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3,82

sur 192 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Los Angeles 1953, Larkin Moffat, producteur de seconde zone dans l'industrie du cinéma, se cantonne dans des westerns où le principal acteur est un vieux comédien sur le déclin. Il est contacté par Chance Buckman et Annie Morrison des militaires. Leur mission est de produire et lui faire réaliser des films mettant en scène l'armée pour en faire la propagande et diffuser une image positive, destinée à séduire les jeunes susceptibles de s'engager, la société de production l'AFE - l'American Family Entertainment venant d'être créée à cet effet. L'occasion est trop belle pour Larkin, ambitieux et prêt à tout, qui se voit attribuer deux millions de dollars et y trouve l'opportunité de placer sa jeune maitresse Didi Brumelle dans le rôle principal. C'est sans compter avec Jack Dragna, un maffieux sur le retour qui finance le projet, et qui lui, souhaite imposer Liz Montgomery, sa protégée, dans le premier rôle féminin. de son côté le père Starace, bien introduit dans le milieu du cinéma, écume les réunions et les manifestations des producteurs et réalisateurs pour collecter des fonds destinés à financer ses actions de bienfaisance, mais dans cette époque baignée par le Maccarthysme, il n'est pas bon d'être homosexuel. C'est lors d'une de ces soirées que Jacinto, son jeune amant latino sympathise avec Liz et Didi, les deux femmes se sentant attirées l'une par l'autre. Les évènements vont se précipiter, le magot de deux millions devenant l'objet de tous les désirs.

Avant les diamants est une sorte de fresque noire et cynique du cinéma ou plutôt de ses dessous sordides où tous les coups sont permis entre promotions canapé, de plein gré ou sous contrainte, parties fines où drogues et stupéfiants coulent à flot, autant que l'alcool, photos compromettantes servant de moyens de chantages, élimination de starlette de façon sadique, tous les moyens les plus bas et cruels sont bons pour arriver à ses fins - obtenir un rôle ou la réalisation d'un film. Avant les diamants est donc une vision au vitriol de l'industrie américaine du cinéma, sous le joug des producteurs eux-mêmes pilotés par les agences gouvernementales - en tète l'armée - pour véhiculer le bien fondé d'une politique ou d'un style de vie, le tout sous censure du Maccarthysme.
Même si la galerie de personnages est bien incarnée, j'ai trouvé le récit très froid, un texte à charge qui probablement aborde des problématiques réelles mais qui m'a oppressée. Servi par une écriture au scalpel, le roman est épuisant dans la cruauté et le cynisme, avec des séquences de sadisme, des personnages bien dessinés mais peu sympathiques
Très noir et très crû.
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Hollywood, formidable instrument de propagande, un Panzer idéologique qui depuis que le cinéma existe inonde la planète. Los Angeles 1953. le gouvernement américain s'effraie, les pontes des studios réclament plus de liberté et un nouveau cinéma pointe le bout de nez.

L'armée est bien décidée à prendre le contrôle de toutes les séries B prochaines, pas question que de petits films indépendants sapent le moral de notre belle jeunesse.

Le major Chance Buckman et l'agent Annie Morrisson sont dépêchés pour mettre en chantier un premier film « indépendant », ils doivent trouver un producteur et un scénario, pour le financement, il y aura toujours un mafieux qui raclera ses fonds de tiroirs pour blanchir ses dollars dans la machine à rêves. On ne fait pas forcément des films pour créer des oeuvres d'art, mais plutôt pour pouvoir s'en acheter.

Un producteur sans scrupules qui s'imagine déjà jouer dans la cour des grands, des starlettes prêtes à tout, un curé amoureux, des flics très ripoux, des tueurs à gages et deux millions de dollars en cash : la triste mais fascinante comédie humaine peut commencer.Sexe, drogue, flingue et vitriol en vingt-quatre images secondes.

Dominique Maisons, en vrai cinéphile mordu- il nous l'avait déjà prouvé avec un précédent roman, nous livre un polar très noir traversé par tout ce qui a fait Hollywood dans l'après-guerre, un véritable name-dropping glamour et désenchanté.

Très documenté, « Avant les diamants » est une méticuleuse déconstruction du mythe Hollywoodien.

