits historiques, littéraires et scientifiques. Cela se ressent dans l'écriture et c'est plutôt une bonne chose, ça nous permet, à nous lecteur, d'avoir des points de repère réel au milieu de cette fiction. Je reste légèrement sur ma faim sur certains aspects de ce roman. La personnagothèque est une idée qui ouvre énormément de possibilités de rencontres, mais se résume juste à quelques personnages. Pareil pour la scène de la délivrance de la fille de Line Tile qui tient à peine sur cinq pages alors que, là aussi, le potentiel de l'idée d'utiliser la mythologie greco‐romaine comme référence est excellente.

Caroline Maillet réussit dans ce roman à nous faire oublier que c'est elle le véritable auteure et non Enlila Akpallu. J'ai bien aimé la dernière citation du roman (que je laisse aux lecteurs le soin de découvrir) qu'elle signe : « Citation choisie pour vous par la véritable auteure de ces récits, Caroline Maillet »

Et s'il fallait mettre une note, ce serait: 2,5 une note qui serait surement revue à la hausse si j'avais lu les tomes précédents.
Lien : http://www.les-agents-litter..
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En conclusion de ma chronique du premier volume, j'annonçais de façon prémonitoire: "Vous finirez la tête dans les étoiles de l'imaginaire, du possible et de vous-même".

Le plus abouti, le plus déroutant, le plus passionnant des trois romans signe le retour de la Science-Fiction. Trop souvent le genre propose une création d'un ailleurs trop proche de notre monde. Tel n'est pas le cas !

L'imagination de Caroline Maillet envahit votre esprit comme elle a dévoré le sien offrant un monde où aucune règle humaine ne prévaut.

Au détour des aventures endiablées des personnages tous plus attachants les uns que les autres, le lecteur pourra, comme saisi de paréidolie, percevoir le questionnement sur le hasard ou le réel. de même la métaphysique de la Vie et la Mort est posée discrètement et essentiellement.

Bienvenue sur la Planète Mars accompagné de la Souveraine Cydonia ; voyagez à bord des incroyables spatiobus d'Orion à la sombre Phobos (peur en grec). Bon voyage dans l'Univers décrit par la plume d'argent de Caroline Maillet/Enlila Apkallu: "Il ne pouvait détacher son regard du prodige affiché dans la transparence de cet écran ouvert sur l'infini de méconnaissance de l'Univers".

Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ces Dieux en courroux ne pouvaient ignorer le fait dramatique que toutes les civilisations terrestres étaient dorénavant dotées d'armes de destruction massive, bactériologiques, météorologiques, nucléaires. Face à ce danger incontrôlable même par eux, ils préféraient attendre sagement que la Terre s'autodétruise comme elle s'appliquait à le faire, méthodiquement, depuis plus de vingt-cinq ans, en induisant, par inconséquence ou par intérêt mercantile et financier, des désastres à répétition.
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Tous les personnages imaginaires du monde résident sur une très belle étoile. Les créateurs n'ont qu'a laisser leur intuition les guider vers elle. C'est comme une immense bibliothèque où tout ce qui doit être semé dans les champs de la littérature attend patiemment.
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Comme tu pourras le constater, les voies de l’imaginaire sont impénétrables.

Ma mission est terminée.
Mes identités multiples se sont réunifiées.
Le réel a rejoint la fiction.
La fiction à englobé le réel. Je ne sais pas bien où sont les limites.
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Je viens de te le dire, je n'ai pas besoin de manger. Je trouve du reste qu'avaler ces chairs animales, ainsi que vous le faites, est un peu répugnant.
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Lorsque la Terre serait enfin terrassée, les autres planètes pourraient retrouver le paradis perdu par la faute de ces êtres drogués de matérialisme.
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