Le lecteur, pris par une écriture vive et haletante a parfois du mal à dénouer le vrai du faux. Mais si le mythe est plus romanesque et trash que la réalité, imprimons le mythe.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je suis de retour de Los Angeles où j'ai passé 15 jours auprès de malfrats, de starlettes et de monstres sacrés (Hedy Lamarr, Errol Flynn, Robert Mitchum, Clark Gable..). Non, je ne divague pas, j'y étais ! J'y étais vraiment. Si vous voulez, vous aussi, vous téléporter à Hollywood, en 1953, lisez ce bouquin, le voyage dans le temps est assuré.
Plus sérieusement, Dominique Maisons a écrit là un super polar noir, très noir dans les coulisses pas très reluisantes d'Hollywood. Entre la pègre qui tenait tout ce petit monde en laisse, les ligues de vertus, les chasseurs de cocos et le FBI, le cinéma américain de l'époque était loin d'être indépendant. Ce corsetage des moeurs et des opinions ne pouvait mener qu'à l'excès en coulisses. Merveilleux terrain de jeu pour Dominique Maisons pour nous broder une intrigue digne de ce panier de crabes. Ça s'espionne, ça se vole, ça se tue avec un final complètement déglingué et sanguinolent.
On sent l'amoureux fou de cinéma qu'est Dominique Maisons et l'énorme travail de documentation que l'écriture de ce roman a dû nécessiter, ce qui n'alourdit absolument pas le rythme et l'intrigue, bien au contraire.
J'ai découvert des personnages réels absolument hallucinants (Audie Murphy, le soldat héros devenu acteur, Tallulah Bankhead, Ona Munson, Alla Nazimova) et les personnages fictifs ne sont pas en reste.
Et au milieu de tout ce linge sale, la star inconditionnelle, Hedy Lamarr, avant-gardiste et surdouée, #MeToo avant toutes les #MeToo, véritable héroïne de ce chouette polar. A lire.
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Quand vous visitez les maisons de Dominique, pas une ne ressemble à l'autre. Cet homme a un talent incroyable pour créer de l'espace, pour dépeindre l'environnement avec détail, et l'habiter comme s'il y avait toujours vécu.

Passées ou présentes, ses maisons sont des attractions, mais il faut se méfier des pièges qu'il y tend, car elles sont dangereuses. Nid intérieur, foyer enflammé, baraque lubrique, gourbi vieillot, il sait tout brosser. Et si ça sonne si vrai, c'est bien parce qu'il sait tout autant dessiner qu'exposer les occupants. Mention spéciale au Paris de 1900 dans On se souvient du nom des assassins, merveille sortie en 2016.

L'univers d'Hollywood semble le fasciner. Point de départ de son précédent roman, Tout le monde aime Bruce Willis, qui ne ressemblait pourtant pas à ce qu'il semblait être.

Il nous emmène, cette fois-ci, dans les coulisses de l'industrie de ce cinéma américain, et pas à n'importe quelle période : en 1953. Des acteurs et des réalisateurs devenus depuis mythes, qui se révèlent parasites, se nourrissent des autres en les suçant jusqu'à la moelle. de vrais vers luisants qui détruisent tout sur leur passage telles des mites, y compris eux-mêmes, par la quête d'une célébrité qui consume et rend fou.

Avant les diamants est une fiction avec de gros morceaux de réalité dedans. Parce que dans ce milieu-là, la réalité dépasse allègrement tout ce qu'on pourrait imaginer.

L'écrivain utilise donc de belles parts de ces personnalités, certaines en lambeau et à l'état de débris derrière leurs chatoyants habits de scène. Flynn, Gable, Monroe, et tant d'autres, traversent ces pages un peu comme des fantômes, leurs auras bien présentes.

Mais les coulisses d'Hollywood dans les années 50 sentent le sang, la crasse, le vice. Les vertus supposées du cinéma sont plutôt des verrues.

Un producteur de série B qui veut sa part du gâteau, des ligues de vertus (justement) qui gomment tout ce qui n'est pas de l'ordre des « bonnes moeurs » (alors que leurs membres sont loin de se soustraire à la tentation), des militaires qui ne pensent qu'à ce que l'image serve de propagande, des jeunes qui veulent devenir acteurs à n'importe quel prix (et le ticket d'entrée leur coûte très cher). le tout arrosé au vitriol par la mafia dont il faut se méfier à chaque seconde. Sous les projecteurs du maccarthysme qui fait ruer l'Amérique et ses citoyens comme des taureaux sur tout ce qui porte du rouge.

En pleine chasse aux sorcières, les apprentis sorciers du cinéma de la « grande » époque sont plus doués pour la débauche et le stupre que pour produire des chefs-d'oeuvre. le public n'est là que pour cracher au bassinet et être manipulé.

Avec Dominique Maisons, le mythe hollywoodien n'est pas écorné, il est déchiré en mille morceaux à coups de dents. Un bouge qui grouille d'histrions, dans une pantomime où le doigt d'honneur est bien plus fréquent que la main tendue.

Et pourtant, on sent la fascination que ce monde et ses acteurs produisent sur l'auteur. Les strass et les paillettes, même couvertes de substances visqueuses, font toujours leur effet.

Une fiction pleine de réalité, donc. Très documentée, où l'écrivain gratte la surface pour mettre à nu la vraie nature de cet univers (et ça fait froid dans le dos). C'est laid, mais c'est humain. Difficile de s'attacher à ces protagonistes, et pourtant certains deviennent touchants par leurs failles (même s'ils sont minoritaires).

Je vais vous avouer un secret. Alors que je suis admiratif des livres de l'auteur, le pari n'était pas gagné avec moi. Cette terre du milieu cinématographique ne fait pas partie de mes centres d'intérêts, et cette période historique pas davantage. Il partait donc avec un réel handicap, d'autant plus que c'est un pavé.

Je me suis pourtant immergé dans ce marécage, la pierre au cou, sans chercher à me débattre, les yeux grands ouverts. le spectacle en devient vite fascinant, avec un sale goût de vomi en bouche.

Parce que son talent lui a permis de construire un roman qui a la texture du vrai tout en étant une histoire. Et un roman noir ! Inclassable, sans aucun doute (comme souvent avec lui), mais noir assurément (à l'image de sa fin).

Avant les diamants est un livre à part, un solitaire souillé, qui désacralise une époque, dans ce cosmos d'étoiles noircies par les excès et la quête de pouvoir. Dominique Maisons est orfèvre en la matière, pour rendre infâme le glorieux. Il ne respecte donc rien, à part le lecteur, et c'est là aussi un de ses innombrables talents de conteur de l'ombre.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Une première de couverture avec Hedy Lammar, l'actrice la plus glamour des années 1953 à Hollywood : cette femme fatale qui représente le rêve américain !
C'était le temps du Maccarthisme, de la chasse aux communistes ou l'armée voulait investir dans le cinéma pour promouvoir l'image du Bien, les idéaux démocratiques et pacifiques des US.
C'était le temps ou l'église, gardienne de la morale étendait ses réseaux de charité, ses ligues de vertu et voulait contrôler la diffusion des films.
Enfin, c'était le temps, ou la mafia avec son "outfit "puissant voulait blanchir l'argent de la drogue, de la prostitution, des salles de jeux clandestines .
Et, pour ce faire, il fallait trouver un homme prêt à tout pour réussir et, un producteur qui accepte les volontés et les contraintes de ces 3 géants sans ébruiter leur participation !
Ce fut, Larkin Moffat, un producteur raté abonné aux séries B, un homme cruel, ambitieux, violent qui en plus, voulait donner un premier rôle à sa maîtresse Didi , et qui accepta d'entrer dans le jeu pour la coquette somme de deux millions de dollars !
Ce roman décrit le "backstage " de la vie Hollywoodienne
avec les patrons des Majors qui règnent en despotes, les acteurs exploités, les "vedettes" internationales accros aux drogues, à l'alcool , les starlettes qui se laissent violer, violenter, détruire pour arriver au sommet de la gloire ( ce n'est pas encore le mouvement "MeeToo" de 2017 ! ).
Le roman de Dominique Maisons est un " mix" de l'âpreté, du stupre de James Ellroy, de Littell, de Winslow et de la " folie" de Tarentino.
Et, comme attendu après le ratage : les 3 géants qui ont misé sur le producteur vont, avec quelques autres récalcitrants........vouloir la peau de Larkin Moffat !
Une fin apocalyptique digne des superproductions d' Hollywood ! Tous les ingrédients sont présents pour le dernier plan de tournage : Action, ça tourne !
Un roman noir, cynique avec des scènes violentes atroces, cruelles d'un grand réalisme agrémenté d' un langage très crû pour les descriptions. le rythme est puissant et soutenu pendant les 519 pages du récit !
"âmes sensibles" s'abstenir !
L.C : le polar d'octobre 2021.
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Ahhhh, Hollywood, le strass, les paillettes, les stars de cinéma, l'argent qui coule à flots, le succès, la gloire, etc. Voilà ce dont rêvent ces jeunes qui débarquent à Hollywood dans les années 1950.
Mais l'industrie cinématographique n'est pas qu'une usine à rêves, l'envers du décor est bien moins réjouissant et c'est exactement ce qui décrit Dominique Maisons dans Avant les diamants. Entre producteurs ratés, parrains de la mafia, midinettes rêvant de succès, stars d'un autre temps, rivalités entre agences gouvernementales, armée, police, et politiciens véreux, rien n'est épargné et les coups fourrés et autres magouilles coulent à flots, pour finir dans un final explosif majestueux.
Dans un roman dense, Dominique Maisons nous entraîne bien loin des clichés habituels, déployant une galerie de personnages tantôt détestables, tantôt admirables, mais tous veulent la même chose: le magot destiné à produire un film qui doit faire tomber les majors de leur piédestal. Une seule question: qui mettra la main sur ce fameux pactole...?
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Une plongée captivante dans " l'âge d'or " hollywoodien. En pleine guerre froide, l'armée américaine va tirer parti du septième art comme d'une arme mondiale de propagande. Sous prétexte de promouvoir cinématographiquement l'idéal américain, le système maccarthyste en place n'hésite pas à s'associer officieusement et financièrement aux milieux mafieux. Un cinéma corrompu déjà influencé par la Ligue pour la vertu, groupe de pression de l'église catholique, qui purifie les productions de mauvaises influences sur la population.

L'auteur aborde également une autre face sombre de ce monde superficiel : une course à la gloire éphémère dont les élus sont peu nombreux. La concurrence, le paraître, la déchéance, ... La description du vécu de jeunes vedettes en devenir sous la coupe de producteurs véreux ne peut que nous fait déplorer l'émergence tardive du mouvement #MeToo.

Cet aperçu du contexte sombre des strass et des paillettes d'Hollywood est une belle réussite.
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ah c'est vraiment bien!!!! c'est glauque, ça sent la bière, la mer, les donuts, les parfums envoutants, l'herbe et le sexe aussi! c'est rondement mené avec un mélange de personnages clés de l'histoire ( difficile d'identifier un héros !) qui croisent les héros de l'industrie cinématographique de l'époque ( 1953) et on s'y croirait! Ce n'est pas très reluisant .. plutôt drôle tellement c'est gros....l'histoire est bien montée et monte en puissance de page en page! Bravo à l'auteur ! je recommande!
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Hollywood, la mafia, la chasse aux sorcières, de la propagande militaire, des strass et des paillettes ….. vous mélangez tout ça et vous avez un roman dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Il y a plein de petites histoires qui sont toutes liées en elles. Tout s'emboîte très bien. A la fin on a une petite scène à la Tarantino façon chute de domino que j'ai bien aimé.

J'adore les histoires Hollywoodiennes, même si je n'ai rien appris de nouveau, j'ai bien aimé comment l'auteur a mis tout ça en scène. Petit bémol je dirai la fin est un peu rapide sur les dernières pages. Malgré ce petit détail on passe un très bon moment.
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1953, Hollywood, le cinéma, les stars mythiques, la mafia, les ligues de vertus et, bien sur le mac carthysme. Tout y est sur un fond de polar à la Ellroy où pas un personnage ne peut rattraper l'autre. L'armée (le complexe militaro industriel, ditons certains ! Après tout on est sous la présidence de Eisenhower) cherche à lutter contre l'influence un peu gauchisante (à leur yeux) des grands studios américains. Alliée à la mafia et à l'église catholique (quelle symbiose !), ils essayent de lancer leur propre production cinématographique pour glorifier le mode de vie américain puritain, l'Amérique blanche et les soldats de l'union. Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu !
Sur cette trame déjà alléchante, Dominique Maisons place des personnages qui font le sel du roman. le producteur pervers narcissique, violent, aigri, qui vient des séries Z, sans scrupules, sans limites. C'est le véritable anti héros du roman. On adore le détester. La starlette qui veut sa place au soleil et découvre les vices cachées du rêve hollywoodien, les agents de l'armées et le prêtre censés défendre la morale et les valeurs américaines et qui en sont pourtant loin eux-mêmes, la collection de maffieux de tout genre, sorti du parrain mais qui sont plus ridicules qu'efficaces, les policiers de LA, véritables brutes racistes (ils étaient vraiment comme ça ?) et puis la cerise sur la gâteau, toutes ces stars de l'âge d'or d'Hollywood, Clark Gable, Raoul Walsh, Daryl Zanuck, Errol ; Flynn (un petit faible pour son apparition) et surtout Heddy Lamar qui est presque le personnage central du roman.
Tous ces personnages se croisent, se recroisent, de plus en plus obnubilés par une valise d'argent, comme des mouches par un pot de miel.
On y découvre l'envers de Hollywood avec ces querelles d'égos, ces fêtes caligulesques où les villas cossues se transforment en vrai lupanar. C'est noir, c'est glauque, c'est parfois violent, parfois drôle, parfois violent et drôle. Plus la fin approche, plus j'ai pensé au faucon maltais avec ses personnages à la recherche d'une valise de millions. le final à la Tarantino vous laissera un peu essoufflé.
Un bel hommage aux romans noirs et aux films noirs. Un vrai plaisir de lecture pour un amoureux du cinéma américain de cette époque là.
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